mercredi 30 avril 2014

Six bonnes raisons de faire ses courses en ligne à Shanghai avec Epermarket

Epermarket
[Ce billet n'est pas sponsorisé]

J’ai toujours eu horreur de faire les courses (alimentaires). À Shanghai, mon premier réflexe, après plusieurs tentatives au Carrefour du coin, a été de trouver la meilleure solution pour me faire livrer mes courses comme je le faisais à Chicago (avec Peapod) ou en France (avec Ooshop et Chronodrive). Apres différentes tentatives auprès de supermarchés en ligne locaux, mon choix s’est arrêté sur Epermarket et voilà pourquoi.


De nombreux produits de qualité

Outre le choix important de produits, ces derniers sont de très bonne qualité, y compris les produits frais (fruits et légumes, produits laitiers). On y trouve de nombreux produits importés français, américains, allemands, italiens, etc …, ce qui permet une réelle variété culinaire. C’est appréciable lorsqu’on fait au quotidien une cuisine familiale. Sur Epermarket, on trouve même des produits bios, halal et du sans gluten ! Bon à savoir, quand certains membres de la famille ont des régimes alimentaires spécifiques. 

Un site multilingue et toujours en amélioration

J’utilise ce site depuis novembre 2012. J’ai donc vu de nombreuses améliorations en tant qu’utilisatrice. Outre le fait que vous pouvez faire vos courses dans votre langue maternelle (anglais, français, allemand, chinois), le site est désormais optimisé pour que vous fassiez vos achats en cinq minutes chrono puisqu’il se rappelle de vos précédents achats et de vos produits favoris au fur et à mesure de vos commandes. Et comme, on achète en général toujours plus ou moins la même chose, le gain de temps est considérable. Enfin, si certains produits ne sont pas disponibles lors de votre commande, cela est clairement indiqué sur le site. 

La livraison

Les créneaux horaires de livraison sont pratiques et respectés : après-midi, fin de journée ou soirée. Si le livreur est en retard, vous en serez informé par SMS. Et il reste possible de changer son horaire de livraison si nécessaire. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est d’être quasiment livré dans ma cuisine et de pas avoir à me battre avec les nombreuses portes, mes multiples sacs et mon caddie à roulettes ! Le livreur s’en charge. De plus, la livraison est gratuite au-delà de 200 RMB d’achat. Pour une famille avec deux enfants, on dépasse largement ce montant à tous les coups ! Finalement, si vous êtes hyper pressé(e) et que vous souhaitez être livre(e) le jour même, vous payerez 20 RMB de plus. 

Les prix et le paiement

Les prix sont les mêmes qu’en supermarché classique. Le paiement peut se faire en ligne ou au moment de la livraison en cash ou par carte. Autrement dit, vous vous évitez une corvée et tout ce qui fait la joie des courses en temps normal mais aussi la spécificité du shopping alimentaire en Chine : la queue, les bousculades, les regards envieux et curieux dans votre caddie rempli, la stupéfaction du client suivant et de la caissière quand ils constatent la note que vous avez à payer, etc…

Le recyclage des emballages

Enfin, ce que j’apprécie le plus, c’est qu’Epermarket soit un Green Eper. Fini les sacs plastiques à ne plus savoir quoi en faire ! Depuis janvier 2014, les courses sont livrées dans de grandes boîtes en carton. J’y recycle le papier, les bouteilles en plastique, en verre, les piles usagées, etc ... Quand mes courses sont livrées dans une nouvelle boîte, je remets au livreur l’ancienne avec tous mes emballages. Le tout part au recyclage. 

Offre promotionnelle

Vous avez envie d’essayer ? Alors rendez-vous vite sur le site Epermarket et profitez de cette offre exceptionnelle pour toute première commande quel que soit le montant que vous dépensez. Vous recevrez ces produits gratuits. Offre valable jusqu’au 31 mai 2014 et sur Shanghai (évidemment). 


Vous souhaitez réagir à ce billet ? Laissez un commentaire. 

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

lundi 28 avril 2014

Expat Forever a quatre ans : le bilan

Joyeux anniversaire Expat Forever

Eh oui, quatre ans déjà ! Le 28 avril 2010, je postais mon premier billet sur ce blog. Je ne savais pas alors où je mettais les pieds. Aujourd’hui, je ne regrette vraiment pas d’avoir sauté le pas. Voilà en quelques lignes pourquoi. 

Quatre ans de blogging, c’est beaucoup, surtout quand on sait que la durée de vie moyenne d’un blog est de trois à six mois ! Eh oui, bloguer, c’est du boulot, mine de rien ! Il faut être organisée, trouver des idées de billets, les écrire, les illustrer, etc … Désormais bloguer fait partie de ma vie quotidienne et j’y trouve toujours autant de plaisir. 

