lundi 29 novembre 2010

Le décalage inévitable du conjoint accompagnateur en expatriation.

Sources : Photo libre de droit
Ce matin, nous avons reçu un appel téléphonique d’un couple d’amis français rencontré lors de notre séjour en Norvège (1999-2002). Ils l’ont quitté peu de temps avant nous pour retourner en France. Bien qu’il ne soit pas toujours facile de conserver des amitiés lorsque l’on est expatrié (ce sera l’objet d’un autre billet), nous avons su et pu garder le contact avec A. et B. Ce matin, ils nous ont annoncé leur récente installation en Jordanie après 10 ans en France. 
B., conjointe accompagnatrice de A., et moi avons évoqué les joies et les difficultés d’un tel changement de vie. De cette discussion, il émerge un mot clef qui résume assez bien la situation du conjoint accompagnateur lors de son arrivée dans un nouveau pays. Il s’agit du mot : DECALAGE.

 Le décalage peut prendre plusieurs formes :
  • le décalage social : lorsque l’on suit son conjoint en expatriation, on abandonne souvent un métier, un emploi, bref un projet professionnel qui jouait un rôle clef dans notre identité et donc dans notre statut social. D’un coup, tout cela disparaît. 
  • le décalage relationnel au sein du couple expatrié : du décalage social nait aussi très souvent un décalage par rapport à son conjoint. Au conjoint expat revient l’emploi du temps professionnel surbooké alors que le conjoint accompagnateur est souvent cantonné, du moins au tout début, aux tâches privées d’ordres domestiques, administratives et logistiques que certains et certaines d’entre nous peuvent trouver moins valorisantes. Ce déséquilibre professionnel (parfois temporaire, parfois sur la longue durée) peut avoir un impact direct sur les relations au sein du couple et donc sur l’ambiance familiale. 
  • le décalage culturel : où que vous alliez, il se profilera tôt ou tard à l’horizon. Les différences culturelles sont inévitables et peuvent rendre plus difficile un séjour à l’étranger. Lors de mon départ pour les US, je m’étais dit que cette expatriation serait plus facile que les précédentes car je parlais déjà la langue mais aussi parce que je pensais que les américains et les européens n’étaient pas si différents que cela. Grosse erreur de jugement de ma part !
  • le décalage économique : soyons honnêtes, l’expatriation permet la plupart du temps d’avoir des revenus personnels beaucoup plus élevés que lorsqu’on vit en France. Du coup, le décalage économique peut être important, surtout si l’on part vivre dans un pays en voie de développement. Il est parfois difficile de se faire à l’idée que l’on est « riche » aux yeux des locaux alors que l’on sait soi-même d’où l’on vient et ce que cela a impliqué pour y arriver. Par exemple, à Sri Lanka, j’ai eu la chance d’avoir du personnel de maison mais j’ai eu aussi beaucoup de mal à l’assumer au début car cela ne collait à l’image de femme dynamique et autonome que j’avais de moi-même et aussi à mon modèle familial. Il m’a fallu un certain temps pour accepter la situation. 

Et vous, avez-vous vécu des décalages que je n’aurais pas mentionnés ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

