dimanche 23 décembre 2012

Et les gagnants sont ...

Nous sommes déjà le 23 décembre et je suis certaine que vous attendez tous avec impatience les résultats du giveaway.


Alors, qui aura l'immense plaisir de recevoir un exemplaire du roman de Corine Gantz intitule Hidden in Paris? Le suspense est torride. Je suis sûre que vous n'y tenez plus!

Au fait, vous ai-je parlé de mes dernières aventures quotidiennes à Shanghai?
Ou encore de mes trucs et actuces pour bien vivre à Chicago? Peut-être souhaitez vous en savoir davantage sur le choc culturel ou ce que recouvre l'acronyme TCK? Avez-vous lu mon guide pour les familles expatriées à Chicago ?

Euh, ah mais oui, je m'égare ... Revenons à nos moutons. Les gagnants du giveaway sont :

  •  Anonyme et son commentaire du 18 décembre 2012
  • Carol et son commentaire du 19 décembre 2012


Merci aux heureux gagnants de m'envoyer un petit mot à l'adresse suivante contact@writerforever.com et je les mettrai en contact avec Corine afin qu'ils recoivent un exemplaire de son roman.

Merci d'avoir participé en laissant un commentaire sur mon blog et d'avoir aimé la page facebook de mon livre Finding Your Feet In Chicago.

Revenez souvent et nombreux sur Expat Forever en 2013 pour plus d'anecdotes sur l'expatriation au quotidien, de conseils pour les familles expatriées et de surprises à gagner.


Je vous souhaite à tous et à toutes un joyeux Noël et d'excellentes fêtes de fin d'années.

dimanche 16 décembre 2012

Hidden In Paris – Gagnez un exemplaire !

Illustration Free Digital Photo

C’est Noël sur Expat Forever ! 


Cette semaine, je vous propose de jouer et de gagner un exemplaire de Hidden in Paris, le roman de Corine Gantz. Deux exemplaires dédicacés sont à remporter. Pour participer, il faut:


Les deux gagnants seront révélés dans une semaine à partir d’aujourd’hui. Je les contacterai alors pour obtenir leurs coordonnées. 

La couverture du roman, Hidden in Paris
Sachez que j’ai lu le livre de Corine que j’ai acheté sur Amazon et je l’ai trouvé excellent. Une fois commencé, je n’ai plus pu le lâcher. L'histoire se passe à Paris et relate la vie de trois femmes américaines, qui reprennent leurs vies en main. Les personnages sont attachants, uniques et magnifiquement bien construits par l'auteur. Si vous aimez Paris et la gastronomie française, vous allez vous régaler car ces deux éléments font partie intégrante de l'histoire. Idéal si Paris vous manque. Parfait si vous partez visiter la ville des lumières. Pour information, ce roman est en anglais. 

Bref, ne s’agit-il pas d’un petit cadeau idéal en ces fêtes de fin d’année ?

Enfin, pour terminer de vous convaincre voici un extrait de l’interview de Corine que j’avais faite en juin 2011 sur Expat Forever :

 « Expat Forever : Vous venez de publier votre premier roman en anglais Hidden in Paris. Est-ce que vous pouvez nous en parler un peu plus ?
Corine Gantz, auteur de Hidden in Paris

Corine Gantz : Hidden in Paris est la rencontre houleuse de trois femmes américaines qui décident de partir à Paris dans l’espoir de recommencer leur vie. Elles emménagent ensemble dans un hôtel particulier mais très rapidement cette nouvelle vie en communauté, la rencontre d’hommes Français et la vie parisienne révèlent et exacerbent leurs problèmes. Hidden in Paris est un roman léger et souvent amusant ou l’amour, l’amitié et les névroses se nouent et se dénouent tour à tour.

EF : Pourquoi avez-vous souhaité écrire ce roman ? Comment en avez-vous eu l’idée ?

CG : L’idée est venue après avoir lu plusieurs romans immondes en anglais. Je me suis mise en tête que ça ne devait pas être si difficile que ça d’écrire un livre (faux !) Et si j’en jugeais des livres que je venais de subir, être publiée serait facile. (Vraiment faux !)
L’histoire du roman s’est un peu écrite d’elle-même. J’ai eu le sentiment de suivre les personnages sans plans précis, et de laisser l’histoire évoluer. Un de mes personnages était Paris. Un autre était cette maison. Les autres personnages étaient humains et même peut être trop humains. Cette technique qui n’en est pas une n’est pas celle que je recommande. Maintenant je travaille de façon très systématique avec un plan de chapitres. Mais je laisse la fin ouverte jusqu’au bout, pour la même raison que je refuse de voir une voyante. Si je connais la fin, ou est le plaisir de la découverte ?

