mardi 31 janvier 2012

Souvenirs d’Oslo ou la Norvège expliquée à ma fille de 7 ans ….

Il y a quinze jours, il a beaucoup neigé dans la région de Chicago. Toute cette neige, cela nous a donné envie d’aller faire du ski de fond pour la demi journée avec les filles … un peu comme au bon vieux temps lorsque nous habitions en Norvège, sauf qu’à l’époque nous n’avions pas d’enfants !

Mais Chicago, ce n’est pas la Norvège. Nous avons donc du nous contenter du Morton Arboretum et de ces quelques miles de piste. Nous avons tout de même fait trois miles … en trois heures. Autant dire, que pour les motiver tout le long, il a fallu que j’y mette du mien et ma tactique, notamment avec ma petite dernière, fut de lui raconter ma propre expérience de ski de fond à Oslo. Voilà ce que cela donne...

- Maman s’est mise au ski de fond à 27 ans … et regarde maintenant comme j’y arrive bien !

Comme pour le norvégien, la pratique du ski de fond a été un passage obligé pour m’intégrer et en faire un sujet de conversation idéal avec les locaux (la dernière piste essayée et aussi les nombreuses gamelles expliquées avec beaucoup de gestes, il faut bien l’avouer). 

- Et il faisait encore plus froid qu’ici, ma petite chérie …

En Norvège, on sort même s’il fait très très froid. D’ailleurs, les norvégiens ont un dicton que depuis j’ai adopté : « il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que des mauvais vêtements ». Au moins c’est clair : on s’équipe et on sort prendre l’air, de préférence pour faire du ski, un point c’est tout. A moins que vous souhaitiez hiberner six mois … voire plus. 

- Même les bébés, ils faisaient du ski de fond … 
- Maman, j’te crois même pas …

Et pourtant, c’est vrai ! Avoir des enfants en bas âge n’empêche AB-SO-LU-MENT pas les norvégiens de s’adonner à leur activité préférée qui est … vous avez deviné … le ski de fond ! Dès que les enfants savent marcher, les parents les mettent sur des skis et hop ! on traverse le Nordmarka. D’ailleurs une des blagues préférées d’un de nos amis français mariée à une norvégienne était de dire que ses filles étaient nées avec des skis au pied … et d’une certaine manière, c’est un peu vrai. Même si les bébés ne marchent pas encore, ils sont mis bien emmitouflés dans de petites luges que tire généralement le père ou parfois la maman sur de longues distances. 

- Ma puce, j’ai découvert la beauté des paysages nordiques en faisant du ski de fond … C’était tellement beau …

Rien qu’en écrivant ces mots, j’ai des flashs de paysages qui me reviennent : les lacs gelés à traverser, les pistes au milieu d’immenses forêts de sapins enneigés, le silence de la nature et juste le bruit de nos skis qui glissent et glissent encore … Que du bonheur et de la fatigue saine.

La photo parle d'elle-même ... (Norvège, hiver 2001-2002)
- Et puis, on avait toujours une petite récompense une fois qu’on avait atteint la « hytte » (chalet en norvégien) ! 
- Ah bon, c’était quoi ? 
- Un chocolat chaud et une waffle !

Mangée avec bonheur, la waffle, c’était un peu ma carotte pour arriver au bout de la dizaine de kilomètres qu’il fallait parcourir jusqu'à la hytte. Un bref repos avant le retour et la tombée de la nuit … vers 15h30 de l’après-midi. 

- Est-ce que moi aussi je pourrais avoir un chocolat chaud quand on aura fini, mom ? 
- Oui, ma chérie ! 
- Avec des mini-marshmallows dessus ?

Retour à la réalité … 

Et vous, est-ce que vous racontez vos souvenirs d'expat à vos enfants ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

jeudi 26 janvier 2012

Interview d'expat : rencontre avec Biba Pedron, the Connection Queen !


Biba Pedron
Une fois par mois, Expat Forever vous propose de rencontrer une femme expatriée, un expat entrepreneur ou parfois les deux en même temps afin de mieux comprendre et d’appréhender la vie au quotidien en expatriation. 
Ce mois-ci, j’ai rencontré Biba Pedron qui vit aux Etats-Unis depuis neuf ans. A l’origine de plusieurs entreprises depuis son arrivée sur le sol américain, Biba est un bon exemple d’indépendance, de créativité et d’énergie dans un contexte d’expatriation choisie. En effet, Biba a délibérément quitté la France pour partir s’installer aux Etats-Unis. 

