dimanche 24 octobre 2010

Halloween à Chicago en photos

Photo Copyright © VMP - Expat Forever Octobre 2010
Halloween aux US,

Parfois c'est "gore",

Mais on adore !

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samedi 23 octobre 2010

Pumpkinmania

Photo libres
Les Jack-O-Lanterns font partie de la symbolique et de l’imagerie d’Halloween. 

L’origine est un conte irlandais. Stingy Jack était un homme avare et méchant. Un ivrogne qui jouait des tours à tout son entourage et même au diable à qui il a fait promettre de ne pas lui prendre son âme lorsqu’il mourrait. Le jour du jugement dernier, Stingy Jack se vit refuser son entrée au paradis mais aussi en enfer car le diable tint sa promesse. Il réussit à obtenir de ce dernier un morceau de charbon ardent qu’il plaça dans un gros navet qu’il avait creusé. Armé de cette lanterne improvisée, il erre depuis dans les ténèbres. Il revient chaque année le jour de sa mort, le 31 octobre. 
A l’origine, les irlandais utilisaient donc des navets (mais aussi des pommes de terre !) pour réaliser des Jack-O-Lanterns. Les immigrants irlandais ont rapidement découvert que les citrouilles étaient plus faciles à creuser. C’est ainsi que depuis les Etats-Unis produisent des tonnes et des tonnes de citrouille pour répondre à la demande automnale.

Photo Copyright © VMP - Expat Forever Octobre 2010 
La citrouille est donc le fruit du mois d’octobre. En cette saison, il sert d’objet décoratif pour Halloween et est aussi largement utilisé dans la cuisine américaine. Vous trouverez de la « pumpkin » dans toutes les cartes de restaurants : « pumpkin pie » (tarte à la citrouille), « pumpkin pancake » (petite crêpe à la citrouille), « pumpkin waffle », « pumpkin soup », etc. …

En parlant de soupe, je vous propose pour le soir d’Halloween une recette de soupe magique de sorcière que vos enfants adoreront. Je suis certaine qu’ils en redemanderont. 
Photo Copyright © VMP - Expat Forever Octobre 2010
Les ingrédients de sorcière : 
1 citrouille dont on évidera la chaire – 250 g de lard coupe en des ou de bacon – pates noires ou vertes – ½ litre de lait – 1 cuillère a soupe de crème fraîche – 1 oignon – 50 g de gruyère râpé – noix de muscade moulue – Sel et poivre



  • Le matériel de sorcière :
Grande casserole – Ecumoire – Couvercle
  • La recette de sorcière :
Découpez un chapeau à la citrouille. Creusez-la et récupérez un kilo de chair. Epluchez et coupez un oignon.
Faites revenir dans une casserole le lard et l’oignon. Ajoutez la chaire de la citrouille, le poivre, le sel et la muscade. Laissez mijoter 30 à 40 mn en couvrant. 
Quand la citrouille est cuite, retirez-la du feu et écrasez-la avec l’écumoire. Versez ensuite le lait sur la préparation. Couvrez et laissez de nouveau pendant 30 mn. Au moment de servir, ajoutez la crème fraîche et le gruyère. 
Pour faire encore plus « spooky », faites cuire à part des pates de couleur que vous laisserez flotter au-dessus de la soupe. Versez la soupe dans la citrouille évidée. 

Happy Halloween !!!

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. Pour cela, n'hésitez pas à laisser des commentaires. 

mardi 19 octobre 2010

Halloween

Jardin particulier transformé à l'occasion d'Halloween
Photo Copyright © VMP - Expat Forever Octobre 2008
Comme vous le savez sûrement, Halloween se fête dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que cette fête est avant tout une tradition anglo-saxonne aux origines celtiques. La date d’Halloween correspond en effet à celle de la fête religieuse de Samain dans le calendrier celtique. Il s’agit d’une fête de transition célébrant le début de la saison « sombre », le passage d’une année à l’autre et l’ouverture vers l’autre monde. Ce dernier aspect rendant possible la rencontre des humains avec les dieux et les esprits. La fête d’Halloween s’est développée en Amérique du Nord avec l’arrivée massive d’immigrés irlandais et écossais au XIXème siècle. 