EF : Vous l’avez écrit en anglais. Pourquoi avez-vous fait ce choix qui me semble plus difficile au premier abord ?

CG : Je suis bien trop intimidée par la littérature française pour essayer d’en faire partie. La littérature américaine me paraissait plus accessible, la langue anglaise plus directe. Bien sûr, je fais des erreurs de grammaire et d’orthographe dans les deux langues mais au moins en anglais j’ai une bonne excuse ! »

Pour en savoir plus, il ne vous reste plus qu’à participer ! Bonne chance, bonnes fêtes de fin d’année et à bientôt sur Expat Forever !

Vous pouvez aussi suivre Corine Gantz sur son blog, Hidden in France.

Crédit Photo : Corine Gantz

mercredi 12 décembre 2012

Le choc culturel en expatriation


Vous sentez-vous perdu en expatriation?

Le 21 novembre 2012, j’ai fait une conférence au Lycée Français de Shanghai – Campus de Pudong dans le cadre des cafés-croissants du BDA. J’y ai parlé du choc culturel et de ses étapes en privilégiant toujours la problématique familiale (conjoint accompagnateur, couple, enfants et adolescents). Une discussion enthousiaste a suivi ou chacun a pu faire part de ses expériences ou poser des questions.


Je publie sur ce blog un résumé de cette conférence. Vous pouvez voir quelques photos de cet évènement en vous rendant sur le site internet du Lycée Français de Shanghai.

Qu’est-ce que le « choc culturel » ?


Le terme « choc culturel » a été utilisé pour la première fois en 1954 par Kalervo Oberg, un anthropologue canadien (de parents finnois). A travers ce terme, Oberg renvoie au sentiment d’anxiété provoqué par le fait de se retrouver plongé dans un contexte à la fois étranger et étrange. Dans son discours de l’époque, il renvoie aux multiples sentiments inconfortables ressentis lors d’une expérience interculturelle et causés à la fois par la perte de repères, et la rencontre avec de nouveaux codes incompréhensibles (langage verbal et non verbal).

En d’autre terme, l’individu confronté à une telle situation vit un véritable tremblement de terre interne. J’aime l’idée du tremblement de terre ou de tsunami pour imager ce concept de choc culturel. Rappelons rapidement que de tels phénomènes naturels sont dus à la rencontre de deux plaques terrestres. Dans le contexte du choc culturel, les plaques terrestres sont d’une part les codes culturels de l’individu arrivant et d’autre part ceux du pays d’accueil.

Le choc culturel est la succession de différentes étapes


L’ajustement au nouveau contexte culturel ne va pas se faire du jour au lendemain. Et même si les chercheurs pensent que cette période de transition dure de six mois à un an, ils s’empressent de préciser que tout dépend de l’individu, de sa préparation à l’expatriation, de son histoire individuelle et d’une multitude d’éléments externes. Autrement dit, il n’y a pas de schéma classique en terme de choc culturel, celui-ci étant un processus strictement individuel. Chaque personne vivra donc cette étape de manière différente, ceci pouvant causer des décalages importants notamment quand l’expatriation est vécue en famille. Chaque membre peut avoir ses propres zones de turbulence et pas forcément au même moment, rendant ainsi la vie de famille plutôt chaotique.

Toujours selon les chercheurs, cette période d’adaptation culturelle d’un individu aurait la forme d’un « U » et peut se découper en quatre phases : 
  1. La phase lune de miel : il s’agit de la période pendant laquelle l’individu découvre son nouvel environnement. Tout est vécu avec intérêt et émerveillement. La curiosité est souvent le moteur de l’action et les différences culturelles sont perçues de manière positive et exotique.
  2. La phase critique : Tout ce qui précédemment enchantait l’individu commence à entamer sa confiance en provoquant chez lui une attitude de rejet et un regard très critique à l’égard du pays d’accueil et de sa culture. C’est le choc culturel en tant que tel.
  3. La phase d’ajustement : tout commence à faire sens aux yeux de l’individu expatrié, qui fait preuve d’une plus grande ouverture d’esprit a l’égard de son nouvel environnement, facilitant ainsi l’ajustement.
  4. La phase d’adaptation : le niveau de bien-être revient à la normale et le dépasse même peut-être. Ce qui pouvait être étrange au début du séjour devient normal et passe des lors quasiment inaperçu. L’individu se sent finalement à l’aise dans son nouvel environnement.