Expat Forever: Bonjour Biba. D’où êtes-vous originaire ?
Biba Pedron : Bonjour, je suis normande et originaire d’Alençon dans l’Orne. J’y suis restée jusqu'à l’âge de 18 ans et ensuite je suis partie sur Paris pour faire mes études de droit.

EF : Où vivez-vous actuellement et depuis combien de temps ? 
BP : Aujourd’hui, je vis à Miami depuis 4 ans et demi après avoir passé 5 ans à New York.

EF : Est-ce votre première expatriation ? 
BP. Oui, les États-Unis sont ma seule expérience d’expatriation. Le souhait de venir m’installer aux Etats-Unis était un rêve d’enfant.

EF : Pouvez-vous retracer votre parcours d’expatriée et votre ressenti personnel pour chacun des endroits ou vous avez vécu jusque là ?
BP : Afin de pouvoir venir m’installer aux États-Unis, j’ai d’abord créé ma première société en France en 1998. Mon objectif était d’être libre de voyager comme je le souhaitais. Puis, j’ai fais la navette entre Paris et New York pendant deux ans, le temps de voir comment il était possible de développer cette activité sur place. Pour moi, c’était New York et rien d’autre. Je ne considérais même pas le reste des États-Unis comme une destination possible. Avant cela, j’étais déjà venue plusieurs fois en vacances. Mais venir en vacances et s’installer est totalement différent, l’approche des américains aussi. Lorsque l’on est touriste, ils prennent tout le temps qu’il faut pour aider, ils parlent moins vite et sont prêts à nous assister si besoin. Mais dès que l’on passe en mode business, « Time is money » et là tout change. Plus personne ne prend le temps de répéter si on n’a pas compris. C’est à nous de nous adapter.

Pendant deux ans, je ne me suis entourée que d’américains pour être certaine de m’intégrer à la culture, de comprendre leurs comportements et d’améliorer mon anglais. J’ai aussi créé ma première société Biba4Network, dont la clientèle n’était qu’américaine. Contrairement à ce que certaines personnes avaient pu me dire, je n’ai pas ressenti de rejet. On entend souvent dire « Les américains n’aiment pas les français » et l’inverse aussi d’ailleurs, que les français n’aiment pas les américains ou « il est difficile de se faire des amis américains ». Je n’ai rien ressenti de tout cela parce que je me suis intégrée à 100% dès le début. Mes clients n’ont fait aucune différence. Au contraire, ils ont adoré mon accent « frenchie » !
New York bouge beaucoup et on y trouve une énergie qui n’existe nulle pas ailleurs. Même si c’est parfois pesant. J’ai profité de cette énergie au niveau business et vie personnelle pendant cinq ans. Mais le rythme n’est pas simple à tenir. Je n’ai jamais envisagé d’aller vivre ailleurs. Jusqu'à ce que je passe trois jours à Miami pour rendre visite à une amie. J’avais une idée totalement fausse de cette ville. Même si on ne peut pas vraiment se faire une idée complète en trois jours, à la fin de mon week-end, j’avais décidé d’y déménager. D’abord à cause du climat : il neigeait à New York quand je suis partie et revenue, alors qu’il y avait un soleil magnifique à Miami. Ensuite, parce que le rythme de vie paraissait plus calme et surtout le niveau de vie bien supérieur. Par exemple, il était possible d’acheter un grand appartement donnant sur l’océan pour un tiers des prix de New York. Cela a suffit pour prendre ma décision. Je vis donc à Miami depuis presque cinq ans. Je ne le regrette pas, même si le dynamisme en matière de business n’a rien à voir avec celui de New York. Pour trouver mon équilibre, j’y retourne deux à trois fois par an, histoire de me ressourcer, de me replonger dans la foule et de retrouver le speed. Mais après deux semaines de vie new yorkaise, j’aime revenir dans mon petit coin de paradis. 