Halloween culmine donc le 31 octobre au soir lorsque des enfants déguisés avec des costumes qui font peur ou bien rire (en réalité absolument tout est permis) se baladent en groupe et vont de maison en maison en disant « Trick or Treat ! » (un sort ou des bonbons !). Les habitants ont en général prévu des tonnes de friandises qu’ils distribuent généreusement. Le soir d’Halloween est souvent passé entre amis. On trie les bonbons, on s’amuse, on se raconte des histoires de fantômes ou de vampires autour de « Jack-O-Lanterns », ou bien on regarde un film d’horreur, histoire de rester dans l’ambiance …

Octobre, le mois d’Halloween.
Alors que la nature se met aux couleurs de l’été indien, la ville et le paysage urbain se transforment eux-aussi en adoptant la couleur orange des citrouilles, en exhibant des squelettes, des toiles d’araignées géantes et des fantômes.

Dès le début du mois de septembre, les premiers signes annonciateurs d’Halloween apparaissent de ci de-là. Tout d’abord, c’est l’arrivée de nouveaux magasins qui ouvriront leurs portes uniquement à l’occasion de cette fête traditionnelle. Ils poussent comme des champignons dans la ville. Au 1er novembre, ils fermeront jusqu'à l’année suivante. En attendant, ils liquident leur stock de costumes et autres objets « gore » en faisant des soldes jusqu'à moins 75%. Une manière sure et économique de prévoir son déguisement pour l’année suivante.

Mais ce qui attire l’œil de tout nouvel arrivant aux Etats-Unis, ce sont les décorations extérieures des maisons. Certaines rues de Chicago sont ainsi réputées pour être vraiment très « spooky ». On peut citer par exemple Burling Street dans le quartier de Lincoln Park. Les propriétaires rivalisent entre eux et font preuve d’une imagination débridée parfois délirante et morbide. L’année dernière, lors du traditionnel « trick-or treating », nous avons été stupéfaits de découvrir un cercueil aux abords d’une maison. Lors de notre passage, il s’est ouvert et un faux mais très réaliste cadavre nous attendait. De quoi faire vraiment peur … même aux adultes en plein milieu de la nuit !

Enfin, Halloween est dans toutes les conversations. A l’école, au bureau, dans les magasins, la question est devenue un grand classique pour les enfants : « Alors, qu’est-ce que tu vas être cette année pour Halloween ? ». Et si jamais, on ne la leur pose pas, les enfants s’empressent de le faire savoir. 

Comment devient-on “Hallowen-addict”?
Lors de notre arrivée à Chicago, nous étions loin d’être des fans d’Halloween. Mais lorsque l’on vit aux Etats-Unis, on n’a pas le choix, on ne peut pas l’éviter … surtout quand on a des enfants. La première année, j’étais tellement peu encline à cette tradition, que j’ai complètement occultée l’événement en programmant un mois et demi avant une soirée à l’opéra de Chicago le 31 octobre au soir. J’ai compris mon erreur quand des mamans ont commence à me demander ce que je faisais pour Halloween … Du coup, mon mari a fait le traditionnel trick-or-treating, seul, avec les filles. J’ai retenu ma leçon et je coche d’une croix orange tous les ans la case du 31 octobre.

D’une année sur l’autre, nous sommes de plus en plus « halloweenisés » : plus de couleur orange, plus de décoration dans la maison. La préparation d’Halloween va crescendo pendant tout le mois d’octobre notamment dans les établissements scolaires américains. Chaque année, l’école où sont scolarisés nos enfants organise une parade d’Halloween quelque jour avant le jour J. Tout le monde joue le jeu en étant déguisé : les enfants, l’équipe enseignante et le voisinage. Le principal mène joyeusement sa troupe d’élèves dans les rues du quartier. Les commerçants et voisins distribuent allègrement les bonbons. Les enfants sont hilares devant cette profusion. C'est dans ces moments que l’on sent que l’on commence à faire partie d’une communauté. 

Et vous, les traditions locales de votre pays d'accueil vous ont-elles aidé à vous intégrer? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. Pour cela, n'hésitez pas à laisser des commentaires. 

mardi 12 octobre 2010

Columbus Day

Photo Copyright © VMP - Expat Forever
Octobre 2010
Aujourd’hui, lundi 11 octobre 2010 est un jour férié aux Etats-Unis. Il s’agit de « Colombus Day », une journée de commémoration de la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb. « Colombus Day » est toujours célébré le second lundi du mois d’octobre aux Etats-Unis.