J’insiste sur le fait que cette courbe et ce découpage en quatre temps sont purement théoriques car chaque individu va vivre cette transition de manière différente et pas forcément de manière aussi systématique.

La phase critique ou la phase du choc culturel en tant que tel est la plus dangereuse. S’il faut bien savoir repérer chacune des phases pour bien réussir sa transition culturelle, c’est cette étape que l’on appelle aussi le creux de la vague qui est la plus difficile à négocier et à remonter. Des symptômes physiques (maux de tête, problèmes digestifs, troubles du sommeil, etc. …) mais aussi des manifestations psychologiques (régressions en tout genre, crises de larme, irritabilité excessive, etc. …) sont autant de signes à ne pas négliger qui nécessitent une aide voire une prise en charge s’ils s’installent durablement. 

La prochaine conférence aura lieu le 16 janvier 2013 et portera sur les enfants expatriés ou Third Culture Kids (TCK).

lundi 10 décembre 2012

Chroniques Shanghaiennes : la poste chinoise


Lorsque l’on s’installe dans un nouveau pays, il y a beaucoup de premières fois : la première fois au supermarché, la première fois chez le docteur, j’en passe et des meilleures. La première année est forcément celle des premières fois avec les bonnes et les mauvaises surprises. 


Dans la série, « j’ai testé pour vous à Shanghai », voici donc ma première expérience avec la poste chinoise.


Après avoir emmené mes filles à l’arrêt du bus scolaire et avoir fait un détour par le Starbuck Coffee du coin – on ne change pas de bonnes vieilles habitudes après quatre années aux Etats-Unis – je pars à pied jusqu'à la poste de mon quartier pour poster deux lettres.

Une fois arrivée devant le bâtiment, je constate que les portes ouvriront moins de 10 minutes plus tard. Je décide donc d’attendre patiemment devant les grilles. J’observe avec contentement que je suis la première arrivée et que je serai donc la première servie. Par les portes vitrées, j’en profite pour détailler l’intérieur des locaux. Un gardien lit son journal en attendant l’ouverture. Les guichets, nombreux, ressemblent à n’importe quels guichets d’administration. Je redescends les quelques marches du bâtiment et observe les passants : une grand-mère qui emmène sa petite fille à l’école, les employés municipaux qui ramassent les dernières feuilles automnales et les vélos électriques silencieux qui traversent un peu plus loin l’immense croisement. 

Une moto et ses deux passagers qui se garent à proximité de moi me sortent de mes rêveries matinales. De l’autre côté des portes vitrées, le garde s’est levé. Il ajuste sa casquette, son ceinturon et ferme son journal. Une femme d’une cinquantaine d’années s’est collée à la grille. Je remonte les quelques marches de la poste pour me mettre dans la queue qui se forme. En réalité, il ne s’agit pas vraiment d’un alignement mais plutôt d’un agglutinement. Je comprends rapidement que malgré mon arrivée précoce, je ne serai pas la première servie. Les usagers arrivent plus nombreux et se pressent devant la grille. On me regarde avec un sourire. J’essaie de jouer un peu des coudes, en vain. Les employés de la poste arrivent et se placent derrière leurs guichets. Le garde est prêt. Il appuie sur un bouton. La grille se leve. Les usagers n’en attendaient pas moins. Ils se baissent ou plutôt se glissent dès que possible pour entrer dans la poste. Et là, tout ce petit monde court dans tous les sens pour attraper le formulaire, le paquet, le courrier. 

Je n’ai besoin que de deux timbres. Pas la peine que je m’affole. Je m’avance vers le premier guichet de disponible. Je montre mes deux enveloppes ainsi que l’emplacement supposé des timbres tout en prononçant Meiguo (Etats-Unis en chinois). Je paie 12 RMB. L’employée me prend mes deux enveloppes mais ne me donne pas de timbres. Elle me fait comprendre que je peux partir. Le doute monte en moi. Il n’en est pas question. Je veux mes deux timbres pour les coller moi-même sur mes deux enveloppes. Je le lui fais comprendre à l’aide de multiples gesticulations. Elle finit par me les donner. Je finis par les coller. Je réussi à obtenir la durée d’expédition : 10-12 jours. 

La mienne fut courte mais je suis extenuée. 

Crédit illustration : Free Digital Photos

vendredi 7 décembre 2012

Citation d’expat



“I cry when I arrive in a new place and I cry when I leave it. How can you put down roots when the carpet is continually being pulled from under your feet?”


Et vous, vous en pensez quoi ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 
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