EF: Quelle est la raison de votre expatriation ?
BP. Venir aux États-Unis a toujours été un rêve d’enfant. Je ne savais pas quand ni comment, mais je savais qu’un jour j’y arriverai. Je n’avais pas prévu au début de créer une société, mais ce fut le moyen afin d’obtenir un visa. En effet, après avoir fait la navette entre Paris et New York pendant deux ans, il était temps de trouver une solution par rapport aux services des douanes.

EF: Quelles difficultés avez-vous rencontré au début de votre installation aux Etats-Unis ?
BP. En fait aucune. On m’a toujours demandé pourquoi les États-Unis et pourquoi New York, je n’ai jamais vraiment eu de réponse, si ce n’est en plaisantant que j’ai peut-être déjà vécu ici dans une autre vie ! ! ! Par exemple, en moins d’un mois je m’orientais beaucoup mieux à New York que dans ma ville natale en 18 ans. Comme si j’avais toujours habité là. 
Je venais déjà aux États-Unis depuis plusieurs années en vacances. Je savais que c’était là que je voulais vivre. En réalité, c’est lorsque je rentrais en France que j’avais des problèmes à me réadapter. 

EF : Vous avez créé plusieurs projets d’entreprises aux États-Unis. Pouvez-vous nous en parler un peu plus ?
BP : Comme je vous l’ai déjà expliqué, mon but était de pouvoir vivre aux États-Unis mais pas nécessairement de créer une société. Mais pour y rester à plein temps, il fallait trouver une solution. La recherche d’emploi ne m’intéressait pas. J’avais déjà monté une société en France pour être libre de voyager comme je le souhaitais. La solution qui s’est imposée fut de créer une nouvelle société à New York, où je pourrais proposer mes services aux entrepreneurs américains souhaitant développer leur activité en France. Rapidement, je me suis aperçue que les façons de travailler étaient très différentes. Les solo-entrepreneurs ; que je ciblais, n’avaient aucune volonté de s’installer en France. J’ai du trouver une autre idée. C’est alors que j’ai découvert le networking et que le concept m’a intéressé. J’ai fait des recherches. J’ai assisté à de nombreuses soirées networking et j’ai décidé d’organiser mes propres évènements. C’est ainsi que j’ai lancé Biba4Network LLC, qui à ce jour inclut les sites www.TheConnectionQueen.com et www.YourBusinessInStyle.com.

Pendant cinq ans j’ai organisé des évènements networking. Les débuts n’ont pas été simple. Mon anglais était encore moyen et même si j’aimais le concept du networking, je n’avais pas encore compris comment cela fonctionnait vraiment et surtout comment j’allais obtenir des clients. J’ai alors étudié le sujet et j’ai développé un système pour moi-même. Rapidement, les personnes qui me connaissaient depuis le début ont vu comment les choses se développaient. Elles m’ont demandé de plus en plus comment je faisais ou si j’avais un secret ! C’est à ce moment là que je me suis lancée comme business coach pour aider les autres à également développer leur activité, notamment en utilisant le networking. Au début, ma cible étant uniquement américaine. Je ne faisais pas de publicité sur le fait que j’étais française. Mais après un an, une amie qui gérait le site Entre-NewYork, une communauté online pour les francophones à New York (qui n’existe plus à ce jour), m’a demandé si je pouvais intervenir de temps en temps sur son forum pour répondre à des questions du style comment trouver un job ?, comment faire un CV américain ?, comment préparer un entretien d’embauche ? ou encore comment créer une société ? Elle m’a ensuite demandé si je pouvais écrire des articles pour son site et organiser des séminaires. De fil en aiguille, les français ont commencé à entendre parler de moi et de mes soirées networking. C’est ainsi qu’ils ont commencé à venir, non pas pour la partie networking mais surtout pour savoir si je pouvais les aider pour certains à trouver un job grâce à mon réseaux et pour d’autres comment j’avais lancé ma société, les conditions pour obtenir le visa investisseur, etc…
Au début, je donnais des informations pour expliquer la démarche et leur conseillait ensuite de consulter un expert comptable et un avocat. Mais en six mois la demande est devenue très importante. J’ai constaté que d’autres avaient les mêmes problèmes que moi pour trouver l’information. Sur internet, on trouve tout et son contraire. J’ai donc contacté au sein de mon réseau des personnes compétentes comme des avocats d’affaires, des avocats experts en immigration, des experts-comptables, des banquiers, etc … Je leur ai expliqué que je souhaitais monter un cabinet de consulting et tout le monde m’a suivi. C’est ainsi qu’est née My French Network. C’est un one-stop-shop où l’on propose tous les services nécessaires pour s’installer aux États-Unis : de la création de société à l’ouverture d’un compte bancaire en passant par la rédaction de business plan, le développement marketing et l’obtention du visa. L’avantage de mes services, c’est que je coordonne l’intégralité du dossier. Le client peut se concentrer uniquement sur le développement de son business.
A ce jour, je gère toujours les deux activités en parallèle. A cela c’est ajoutée en Août 2010, www.NetworkingetReseauxSociaux.com Ce sont des services de business coaching en français pour les francophones qui souhaitent s’installer aux États-Unis ou ailleurs, et qui ont besoin de comprendre l’utilisation des réseaux sociaux pour le développement de leur activité online et offline. 

