jeudi 31 octobre 2013

Special Halloween !

Pour le plaisir des yeux en cette journée d'Halloween . Ne me demandez pas les recettes : je me suis contentée de prendre les photos !







lundi 28 octobre 2013

Infographie : expatriation et destination

Quelques chiffres en image sur les tendances de l'expatriation (Source : Nouvel Observateur du 4 avril 2013).

Infographie du Nouvel Observateur du 4 avril 2013 sur les destinations d'expatriation et l'évolution par zone.

lundi 21 octobre 2013

Critique de livre : Une saison japonaise de Nathalie Desormeaux

Une Saison Japonaise de Nathalie Desormaux
A la fin des années 70, Sophie, une jeune cadre trentenaire, apprend que son compagnon a accepté un contrat au Japon. Elle se fait alors rapidement embaucher pour auditer une filiale japonaise d’une grande marque de vêtements à Tokyo. Mais, rien ne se passe aussi facilement qu’elle l’espérait. Elle se retrouve seule non seulement au bureau mais aussi « à la maison » pour décoder son nouvel environnement. 

Grâce à un travail pertinent de l’auteur dans la construction de son personnage principal, le lecteur décode facilement les sentiments ambivalents et l’état d’esprit de Sophie. En effet, sans vraiment s’en rendre compte, elle passe par toutes les étapes du choc culturel : la phase lune de miel est de courte durée voire quasiment absente chez elle, la phase critique est omniprésente dans tout le livre (ressentiment à l’égard de Pierre, incompréhension culturelle), puis la phase d’ajustement grâce notamment à Hélène, son interprète, puis celle d’adaptation qui est amorcée a la fin du livre. La phrase finale étant « Je crois qu’en fait j’aime beaucoup cette maison » alors que tout au long du livre elle ne la supporte pas. 

J’ai aussi beaucoup apprécié la découverte du Japon – un pays que je ne connais absolument pas, ou plutôt pas encore … – à travers le regard de Sophie et cela m’a vraiment donné envie d’y aller (en touriste, soyons clairs). On sent que Nathalie Desormaux aime ce pays car les descriptions fines et détaillées sont magnifiquement bien écrites.

Malgré quelques longueurs à la fin du livre (j’avoue avoir sauté quelques pages !), j’ai trouvé ce roman très agréable à lire et beaucoup de jeunes femmes expatriées salariées pourront s’y retrouver, d’autant plus si elles travaillent dans un contexte asiatique. 

Néanmoins (et c’est un aspect mineur du livre), je trouve que l’auteur fait une description assez manichéenne des femmes expatriées, en mettant d’un côté celles qui travaillent – les businesswomen – et les oisives –incarnée par le personnage de Florence Maurois – qui occupent leurs journées à chercher des denrées alimentaires rares ou des éléments de décoration intérieure. A sa décharge, l’auteur situe son roman à la fin des années 70 bien que cela ne soit mentionné clairement qu’en quatrième de couverture. Mais finalement, à bien y regarder, les choses ont-elles vraiment beaucoup changé dans le monde de l’expatriation du point de vue des femmes ? Je trouve malheureusement que l’image très « années 50 » de la femme expatriée de ce côté-ci du monde est plutôt prégnante. Mais je m’éloigne …

Au final, je recommande la lecture de ce roman, qui pour tout dire m’a agréablement surpris. 

Une Saison Japonaise de Nathalie Desormeaux, aux Editions Hélène Jacob est disponible en version brochée et au format Kindle sur Amazon.fr.

lundi 14 octobre 2013

Les RDV de l'expatriation sur ExpatUnited

C'est la grande reprise tant attendue de la rentrée 2013 ! ExpatUnited relance en partenariat avec Le Petit Journal - le media des français et francophones à l'étranger - ces Rendez-Vous de l'expatriation


Le prochain RDV aura lieu le 17 octobre à 15h00, heure francaise et le thème abordé sera celui de la santé, un sujet clef de l'expatriation, d'autant plus important quand l'expatriation a lieu en famille. 
Alors si vous voulez tout savoir sur le sujet dans le cadre de vos préparatifs de départ ou même si vous êtes déjà installés à l'étranger, inscrivez-vous sur le site d'ExpatUnited à cette conférence en ligne gratuite !