lundi 22 novembre 2010

Thanksgiving Day

Thanksgiving approche. Mes filles dessinent des dindes et des « pilgrims » de partout en hurlant « gabo, gabo ! » (le glouglou de la dinde en anglais) dans l’appartement. Les magasins ont sorti leurs décorations traditionnelles de pèlerins, dindes et potirons. Quatre jours de « repos » se profilent à l’horizon car comme chaque année, cette fête traditionnelle américaine aura lieu le 4ème jeudi de novembre, suivi d’un vendredi chômé. 
L’événement que les américains appellent communément le premier Thanksgiving a été fêté pour remercier Dieu d’avoir aidé les premiers pèlerins de la colonie de Plymouth à survivre à leur premier hiver en Nouvelle Angleterre. Depuis, la société de consommation a pris le dessus et Thanksgiving rime davantage avec :
  • Plats dans les grands : il faut bien le reconnaître, dans leur grande majorité, les américains ne cuisinent pas beaucoup … sauf le jour de Thanksgiving. Les magasins comme Bed Bath and Beyond ou Target regorgent d’ailleurs d’accessoires tous plus surprenants les uns que les autres pour les cuisinières d’un jour : réchauds dignes de vrais professionnels, énormes casseroles pour faire cuire LA bête, seringues pour y injecter des marinades, thermomètre digital de cuisson de la viande et enfin l’ustensile le plus rocambolesque selon moi : la « stuffing cage ». Un petit accessoire indispensable pour celles qui ne souhaitent pas mettre leurs jolies mains manicurées dans le corps de la bébête pour la farcir. Bref ce jour-là, la cuisine super équipée disposant de deux fours traditionnels, d’un micro-onde et de tous les ustensiles de cuisine possibles et inimaginables est rentabilisée. 
  •  Voyage hallucinant : c’est la période la plus chargée de l’année. Autrement dit, restez tranquillement chez vous, à moins que vous appréciez vous mettre dans les embouteillages, faire la queue pendant des heures à l’aéroport, etc. … Eh oui, Thanksgiving est un des rares longs week-ends de l’année pour la grande majorité des américains : les écoles sont fermées pendant 4 jours, ainsi que la plupart des entreprises, commerces et administrations. Les américains voyagent donc dans les quatre coins du pays pour retrouver famille et amis autour d’un repas gargantuesque. On ne discute pas avec les traditions. 
  • Parades : il y en a une pour chaque fête traditionnelle, chaque événement historique important. Mais s’il y en a une que vous ne devez pas manquer, c’est bien la parade de Thanksgiving. Toutes les grandes villes américaines en ont une. La plus réputée est celle de New York, retransmise nationalement à la télévision. Celle de Chicago est aussi fameuse. Elle s’appelle la McDonald’s Thanksgiving Parade, démarre à 8h00 du matin (Central Time) sur State Street et s’y termine pile trois heures plus tard avec l’arrivée magique du père Noël. Idéal pour les enfants. A noter qu’en général ce sont les papas qui en profitent avec leurs enfants, car les mères sont en cuisine !!! Si le temps est maussade et froid, vous pourrez toujours la regarder à la télévision car elle est diffusée en direct localement su WGN –TV et nationalement sur WGN America. 
  • Football américain : une des grandes coutumes familiales américaines est de regarder un des nombreux matchs de foot américain professionnel qui ont lieu traditionnellement ce jour-là depuis la création de la ligue pro. Toutefois, nombreux sont ceux qui n’en verront pas l’issue, car cela se termine la plupart du temps par un petit somme sur le divan familial, comme le confirme une enquête menée par Dunkin’ Donuts !
  • Black Friday : Enfin, le moment tant attendu par beaucoup d’américains. L’occasion rêvée pour faire les meilleures affaires avant les fêtes de fin d’année. Un peu comme les soldes chez nous mais en plus grand …Ben oui, on est aux US, faut pas l’oublier. Le lendemain de Thanksgiving, les magasins ouvrent dès cinq heures du matin et les clients font la queue depuis le milieu de la nuit pour être certains d’obtenir l’objet tant convoité au meilleur prix du marché. 

Alors pour nous, cette année, Thanksgiving rimera davantage avec :
- course à pied et la Turkey Trot (8K)
- parade … à la télé (mais je conseille vraiment d’y aller, l’année dernière nous nous sommes régalés). 
- repas franco-américain.
- … et repos en famille à Chicago !

Et vous comment fêtez-vous Thanksgiving ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

mardi 16 novembre 2010

Appel à témoins - enfants scolarisés à l'étranger

Chers lecteurs,

Comme vous le savez, je suis rédactrice en freelance. Je rédige actuellement une série d’articles pour un site internet français spécialisé sur l’expatriation. Le thème de ses articles est la scolarisation des enfants expatriés français à l’étranger.

Pour mener à bien mon enquête, je suis donc à la recherche de parents d’enfants expatriés :
- qui ont choisi une école du système éducatif local pour scolariser leurs enfants,
OU
- qui ont choisi le CNED ou tout autre service d’enseignement à distance pour compléter la scolarité de leurs enfants ou les scolariser complètement.