Je ne donnerai qu’un seul chiffre : 246. C’est le nombre billets que j’ai publié en quatre ans, celui-ci inclus, soit en moyenne un billet par semaine. Pour certains blogueurs, ce chiffre est ridicule – certains postent tous les jours voire plusieurs fois par jour. Personnellement ce rythme hebdomadaire me convient et me suffit amplement – et à mes lecteurs aussi, je crois !

Ce blog m’a permis d’échanger beaucoup avec la communauté expatriée, tous horizons confondus. Il m’a aussi permis de rencontrer virtuellement et dans la vraie vie des personnes qui aujourd’hui compte pour moi. Bloguer, ne signifie pas rester toute la journée derrière un écran. Tout dépend de ce que l’on en fait. Bloguer permet de se motiver, de se donner des objectifs, de les atteindre et de reprendre confiance en soi. Et en tant que conjoint accompagnateur, on a besoin de cela. Expat Forever a joué ce rôle pour moi, et je sais, grâce à certains commentaires qu’il a pu aider – à son niveau – certaines lectrices. 

Concrètement, Expat Forever m’a aussi permis d’écrire un livre, de faire des conférences sur l’expatriation, d’avoir une visibilité en ligne qui s’est traduite par un article dans le journal Le Monde en juin 2013. Ce n’était pas forcément l’objectif de départ. Non, vraiment pas. J’ai créé Expat Forever surtout pour partager mes expériences, faire comprendre que la vie de conjoint accompagnateur est une très belle aventure à vivre, mais qu’il y a aussi des défis (nombreux) à relever et à gagner. Ce n’est pas « paillettes et champagne » tous les jours. L’idée d’écrire Finding Your Feet In Chicago est venue en faisant ce blog, au gré des messages que je recevais et de mon envie toujours plus grande d’écrire et de partager ce que je savais sur l’expatriation en famille

En résumé, Expat Forever m’a beaucoup apporté et je ne regrette vraiment pas de l’avoir créé. Il m’a emmené sur des chemins inconnus que j’ai découverts avec plaisir et énergie, me rendant plus forte et plus déterminée que jamais. 

J’ai bien l’intention de continuer !

Vous hésitez à créer un blog en expatriation ? Dites-moi pourquoi et j’essaierai de vous convaincre ! 
Ou bien, vous avez créé un blog en expatriation. Alors, dites-moi ce qu’il vous a apporté en commentaire. 

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

Crédit pour la première illustration : Free Digital Photos.

lundi 21 avril 2014

Interview avec Françoise Cléchet-Groleau, experte en gestion de carrière des expatriées

Françoise Cléchet-Groleau

Une fois par mois, Expat Forever vous propose de rencontrer une femme expatriée, un expat auto-entrepreneur ou parfois les deux en même temps afin de mieux comprendre la vie au quotidien en expatriation. Ces interviews démontrent que l’on peut être un conjoint d’expatrié et se réaliser professionnellement. 

Ce mois-ci, j’ai rencontré Françoise Cléchet-Groleau qui est coach et experte en gestion de carrière des expatriées

Expat Forever: D’où êtes-vous originaire ?
Françoise Cléchet-Groleau : Je suis bretonne, c’est mon point d’ancrage. Nous y retournons tous les étés pour retrouver la famille, les cousins. Mais j’ai aussi vécu 16 ans en Alsace, mes trois garçons, nés à Strasbourg, sont des alsaciens. Disons que j’ai une double culture : bretonne-alsacienne ! 

EF : Où vivez-vous actuellement et depuis combien de temps ? 
FCG : Nous sommes rentrés en France en janvier 2014. Depuis trois mois, nous habitons dans l’ouest parisien, le coin où se retrouvent les expats. Nous nous installons pour de bon : nous déménageons dans notre maison cet été. 

EF : Pouvez-vous retracer brièvement votre parcours d’expatriée ?
FCG : Je suis partie avec ma famille vivre cinq ans à Naples et unan et demi à Rome dans la foulée. J’ai aussi vécu un an en Angleterre pendant mes études, mais l’aventure était vraiment différente : j’étais étudiante. 

EF: Quelle est la raison de votre expatriation ?
FCG : Comme beaucoup de femmes, j’ai suivi mon conjoint qui était muté vers Naples puis au siège de son entreprise à Rome. 

EF: Quelles difficultés avez-vous rencontré au début de votre installation à l’étranger ?
FCG : La solitude et l’ennui. Je ne connaissais personne et je parlais très peu italien. La communauté française est réduite à Naples, il n’y avait pas de café d’accueil, ni d’occasion de se retrouver. De plus, mes enfants allaient en bus à l’école américaine.Il ne m’était donc pas possible de bavarder avec les mamans à la sortie de l’école. Du coup, j’ai mis le paquet sur la maîtrise de l’italien, ce qui m’a permis de devenir copine assez vite avec mes voisines du quartier. Puis l’année suivante, plein de familles françaises sont arrivées sur la base de l’Otan de Naples : j’avais trouvé mon gang de copines pour vadrouiller en ville, visiter et rigoler.