Il faut dire que les américains, eux, savent organiser leur calendrier des jours fériés de manière pragmatique et cohérente. Les jours chômés tombent toujours soit un lundi soit un vendredi, ce qui leur permet d’avoir un week-end prolongé sans avoir à poser une journée de congés pour faire le pont. Mais, des vacances ils n’en ont pas beaucoup (15 jours par an au maximum), alors on comprend mieux pourquoi les jours fériés ne sont jamais en milieu de semaine !
A Chicago, cette journée a été rythmée par la « Columbus Day Parade », organisée par le « Joint Civic Committee of Italian Americans ». Ben oui, Christophe Colomb, il était italien, alors forcément … Pour avoir une idée de la nature de cette manifestation, n’hésitez pas à cliquez sur ce lien.
Et pour couronner le tout, il faisait un temps magnifique à Chicago. Un temps d’été indien …

vendredi 8 octobre 2010

Les anniversaires des enfants aux Etats-Unis

Photo Copyright © VMP - Expat Forever
Octobre 2010
Voici déjà un mois que l’école a repris. Après un post sur les uniformes, je ne peux m’empêcher d’en rédiger un sur les anniversaires avec l’arrivée massive des premières invitations dans les cartables de mes filles ou dans ma boite mail. En effet, ici, on ne rigole pas avec les anniversaires des enfants. Alors autant vous y préparer tout de suite, car mes premières expériences d’anniversaires à l’américaine ont fait partie de mes premiers chocs culturels au pays de l’oncle Sam. 

Avec un peu de chance, votre enfant aura déjà été invité à plusieurs anniversaires avant que vous n’ayez à organiser le sien. Vous aurez donc eu le temps d’observer. Si ce n’est pas le cas, vous vous demandez qui vous devez inviter. Dans les petites classes, on invite tout le monde, parfois seulement les filles ou seulement les garçons selon le sexe de l’enfant qui fête son anniversaire. Comme le nombre d’élèves varient entre 21 enfants dans les petites classes et 30 élèves dans les plus grandes, vous imaginez ce que cela peut donner. Heureusement, ce n’est pas parce que l’on invite la classe entière que tout le monde vient !! Ouf !!

Les invitations.
  • Les invitations ne se font ni oralement ni par téléphone. Ici, on envoie des cartes d’invitations et pas n’importe quoi, s’il vous plaît ! En général, les cartes sont un indice du thème de la fête d’anniversaire. Vous saurez de suite si la petite copine est une aficionado des princesses Disney ou une fan d’Hello Kitty ! 
  • J’ai appris à mes dépends que la remise des cartes d’invitation ne se fait pas n’importe comment. Si vous invitez seulement quelques enfants, il faut remettre en main propre les invitations aux parents ou les envoyer par la poste ! Si vous invitez toute la classe, vous pouvez passer éventuellement par la maîtresse qui mettra les invitations dans les cahiers des enfants. La meilleure solution est encore de les envoyer par e-mail aux parents concernés. 
  • Pour la petite histoire, je n’avais pas invité tous les enfants de la classe de ma petite dernière pour ses quatre ans car j’avais décidé de fêter son anniversaire à la maison. J’avais donc simplement déposé les enveloppes dans les casiers des enfants concernés. Grosse erreur de ma part ! Certains parents ont pensé que j’avais oublié leurs enfants et sont quand même venus à l’anniversaire après s’être renseigné sur le lieu de la fête. Eh oui, le téléphone arabe, ça marche aussi aux US. 
La fête d’anniversaire.
  • Les anniversaires à la maison sont minoritaires. Ben oui, qui va inviter 30 tornades dans son appartement ? Les parents américains préfèrent déléguer l’organisation à un prestataire de services qui se chargera des activités, de la nourriture et des boissons, de la décoration et du gâteau. 
  • La durée des anniversaires est aussi une donnée qui peut parfois vous laisser perplexe quand on vient de l’extérieur. En général, en deux heures maximum, c’est réglé. Ce qui explique aussi pourquoi les parents des enfants invités restent aux anniversaires. A peine êtes-vous rentré chez vous, qu’il faut repartir le/la chercher !! Du coup, les anniversaires des enfants sont aussi de formidables moments pour socialiser avec les autres parents d’élèves. 
  • Les anniversaires ont généralement lieu le samedi ou le dimanche. Avec plusieurs enfants, on a parfois l’impression de ne faire plus que cela en fin de semaine. 
Les cadeaux, les goodie bags et les cartes de remerciements
  • Bien évidemment quand on est invité à un anniversaire, on apporte un présent. Mais surtout ne vous offusquez pas si l’enfant prend le cadeau, le pose avec les autres et n’y prête aucune attention. C’est normal. Les présents sont toujours ouverts dans l’intimité de la famille. 
  • Rappelez-vous que la classe entière peut être invitée. Il en résulte donc souvent une montagne de cadeaux en tout genre, du plus simple au plus inadéquat. Je me rappelle avoir été choquée par les énormes caisses de présents à l’entrée d’une entreprise organisant ces fêtes. 
  • Si vous êtes l’organisateur ou l’organisatrice, n’oubliez pas les « goodie bags » ni les cartes de remerciements individualisées à envoyer ultérieurement. Les premiers sont des petits sacs contenant des mini-cadeaux que vous remettrez à chaque enfant invité. 
L’anniversaire à l’école : le rituel des cupcakes
  • L’anniversaire de nos petits loulous se fête aussi à l’école. La tradition est d’amener des cupcakes. 
  • Surtout ne vous amusez même pas à faire un gâteau vous-même, il ne sera pas manger pour des raisons d’allergie alimentaire et d’hygiène. Eh oui, ne sont acceptés dans les écoles que des aliments achetés dans le commerce et qui listent sur leurs emballages les ingrédients utilisés. 
Quelques conseils :
  • Un enfant n’a qu’un seul désir, être et faire comme les autres, surtout s’il est nouveau. Organiser une fête d’anniversaire selon les traditions locales peut être un bon moyen de montrer que vous souhaitez faire partie de votre nouvelle communauté. Bien sûr, rien ne vous empêche d’y intégrer certaines de vos traditions, jeux et autres activités. 
  • Néanmoins, que cela soit en France ou à l’étranger, les goûts, les choix et les besoins de votre enfant vont évoluer. Par exemple, ma fille ainée de 7 ans préfère désormais organiser son anniversaire « à la française » en invitant un nombre limité de copines chez elle, alors que ses amies américaines le font à l’extérieur. Elle souhaite cultiver sa différence dans ce domaine. 
Les bonnes adresses à Chicago :
Et vous, quelles sont les us et coutumes pour les anniversaires dans votre pays d’expatriation ? Qu’en pensez-vous ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