Si vous souhaitez m’apporter votre témoignage, n’hésitez pas à me contacter à l’adresse suivante : contact@writerforever.com

Merci d'avance.

mercredi 10 novembre 2010

Interview d'expat : rencontre avec Nathalie Spampinato

Une fois par mois, Expat Forever vous propose désormais de rencontrer une femme expatriée, un expat entrepreneur ou parfois les deux en même temps afin de mieux comprendre et d’appréhender la vie au quotidien en expatriation. 
Pour commencer cette série d’entretiens, j’ai rencontré Nathalie Spampinato, artiste peintre qui vit à Chicago depuis 2006. Retrouvez-la sur son site Spampinato Artwork pour admirer ses toiles. 

Expat Forever : D’où êtes-vous originaire ?
Nathalie Spampinato : Je suis née et ai grandi à Etampes, dans le sud de la région parisienne.

EF : Est-ce votre première expatriation ?
NS : Oui.

EF : Où vivez-vous à Chicago ?
NS : Au nord de Chicago, à la limite de Lincoln Park et de Lakeview. Un quartier très agréable, voire privilégié.

EF : Depuis combien de temps y vivez-vous ?
NS : Je vis à Chicago depuis un peu plus de trois ans.

EF : Est-ce que vous avez déménagé seule ou en famille?
NS : J’ai suivi mon mari avec les enfants.

EF : Pourquoi avez-vous déménagé?
NS : Mon mari est venu créer la filiale de sa société française, ici à Chicago en 2006.

EF : Est-ce que vos enfants se sont adaptés facilement à ce nouvel environnement ?
NS : Ce fut un choix familial mais il faut bien avouer que les deux premières années furent difficiles pour tout le monde. Les enfants ne parlant pas anglais et moi l’anglais scolaire (britannique), cela a demandé beaucoup d’efforts et de ténacité à toute la famille mais aujourd’hui nous sommes ravis.

EF : Que faites-vous dans la vie ?
NS : Je suis artiste peintre. J’étais graphiste en France avant d’avoir mes enfants. J’ai fréquenté très jeune des ateliers, notamment la fameuse « école d’Etampes » où j’ai été élève pendant plusieurs années de Philippe Lejeune qui m’a enseigné le dessin et la peinture académique et de Patricia Legendre qui m’a enseigné très tôt la gravure taille douce (aquatinte, eau-forte). J’ai aussi fait de la poterie et des émaux. Ensuite, j’ai fait l’école d’art et d’industrie graphique Estienne à Paris où j’ai fait de la gravure relief, et où j’ai appris le métier d’illustrateur et de graphiste. J’ai exercé ce métier pendant une dizaine d’années avant d’avoir mes enfants. Sans vraiment complètement abandonner mon métier et le dessin, j’ai repris sérieusement la peinture après dix ans passés entre mes enfants et la création et la gestion d’une entreprise avec mon époux dans un domaine complètement différent, l’architecture audio-visuelle.
Aujourd’hui donc poussée par des amis, la passion et les commandes, je peins (aquarelles, acryliques).

EF : Est-ce qu’il a été difficile d’obtenir un permis de travail ? 
NS : Le visa de mon époux me permet de travailler, aussi avec l’aide d’un avocat j’ai rempli un dossier de demande de permis de travail qui m’a été délivré sous quelques semaines.

EF : Quels sont vos projets professionnels ? 
NS : J’ai récemment créé une LLC afin de pouvoir commercialiser mes œuvres et des produits dérivés (cartes, prints, tapis de souris, etc.) ainsi que proposer mes services en tant que graphiste. J’ai réalisé moi-même mon site web Spampinato-artwork car c’est aujourd’hui un outil indispensable pour se faire connaître et crédibiliser ce que l’on fait. Je rencontre beaucoup de gens et participe à des expositions d’art (Art Faires, marché français, etc. …). J’espère pouvoir rapidement intéresser des revendeurs pour les produits dérivés de mes peintures sur Chicago et pourquoi pas une galerie. J’organise le 15 novembre 2010 une exposition en collaboration avec une artiste bresilienne résidant aussi à Chicago.