EF : Quel est le projet qui vous occupe le plus actuellement ? 
BP : Les trois activités me prennent pratiquement autant de temps. Mais l’assistance à la création de société aux États-Unis est un peu plus prenante car il faut plusieurs mois pour finaliser un dossier. Je ne fais pas de publicité pour My French Network, mais j’ai toujours eu la chance d’être très bien référencée sur les moteurs de recherches. Et puis, mes clients me recommandent à d’autres personnes. Les clients arrivent tous seuls.

Networking et Réseaux Sociaux s’est énormément développée depuis Septembre dernier, ce qui m’a permis de me placer dans le top trois des femmes coach en webmarketing sur le marché en France. Mon but étant de me positionner numéro un d’ici la fin de l’année. C’est ambitieux mais réalisable. D’ailleurs d’ici la fin du mois, je vais faire partie d’un projet spécifique pour les femmes sur le marché francophone : «  le magazine #1 des femmes entrepreneures qui ont du succès ». Ce projet regroupe sept femmes expertes en marketing afin d’aider les femmes à comprendre le webmarketing et de pouvoir en vivre. 

Pour mon activité en anglais, je viens de lancer un évènement en ligne, qui aura lieu en Février. J’ai regroupé 11 femmes américaines coach en marketing. Pendant une semaine, nous assurerons deux téléconférences par jour afin de délivrer toutes nos stratégies à celles qui souhaitent créer ou développer leur business. Ce « telesummit » est gratuit. C’est une opportunité unique pour se former et devenir indépendante en faisant quelques choses qu’on aime. Pour en savoir plus, cliquez ici.


Success Biz for Women Telesummit

Ensuite, je vais lancer un magazine online, dont la cible sera toujours les femmes. Les sujets abordés seront le business, la vie de tous les jours, la mode, le style de vie, les conseils pratiques, etc…

EF : D’un point de vue personnel mais aussi professionnel, quels avantages trouvez-vous dans la réalisation d’un tel projet ?
BP : Mon business c’est ma vie. Je n’ai ni mari, ni enfant, pas nécessairement par choix, mais mes activités me prennent tellement que je n’ai pas beaucoup de temps libre. Et quand je ne travaille pas je fais du bénévolat. Donc tous mes projets me permettent de me réaliser et de m’épanouir en tant que femme. Je vais aborder la cinquantaine en fin d’année et ma vie m’apporte beaucoup plus aujourd’hui que lorsque j’avais la trentaine. Aider les autres à divers niveaux me permet d’apprendre aussi beaucoup. Mes modèles, sont Oprah Winfrey et mon mentor Ali Brown, deux exemples qui ont un impact sur la vie des femmes et les aident à toujours aller de l’avant. C’est également ce que je souhaite faire, même si je suis à un niveau beaucoup plus petit pour le moment. Mais comme on dit aux États-Unis « The sky is the limit », donc tout est possible.