Un expert, Mr Touverey, le Directeur de la Caisse des Français de l’Etranger (CFE), l’organisme de Sécurité sociale spécifiquement créé pour les expatriés, répondra, en direct, à toutes les questions des internautes !

lundi 7 octobre 2013

Choc culturel au quotidien à Shanghai

Tout ce qui est listé ci-dessous fait partie de mes chocs culturels au quotidien à Shanghai. Après plus d’un an, cela va mieux, j’y fais beaucoup moins attention, mais bon quand même … il y en a quelques-uns en haut de la liste qui me perturbent toujours. 


Les gens qui :
  • fument au restaurant, dans les supermarchés, dans les magasins, dans les taxis
  • se raclent la gorge bruyamment jusqu'à ce qu’il en sorte un crachat volumineux 
  • rotent devant votre nez et personne ne s’en offusque
  • font pipi dans la rue sans vraiment se protéger du regard des autres
  • ecoute de la musique sur de petites radios portatives et tout le monde en profite
  • vous passent délibérément devant à la poste, à la banque ou ailleurs alors que vous faites sagement la queue
  • regardent votre caddie, détaillent vos achats et scrutent le montant de la caisse pour savoir combien vous allez payer tout cela
  • qui dorment sur leur lieu de travail, sur les chaises ou dans les lits d’un célèbre magasin de meubles suédois
  • vous bousculent dans le métro, dans l’ascenseur et ailleurs pour être les premiers 
  • vous coupent la route en vélo, en voiture (mais tant que ce n’est que cela …)
  • se hurlent dessus jusqu'à en venir presque aux mains alors que l’on avait cru comprendre qu’il ne faut jamais perdre la face
  • font leur gym en se tapant dessus comme des forcenés
  • qui se réunissent au parc et s’échangent des infos sur leurs enfants pour les marier

Les jeunes enfants qui : 
  • Ont les fesses à l’air dans leurs pantalons fendus pour laisser passer ce qui doit passer où qu’ils soient

Les situations : 
  • le métro à People’s Square aux heures de pointe : la station Les Halles du RER à Paris, à côté c’est du pipi de chat
  • attendre son train en famille à la gare de Pékin et se dire en regardant la foule qui attend qu’on n’est pas prêt de monter dans le train. En réalité, cela se fait très passé 
  • les regards sur nous lorsqu’on attendait ce fameux train cité ci-dessous
  • les toilettes de la gare : vision et odeur !
  • la circulation les jours de pluie ...


Et vous quels sont vos chocs culturels au quotidien ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

jeudi 3 octobre 2013

Interview avec Céline Menard, auto-entrepreneur expatrié, fondatrice d'Estrelitzia

Céline Ménard - illustratrice et textile designer, créatrice d'Estrelitzia
Céline Ménard

Une fois par mois, Expat Forever vous propose de rencontrer une femme expatriée, un expat auto-entrepreneur ou parfois les deux en même temps afin de mieux comprendre la vie au quotidien en expatriation. Ces interviews démontrent que l’on peut être un conjoint d’expatrié et se réaliser professionnellement. 


Ce mois-ci, j’ai rencontré Céline Ménard, illustratrice et textile designer, qui a créé Estrelitzia à Shanghai.

Expat Forever : Bonjour Céline. D’où êtes-vous originaire ?

Céline Ménard : De France, j’ai grandi dans le bocage vendéen dans une petite ville appelée Les Herbiers.

EF : Où vivez-vous actuellement et depuis combien de temps ? 

CM : A Shanghai, depuis 5 ans.

EF : Est-ce votre première expatriation ?

CM : Non. J’ai beaucoup voyagé pendant mes études (Angleterre, Espagne, Allemagne) puis nous sommes partis mon mari et moi au Danemark. Par contre, c’est la première fois que nous partions en famille (avec deux petits garçons de 4 et 6 ans quand nous sommes partis) et aussi loin !

EF : Vous êtes illustratrice et textile designer Est-ce que cela a toujours été votre activité professionnelle ? 

CM : Non, j’ai commencé à travailler dans la grande distribution (achats secteur peinture et décoration, textile d’ameublement etc..) puis j’ai profité de mon congé parental en France pour me former au métier d’infographe textile.

EF : Comment est-ce que vous vous y êtes prise pour réaliser cette transition professionnelle ?

CM : J’ai d’abord suivi des cours de dessin/peinture pendant une année puis j’ai passé le concours pour être admise dans la formation. Après un an de cours pratiques et théoriques, je n’ai eu aucun mal à trouver un emploi dans une entreprise de textile de maison reconnue (Olivier Desforges) où j’ai pu enrichir mon expérience.

EF : Et lors de votre départ pour la Chine, pensiez-vous créer Estrelitzia ? Comment êtes-vous passée à l’étape suivante, à savoir devenir auto-entrepreneur ? 