EF : Qu’est-ce que vous appréciez le plus à Chicago ? Que pensez-vous de la qualité de vie dans cette ville ?
NS : J’apprécie particulièrement la lumière qu’il y a toute l’année à Chicago et pour un artiste c’est une chose très importante. Ensuite, les Chicagoans sont des gens vraiment chaleureux et accueillants. Sentiment que je n’ai pas ressenti aussi fort ailleurs aux Etats-Unis.
C’est une ville où il fait bon vivre. C’est une grande ville mais à échelle humaine. On y circule très facilement en vélo, en transport en commun. Les taxis sont nombreux et très abordables. Côté alimentaire aucun souci, on y trouve de tout, même des produits français. On peut acheter des aliments de qualité, bio parfois directement aux producteurs sur les petits marchés l’été. Grâce au lac, on n’a pas du tout de sensation de pollution comme on peut le subir en région parisienne où dans certaines villes de France. 

EF : En tant qu’artiste, pensez-vous être plus créative ici qu’en France ? Pourquoi ?
NS : Je ne sais pas dire car il y a eu comme une grande pause, j’ai vieilli et le contexte est complètement différent. Par contre, une chose est certaine, Chicago est pour moi une grande source d’inspiration. Je ne me lasse pas de cette ville et de ses habitants. L’art y est présent à chaque coin de rue. Il y a beaucoup d’artistes. Je ne ressens aucun esprit de compétition. Au contraire, il y a un esprit d’ouverture, d’échange d’idée, beaucoup de liberté de création. Ici, je ne trouve pas l’art aussi snob et intellectuel qu’en Europe. 

EF : Y a-t-il des aspects négatifs? Qu’est-ce qui vous manque le plus par rapport à la France professionnellement ?
NS : Je ne dirai pas négatif, c’est un mot que j’essaye de rayer de mon vocabulaire. J’ai appris une chose ici : être positive !
Ce qui me manque le plus, c’est l’aisance de communication à cause de la langue qui me ralentit dans mon évolution. Je suis quelqu’un de timide. J’ai réussi à combattre ma timidité mais elle est revenue au galop face à l’obstacle de la langue. J’y travaille et progresse chaque jour mais cela a ralenti ma progression. Et j’aime que ça aille vite car je veux toujours faire beaucoup de choses !!

EF : Est-ce qu’il est facile pour un artiste expatrié de rencontrer d’autres professionnels ? 
NS : Oui, il y a pas mal d’artistes dans la communauté française, c’est une excellente passerelle pour rencontrer les artistes américains.

EF : Que conseillerez-vous à d’autres femmes qui souhaiteraient s’expatrier aux Etats-Unis et à Chicago en particulier ?
NS : De profiter au maximum de tout ce qu’offre la ville, d’aller vers les autres sans hésiter car les gens à Chicago sont accueillants et ne pas s’effrayer des températures annoncées pour l’hiver, on y survit. Il fait froid certes mais la ville est tellement belle !!

EF : Merci Nathalie !

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

lundi 8 novembre 2010

"Serial" expat et adaptation

Voici deux ans que je vis à Chicago. J’entame donc la troisième année dans cette magnifique ville du Midwest américain. Cela aurait du être la dernière car généralement nous faisons toujours des séjours de trois ans à l’étranger. Mais nous avons appris avec bonheur que nous resterons un an de plus. Enfin, un peu plus de stabilité pour notre famille. J’apprécie vraiment de pouvoir rester un an de plus ici car comme je l’explique souvent aux gens qui me pose la sempiternelle question : « combien de temps restez-vous dans un pays », trois ans cela passe très vite. 