EF: Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre vie d’expatriée et pourquoi ?
BP : Aux États-Unis je me sens totalement chez moi. Je n’ai pas le sentiment d’être expatriée. D’ailleurs je ne suis pas rentrée en France depuis six ans et cela ne me manque pas. La mentalité américaine me convient beaucoup mieux que la mentalité française. Ici, les esprits sont plus ouverts et surtout on ne vous juge pas, on ne vous dit pas que vous n’y arriverez pas. On a le sentiment de pouvoir tout faire et si on est motivée, on peut effectivement tout faire et y arriver.

EF : Qu’est-ce que vous détestez le plus dans ce mode de vie et pourquoi ?
BP : Il n’y a rien que je déteste vraiment. Ce qui me gène un peu, c’est la nourriture. Bien que je fasse en sorte de manger plus ou moins les mêmes choses qu’en France, ici tout est en grande quantité. Si on vous sert une assiette dans un restaurant, on a parfois le sentiment d’avoir à manger pour la semaine ! Ou voir des personnes manger en permanence dans la rue ou même le métro, lorsque je vivais à New York, cela m’énervait un peu, «  beaucoup ». 
Sinon, il y a bien quelques produits ou plats que l’on ne trouve pas ici, et de temps en temps, j’ai une petite envie. Comme les rillettes par exemple en bonne normande que je suis ! Mais cela me passe.

EF: Que conseillerez-vous à d’autres femmes qui souhaitent partir vivre à l’étranger pour la première fois et créer leur entreprise ?
BP : Simplement de se jeter à l’eau ! Bien sûr, il faut se préparer et avoir l’investissement nécessaire, ne serait-ce que par rapport aux conditions imposées par les services d’immigration. Il est important de bien s’informer avant le départ et de ne pas se lancer à l’aveugle. J’ai vu des personnes qui ont du repartir après moins d’un an car ils ont voulu tout faire seul. Ils ont fait toutes les erreurs possibles et lorsqu’ils arrivent vers nous en criant au secours, il est déjà trop tard, car ils ont dépensé tout leur argent. Il n’en reste plus assez pour continuer le projet. C’est dommage de devoir rentrer en France sans rien et de devoir repartir de nouveau à zéro. 
Pour s’assurer de réussir son expatriation, il faut se préparer des mois à l’avance, venir faire des séjours de repérage. Car une fois de plus, venir en vacances et venir s’installer sont deux choses différentes. Si l’on vient en famille, il faut s’assurer que tout le monde va bien s’adapter au pays, à la ville, au mode de vie local et à la langue.
Si l’on vient pour monter une entreprise, il faut s’entourer de professionnels dès le début. Régler les honoraires de professionnels économise des frais sur le long terme contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, car savoir suivre les étapes dans l’ordre fait gagner beaucoup de temps ET d’argent. 

Mais si on a le souhait de partir, il faut aller jusqu’au bout de son projet et de son rêve.

Merci Biba et bonne chance pour tous vos projets.

mardi 24 janvier 2012

Lectures d’expat


Source : Freedigitalphotos

Lorsque l’on part vivre à l’étranger, la découverte de son futur pays d’accueil par le biais de la lecture m’apparaît indispensable avant de vivre un bon choc culturel inévitable. Certes, tous les livres du monde ne remplaceront jamais l’expérience que l’on peut se faire par soi-même une fois sur place. Il n’empêche que découvrir son futur pays d’accueil par les livres est une démarche indispensable pour limiter les incompréhensions et les surprises qui de toute façon auront inévitablement lieu.

Alors peu importe la medium : vrai livre ou livre électronique, magazine papier ou online, l’essentiel est de dévorer autant que possible avant de poser le pied dans le pays qui sera notre nouvelle « maison ». 

Je pense qu’il y a deux genres de lecture pour se préparer à une expatriation. Les lectures d’avant l’arrivée et les lectures d’après. 

Avant, on est davantage dans les guides touristiques et surtout pratiques, les recherches de témoignages, les retours d’expérience. On veut savoir à quoi s’attendre et c’est bien normal. On veut essayer de s’imaginer à quoi ressemblera notre vie. Les blogs d’expats sont alors bien utiles mais ils ne révèlent pas tout, heureusement d’ailleurs. 
Et puis, il y a les lectures d’après. Celles qui sont liées à l’approche de la nouvelle culture, à l’immersion dans la vie quotidienne. Celles qu’on fait et qu’on ne peut faire qu’une fois sur place, quand on est bien installé. C’est la découverte des livres et des auteurs que les gens du cru, ceux qui deviennent nos amis aux fils des mois, nous conseillent. En tournant les pages de ces perles, on comprend mieux, on prend plus de recul, on savoure le pays et sa culture surtout quand on a la chance de pouvoir lire dans la langue du pays. J’ai de la chance de vivre pour l’instant aux Etats-Unis !