dimanche 3 octobre 2010

Raising Global Nomads

Une fois par mois, Expat Forever vous propose une critique sur un ouvrage traitant de l'expatriation. Ce mois-ci, il s'agit du livre de Robin Pascoe, Raising Global Nomads. Parenting Abroad in an on-Demand World, Expat Press, 2006.

Il y a des auteurs qui comptent. Robin Pascoe en fait partie avec son ouvrage « Raising Global Nomads. Parenting Abroad in an on-Demand World ». 
Dans la lignée de Dave Pollock et Ruth E. Van Reken, Robin Pascoe examine toutes les problématiques liées à l’expatriation d’une famille dans un monde contemporain globalisé et en perpétuel changement. Elle reprend de manière systématique les étapes rencontrées par les familles expatriées, à savoir l’annonce du départ vers un pays inconnu, l’installation, la recherche d’une école, la santé à l’étranger, le retour au pays natal (ce nouvel inconnu), etc. … 
Mais le livre de Robin Pascoe est bien plus qu’un simple guide pour les familles expatriées et leurs enfants. Sur la base de sa propre expérience (elle est l’épouse d’un diplomate canadien et a vécu en Chine, en Corée du Sud et à Singapour) et de nombreux témoignages distillés avec humour et finesse tout au long de son livre, l’auteur donne des conseils intelligents, pratiques et ayant fait leur preuve afin de mieux relever le défi qu’est celui d’élever des enfants dans un contexte d’expatriation récurrente. 
Les plus de ce livre ce sont aussi les contributions de deux spécialistes en expatriation. Ainsi Lois J. Bushong aborde le thème souvent tabou de la santé mentale des familles expatriées (dépression, drogue, alcool, divorce, etc. …). Barbara F. Shaetti traite du développement de l’identité des TCK (Third Culture Kids). Elle donne des solutions aux parents afin d’aborder sereinement ce passage inéluctable. 
« Raising Global Nomads » est donc un ouvrage complet, utile, vivant et passionnant. A lire et à faire lire sans modération !

Cette critique a été publiée pour la première fois sur Writer Forever, le 29 juillet 2010.

Et vous, avez-vous lu ce livre ? Qu'en avez-vous pensé ? Sa lecture vous a-t-elle aidé ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.
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