La première année est celle de la découverte de la ville, du pays, de la culture locale. 
La deuxième, si l’on aime le pays où l’on se trouve, est celle de l’équilibre retrouvé, on se sent à l’aise et des amitiés se tissent. 
La troisième année, est très rapidement celle du départ. On commence à penser au prochain poste. Et six mois avant le jour j, on est déjà partie d’une certaine manière, parce qu’il faut commencer à planifier le déménagement, trouver une école, commencer à découvrir à distance le nouveau pays, apprendre une nouvelle langue
Finalement, il y a toujours une année où l’on est entre deux pays : les 6 derniers mois d’un poste, on est encore là mais on se projette dans l’autre pays, donc on y est plus vraiment ; les 6 mois suivants on est dans le nouveau pays, on le découvre mais il y a toujours des réminiscences matérielles ou immatérielles de l’ancien pays qui se rappellent à vous. 

Rester un an de plus ici, va donc me permettre de savourer en quelque sorte une deuxième deuxième année. Je vais pouvoir peaufiner des projets que j’aurais du terminer sous la pression du départ et renforcer des amitiés naissantes. Car l’un des problèmes récurrents de l’expatriation, notamment pour le conjoint accompagnateur, c’est notre capacité à se récréer un réseau social et amical le plus rapidement possible. Or ce genre de relation ne se construit pas dans un claquement de doigt. C’est ce que je trouve le plus difficile dans ce mode de vie de « serial » expat. En effet, je me suis rendue compte que c’était souvent à la fin de la deuxième année de mon séjour que je rencontrais « la copine » avec qui j’avais des atomes crochus. 

Les deux questions sous-jacentes à ce post sont donc les suivantes : 
1/ Combien de temps faut-il pour se sentir à l’aise dans un nouveau pays ?
2/ Quelle est la durée idéale d’une expatriation ?

Selon moi, il faut deux ans. Deux ans pour faire plus ou moins le tour de toutes les questions et de tous les événements inattendus pouvant émerger au sein d’une famille expatriée. C’est pourquoi, je pense que la durée idéale d’un séjour d’expat est de 4 ou 5 ans maximum si l’ensemble de la famille vit positivement l’expatriation dans le pays concerné. Si au bout de ce délai, on est toujours là, c’est qu’on s’est installé définitivement et l’on est plus vraiment un expat (dans ma conception du terme) !!! 

Et vous, combien de temps vous a-t-il fallu pour vous adapter à votre pays d’expatriation ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

lundi 1 novembre 2010

Diary of an oil expat family

Une fois par mois, Expat Forever vous propose une critique sur un ouvrage traitant de l'expatriation. Ce mois-ci, il s'agit du livre d' Heidi Vaughan (Writers Club Press) publié en 2001 et intitulé "Diary of an oil expat family". 


Dans “Diary of an oil expat family”, Heidi Vaughan, mariée et mère de deux enfants, retrace son quotidien lors de son installation à Stavanger en Norvège. Son mari travaille pour une compagnie pétrolière, Conoto. Après avoir vécu et travaillé à Chicago, puis Houston, toute la famille s’embarque pour une nouvelle aventure au pays des Vikings. Son livre commence le 28 février 1998 quelques jours avant le grand départ et se termine le 1er mars 1999 après un an d’expatriation en Norvège.
Le lecteur découvre à travers son journal l’évolution de ses sentiments : après la lune de miel arrive la tempête puis l’accalmie. Heidi Vaughan ne se contente pas de relater son expérience personnelle. Cette aventure est avant tout celle d’un couple et de ses deux enfants en bas âge. Elle y relate les difficultés d’apprentissage de la langue norvégienne, la dure adaptation au climat, la découverte d’une culture et de traditions différentes, et enfin la manière dont sont élevés les enfants norvégiens. 
« Diary of an oil expat family » est donc un très bon exemple de témoignage sur le choc culturel lors d’une expatriation. Les familles qui envisagent de partir vivre à l’étranger pourront en lisant ce livre comprendre et anticiper ce que cette expérience représente. Dans le même temps, vous en apprendrez beaucoup sur la culture et la société norvégienne. 

Cette critique a été publiée pour la première fois sur Writer Forever, le 30/08/2010.
Et vous, avez-vous lu ce livre ? Qu'en avez-vous pensé ? Sa lecture vous a-t-elle aidé ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.



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