CM : Estrelitzia est un projet qui a d’abord germé avant mon départ en Chine. Cela va même plus loin que ça : c’est grâce à mon départ en Chine que j’ai pu envisager de créer ma propre activité autour de mes dessins/illustrations et de mon savoir-faire textile et produits. En arrivant à Shanghai, j’ai commencé par apprendre le chinois de manière intensive car il était impensable pour moi de vivre dans un pays sans en connaître la langue. Puis, quand j’ai estimé en savoir assez pour me débrouiller, j’ai lancé mon activité. J’ai commencé par chercher un nom, un logo, puis j’ai acheté du matériel (informatique, dessin, quelques meubles de rangement etc.). Ensuite, j’ai fréquenté les salons spécialisés, les bazaars, j’ai aussi réalisé une mini étude de marché. Les choses se sont ensuite déroulées d’elles-mêmes. J’ai fait des rencontres très intéressantes parmi d’autres expats qui m’ont ouvert des portes, et aussi des chinois qui m’ont fait confiance et avec qui j’ai toujours une relation professionnelle et amicale.

EF : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre activité actuelle et comment vous comptez la développer ?

CM : Mon activité se découpe en plusieurs parties : le design graphique d’une part, l’élaboration et la vente de produits créatifs en petites séries d’autre part. Je poursuis également ma démarche artistique en continuant de peindre des tableaux que je peux personnaliser à la demande. Ces trois activités sont complémentaires et je continuerai à les mener de front même si récemment j’ai de plus en plus de demandes de design (logo, motifs, dessins etc….) pour des tiers et ça me laisse peu de temps pour le reste.

Peintures par Estrelitzia


Produits Estrelitzia


EF : D’un point de vue personnel mais aussi professionnel, quels avantages trouvez-vous dans la réalisation d’un tel projet ?

CM : J’ai la chance de me réaliser complètement dans ce projet. Mes créations me ressemblent et me permettent d’exprimer ma vision esthétique du bonheur à travers mes objets ou mes tableaux. C’est donc une grande satisfaction de pouvoir faire ce que je fais et les encouragements que je reçois de mes clients ou de mes collègues me permettent d’aller de l’avant de me projeter vers l’avenir.
D’un point de vue professionnel, étant donné que je suis la seule interlocutrice de ma petite entreprise, je suis en contact avec toutes sortes de personnes et je me forge une expérience aussi bien technique que commerciale. C’est très intéressant. Je pratique aussi beaucoup mon chinois en discutant avec mes fournisseurs ou mes clients locaux, ce qui est aussi un atout précieux pour l’avenir, quel que soit notre prochaine destination.

EF : Si vous rentrez un jour en France ou si vous partez dans un autre pays, pensez-vous continuer cette activité professionnelle ?

CM : Oui, bien sûr.

EF : Pourquoi ?

CM : Je pense être plus épanouie maintenant qu’à aucun autre moment de ma vie et c’est en grande partie du au fait que mon activité professionnelle me correspond parfaitement. J’ai aussi la prétention de penser que grâce à mon travail, je contribue à apporter un peu de bonheur à d’autres personnes, alors pourquoi ne pas poursuivre ? Même si je me trouve dans un pays avec moins de souplesse qu’en Chine, je pourrais toujours adapter mon travail en choisissant par exemple une seule facette de mon activité. Je peux aussi décider de ne travailler qu’à distance en réalisant des graphismes pour mes clients via internet……les possibilités sont nombreuses !

EF: Quels conseils donneriez-vous à d’autres conjoints accompagnateurs souhaitant développer ou poursuivre une activité professionnelle nomade ?

CM : Motivation, patience et ouverture d’esprit sont à mon avis les trois clés indispensables pour réussir. Il faut énormément de motivation pour avoir le courage de se lancer sans s’effrayer des obstacles qu’on rencontre sur sa route. De la patience aussi beaucoup. Il faut commencer petit et ne pas attendre de résultats trop vite. Le mode de pensée chinois est très instructif sur ce point ;-) Il faut aussi avoir l’esprit ouvert, mais pas que l’esprit ! Il faut savoir écouter, rencontrer beaucoup de gens, collecter des informations. On fait de plus grands pas en rencontrant les gens qu’en passant des heures sur internet à chercher des informations, car la relation humaine reste le plus important……à mon avis.

Merci Céline et bonne continuation

Retrouvez Céline et ses produits sur :
- son site internet Estrelitzia
- sa page Facebook pro
- sa page Zocou (vente en ligne)
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...