Alors aujourd’hui, j’ai decidé de partager mes lectures d’avant mais aussi et surtout ces petites perles d’après, ces sourires intérieurs qui m’ont mieux fait comprendre la ville et le pays où je vis actuellement.

Mes lectures d’avant
Elles furent moins nombreuses, faute de temps, mais enrichissantes. Il y eu Les Américains (tomes 1 et 2) d’André Kaspi (le spécialiste français de l’histoire des Etats-Unis), Tintin en Amérique d’Hergé … pour se divertir un peu et puis … Le Petit Futé, Chicago et les Grands Lacs !

Mes lectures d’après
Il y a eu les guides, les lectures historiques et politiques, des essais et puis des livres pour enfants, piqués à ma fille aînée ou tout simplement lu ensemble par le biais de séances de lecture partagée. 

  • Guides :

- Frommer’s Chicago with Kids, 4eme edition, de Laura Tiebert
- Great Escapes: Chicago: Day Trips, Weekend Getaways, Easy Planning, Quick Access, Best Places to Visit de Karla Zimmerman.

  • Livres historiques et politiques:

- Chicago: City on the Make by Nelson Algren
- Boss: Richard J. Daley of Chicago by Mike Royko

  • Littérature jeunesse

- Les séries d’American Girl : chaque personnage historique a une série de livres qui plonge l’enfant dans le contexte historique de l’époque. Divertissant et instructif.
- Les livres de Laura Ingalls Wilder, dont entre autre La petite maison dans la prairie, pour mieux comprendre le Midwest et la vie des pionniers américains.
- La « concurrente » de Laura Ingalls Wilder, c’est Carol Ryrie Brink et son livre intitulé Caddie Woodlawn, l’histoire d’une petite fille et de sa vie dans le Wisconsin. Très Midwest. 

Et puis bien sûr il y a tous les livres sur le thème de l’expatriation, mais ce sont d’autres billets …

Et vous quelles lectures d’avant et d’après votre installation dans votre pays d’accueil avez-vous fait ? Partageons aussi nos lectures d’expat pour mieux vivre notre expatriation.

vendredi 20 janvier 2012

Résultats du jeu concours Expat Forever.


Le carnet qui était à gagner !

Pour prolonger l’ambiance des fêtes de Noël, j’ai organisé pour la première fois sur ce blog un petit jeu concours. 

La question était : qui a écrit Third Culture Kids. The Experience of Growing Up Among Worlds ? C’était super facile et tous les participants ont donné la bonne réponse qui était : David C. Pollock et Ruth E. Van Reken. Il s’agit d’un livre incontournable sur le sujet et je le recommande fortement à tous les parents expats.

Hier matin, j’ai donc procédé au tirage au sort. Tous les noms des participants ont été inscrits sur des étiquettes et mélangés dans mon chapeau de cow-boy. Mes deux fillettes ont ensuite chacune à leur tour tiré au sort le nom d’un des participants.

Et les gagnants sont … Attention roulement de tambour … :

- Nadine N. qui a laissé sa réponse le 13 janvier 2012 à 12:51 AM.
- Anonyme qui a laisse sa réponse le 13 janvier 2012 à 07:39 PM.

Bravo à Nadine et Anonyme ! Contactez-moi à l’adresse suivante contact@writerforever.com pour recevoir vos carnets Expat Forever.

Merci à tous et à toutes pour votre participation.

lundi 16 janvier 2012

Martin Luther King Jr Day


Source : Wikipedia

Ce lundi 16 janvier 2012 est un jour férié national aux Etats-Unis. 