EF : Vous avez créé en 2008 un projet professionnel nomade qui s’appelle Graines d’Expat. Comment et pourquoi avez-vous été amenée à développer un tel projet ?
FCG : Au bout d’un an, je tournais en rond. Comme beaucoup d’expatriées, j’avais envie de recommencer à travailler. En France, j’adorais mon activité auprès des personnes, des managers et des équipes : je les aidais à utiliser leurs potentiels, à réussir des transitions, à «conduire le changement» dans leurs équipes. Mais là, du fin fond de l’Italie de sud, comment faire ? J’y ai réfléchi avec deux coachs, Steve Mitten, expert en marketing et Amanda Alexander de Coachingmum, spécialisée dans le coaching des mamans entrepreneurs. C’est ainsi que j’ai décidé de créer Graines d’Expat, pour aider à distance les femmes qui comme moi ne veulent pas renoncer à leur carrière en expatriation. Une activité que je pouvais faire à Naples et qui me suivrais à chaque déménagement. 

EF : Quels genres de services proposez-vous et à qui s’adressent-ils ? 
FCG : La plupart de mes clientes me contactent parce qu’elles s’ennuient en expatriation. Elles en ont assez d’être femme au foyer ou d’être sous-employées dans un poste trouvé sur place faute de mieux. Elles veulent vivre autre chose, travailler, lancer une activité, utiliser leur potentiel laissé en friche. Certaines souhaitent lancer une activité qui les suive, d’autres veulent choisir un job à leur mesure sur place ou au retour en France. 
Je propose un programme complet d’accompagnement : Expat Compétences. Sur une période de quatre à six mois, ce programme propose en alternance des rendez-vous avec moi par téléphone ou Skype et un travail de réflexion à faire tranquillement à la maison. Nous échangeons aussi beaucoup par mail entre les rendez-vous. Je les encourage à valoriser leurs expériences réussies et leurs talents naturels. Nous balayons toutes les possibilités avant de choisir une ou deux pistes plus prometteuses qui débouchent sur du concret : commencer un job qui leur ressemble.

EF : D’un point de vue personnel mais aussi professionnel, quels avantages trouvez-vous dans la réalisation d’un tel projet ?
FCG : Je n’avais pas envie de renoncer à mon métier, je suis passionnée par ce que je fais. J’ai trouvé une formule qui m’a permis de continuer à accompagner des personnes qui cherchaient leur voie, qui voulaient valoriser leur expérience expatriée, tout en développant leur potentiel. Je travaille de chez moi, c’est pratique. J’ai bougé il y a 18 mois pour Rome, j’ai à nouveau déménagé en banlieue parisienne récemment : mon activité me suit ! Comme, j’ai la liberté d’organiser mon agenda, j’ai bien profité de la vie d’expat : visites, cafés avec les copines, cours de cuisine, etc.  C’était un bon équilibre entre mes aspirations à travailler et ma vie expatriée.

EF : Que conseillerez-vous à d’autres femmes qui s’apprêtent à suivre leur conjoint à l’étranger pour la première fois ?
FCG : Prendre le temps ! Retravailler n’est pas forcément la première priorité ! La vie expatriée peut être rude au début, cela demande beaucoup d’énergie pour s’adapter. C’est à la femme de gérer une vie quotidienne, dont elle ne comprend pas les codes. Il lui faudra probablement de six mois à un an pour faire son trou et s’y sentir bien.  
Dès le début de l’expatriation, je les encourage à sortir de chez elles. Elles ont besoin de refaire rapidement un cercle de soutien, de copines, d’autant plus qu’elles sont loin de chez elles. Je conseille donc d’aller aux cafés d’accueil, de suivre des cours de langues, de traîner à la sortie de l’école... autant d’occasion de voir du monde et de se faire des copines.

EF: Enfin, quels conseils donneriez-vous à d’autres conjoints accompagnateurs souhaitant développer ou poursuivre une activité professionnelle nomade ?
FCG : D’être actives ! Cours de langue, de peinture, visites guidées, bénévolat etc .... Faire quelque chose qui plaît vraiment, c’est ressourçant, cela donne de l’énergie, de la confiance en soi. Cela permet de rencontrer du monde, de se créer un réseau sur place. C’est aussi un vrai tremplin pour le retour à l’activité. Cela met en mouvement et puis certaines y trouvent une source d’inspiration pour imaginer une activité professionnelle.

Merci Françoise et bonne continuation.

Vous pouvez aussi suivre Françoise sur sa page Facebook pro.

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...