Les américains commémorent l’anniversaire du Révérend Martin Luther King Junior. Chaque année, ce dernier est célébré le troisième lundi du mois de janvier, autrement dit autour de la vraie date d’anniversaire du Révérend qui est né un 15 janvier. Ce jour férié a été observé pour la première fois en 1986 mais tous les Etats ne l’ont pas respecté d’emblée. C’est seulement en l’an 2000 que le MLK Day sera célébré dans les 50 Etats pour la première fois de manière unanime. 

Les enfants ne vont donc pas à l’école aujourd’hui. Néanmoins, les enseignants en profitent la semaine précédente pour parler de Martin Luther King et de son action non violente pour le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. C’est souvent l’occasion de faire de l’histoire, de la lecture, de la compréhension et de l’expression écrite et orale sur le sujet.

Voici par exemple une activité réalisée par des élèves de first grade (CP). Elle a été faite à partir du journal Scholastic News (janvier 2012 – Edition 1). 




Il ne reste plus qu'un jour pour participer au jeu concours Expat Forever et gagner peut-être un joli petit carnet ! Dépêchez-vous !

Enfin, la neige !

La neige est enfin arrivée à Chicago ! A nous les séances de luge, les snow angels, les batailles de boules de neige ... et les chocolats chauds.





Il reste moins de deux jours pour participer au jeu concours Expat Forever et gagner un joli petit carnet. Tentez votre chance !

mardi 10 janvier 2012

Jeu concours : un carnet Expat Forever à gagner !


Ce carnet Expat Forever à gagner !

En ce début d’année 2012, c’est encore Noël sur Expat Forever ! 

Pour prolonger les fêtes de fin d’année, j’ai réalisé (avec l’aide de Shutterfly) ce joli petit carnet avec quelques unes de mes photos favorites publiées sur mon blog en 2011. Deux exemplaires de ce cahier à spirales d’une taille de 21,5 cm x 14 cm et composé de 100 feuilles blanches sont à gagner (voir la photo ci-contre). 

Pour participer à ce jeu concours, il vous suffit de répondre correctement à la question suivante : qui a écrit Third Culture Kids. The Experience of Growing Up Among Worlds ? Si vous suivez ce blog de manière régulière, c’est facile ! Donnez votre réponse en faisant un commentaire sous ce billet. 

Vous avez jusqu’au 17 janvier 2012, 15h00 heure française, pour participer. Puis, un tirage au sort, réalisé par deux mains innocentes (celles de mes deux fillettes) aura lieu parmi ceux qui auront donné la bonne réponse. Les noms des deux gagnants seront devoilés sur ce blog le vendredi 20 janvier

Bonne chance !

vendredi 6 janvier 2012

Conférences en ligne pour les expats


Source : Free Digital Photos

La nouvelle année démarre sur les chapeaux de roues avec deux nouvelles conférences en ligne prévues à la fin du mois de janvier. 

  • La première aura lieu le 21 janvier et est organisée par ExpatUnited. L’intervenant sera Christian Roudaut, journaliste et auteur de trois livres dont le dernier paru en 2010 s’intitule "France, je t'aime je te quitte". Cette vidéoconférence aura lieu à 15h00, heure française. Pour en savoir plus et pour s’inscrire, consultez le site d’ExpatUnited


  • La seconde aura lieu le 26 janvier et est organisée par Femmes de Challenges. L’invitée, Laurence Galembert, parlera de son parcours d’expatriée. Laurence est devenue web entrepreneur et est la fondatrice d’Easy-socialmedia. Cette vidéoconférence aura lieu à 15h00, heure française. Pour en savoir plus et pour s’inscrire, consultez le site Femmes de Challenges.


mardi 3 janvier 2012

Bonne année 2012 à tous les expats !

Je vous souhaite une excellente année 2012. Que celle-ci soit encore meilleure que la précédente !

Pour fêter le passage à la nouvelle année, je partage avec vous quelques photos inédites que j’ai prises lors de voyages aux Etats-Unis en 2011. 


Une plage de l'île de Maui (Hawaii) au levé du jour - Avril 2011

Ile de Maui - Hawaii - Avril 2011

Boston - Memorial - Septembre 2011

Harvard University - Septembre 2011

Chicago au petit matin - Marathon Day - 9/10/2011


Tous mes vœux de santé, de bonheur et de réussite. 
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