lundi 25 mai 2015

Un nouveau départ, une nouvelle impatriation !

Attention, ceci est un billet d’humeur !

Cela fait déjà trois ans que nous vivons à Shanghai et un nouveau départ approche. Après quatre années aux Etats-Unis (Chicago) et trois ans en Chine (Shanghai), nous partons à nouveau pour de nouvelles aventures mais cette fois-ci nous rentrons au pays de la baguette, du béret et du fromage qui pue. Nous rentrons cet été chez nous ! À la maison ! En France ! 

Quand je l’annonce à d’autres expats leurs réactions est souvent la suivante :
- Vous partez ? Et où allez vous ?
- Nous rentrons en France. 
- En France ? Et vous êtes contente ? Ça ne va pas être trop dure ? Et vos filles, ça va les changer, non ? L’école française, ça va être un choc pour elles (1), vous ne croyez pas ? 

Bref, j’ai comme l’impression que le retour en France est souvent vue par les expatriés, ou du moins certains d’entre eux, comme la fin du monde, la fin d’une vie, bref une catastrophe totale, presque une punition. Et quand on lit des articles sur le sujet, c’est vrai que cela donne franchement envie d’aller se coucher. Ben, pas moi ! C’est sans doute là ma différence parce que pour être franche, je suis RA-VIE de retrouver mon pays, ses avantages et ses inconvénients.

Cette impatriation ou retour d’expat ne me fait pas peur, sans doute parce que c’est ma deuxième et que je sais plus ou moins à quoi m’attendre, que je m’y suis préparée, que j’ai un plan d’attaque et des projets plein la tête. C’est sans doute aussi pour cela que jusqu’à maintenant mes filles le vivent plutôt bien. 

Qu’on ne se méprenne pas sur mes propos. Je ne suis pas une superwoman de l’expat ni de son retour d’ailleurs. Je vivrai sans doute les mêmes difficultés que tous ceux et toutes celles qui rentrent de l’étranger après une belle expérience. Simplement, je suis dans un état d’esprit positif par rapport à ce retour. C’est sans doute cela qui fera la différence selon moi. 

Alors s’il vous plaît, arrêtez de me casser la baraque en me rappelant sans cesse que ça va être difficile et compliqué !

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation … et bientôt notre impatriation !

(1) Scoop pour celles / ceux qui suivent ce blog : après un an au lycée français du coin, mes deux filles ont rejoint une école internationale anglophone. Je sais, je sais, je ne l’ai jamais mentionné sur ce blog. 

Crédit photo : Free Digital Photos


lundi 11 mai 2015

Enquête sur la carrière du conjoint expatrié

Carrière du conjoint accompagnateur expatrié
Carrière du conjoint accompagnateur expatrié

Aujourd'hui, je relaie une information qui me tient à coeur car elle traite de la carrière du conjoint accompagnateur en expatriation


Femmexpat, le site de la femme expatriée francophone, et Expat Communication, réalisent une enquête sur la carrière du conjoint expatrié. En effet, à l'occasion d'une enquête réalisée en janvier 2015 à propos du couple en expatriation, Alix Carnot, directrice du développement d'Expat Communication, a relevé les chiffres suivants :

  • 90% des conjoints accompagnateurs francophones sont des femmes ;
  • 60% des femmes en expatriation qualifient leur carrière d’atypique ;
  • seules 40% des femmes qui ont suivi leur conjoint et souhaiteraient travailler y parviennent.
Afin de mieux comprendre la situation professionnelle du conjoint accompagnateur expatrié, Femmexpat réalise une enquête sur le sujet. Pour répondre à leur questionnaire qui ne vous prendra pas plus de 15 minutes de votre temps, cliquez sur le lien suivant :


Si vous êtes un conjoint expatrié ou si vous l'avez été, quel que soit le contexte d'expatriation (expatriation classique, contrat local, projet entrepreneurial, etc ...) cette enquête vous concerne. Vos réponses permettront de mieux comprendre la problématique de la carrière du conjoint accompagnateur et par la suite de partager les bonnes pratiques. 

Je vous encourage vivement à diffuser cette information autour de vous par e-mail et sur vos réseaux sociaux. 

Partageons notre expérience pour mieux vivre notre expatriation.

Crédit illustration : Free Digital Photos

lundi 4 mai 2015

Interview avec Christelle Bourgeois, fondatrice de Calliframe

Calliframe Christelle Bourgeois
Christelle Bourgeois, créatrice de Calliframe

Dans le cadre de mes « interviews d’expat », je privilégie des parcours de qualité en fonction des demandes qui me sont faites mais aussi et surtout en fonction de mes envies et de mon souhait de montrer la diversité des expériences possibles. 
Dans le cadre de ces entretiens, je vous propose de rencontrer une femme expatriée, un expat auto-entrepreneur,  et très souvent les deux en même temps, afin de mieux comprendre la vie au quotidien en expatriation et parfois au retour de celle-ci (impatriation). Ces interviews démontrent que l’on peut être une conjointe d’expatrié, se réaliser professionnellement et avancer dans sa vie active. 


Ce mois-ci, j’ai rencontré Christelle Bourgeois, fondatrice de Calliframe : elle crée pour des femmes entrepreneurs expatriées ou non des sites internet sous WordPress.

Expat Forever : D’où êtes-vous originaire ?
Christelle Bourgeois : Je suis née en France en Picardie dans une jolie ville médiévale où j’ai passé toute mon enfance et où j’ai même enseigné pendant deux ans.

EF : Où vivez-vous actuellement et depuis combien de temps ?
CB : Cela fait cinq ans que je vis en Angola, un pays d’Afrique Lusophone. Ce pays est encore assez méconnu en Europe. On a tendance à l’associer à la guerre qui avait ravagée le pays, mais depuis la fin de celle-ci, le pays est en plein développement. C’est un endroit qui recèle de nombreuses richesses au sens littéral (pétrole, diamants...) mais aussi au figuré (culture, géographie...). Si le tourisme n’est pas encore développé, j’ai eu la chance de découvrir des paysages vierges et sublimes. Je crois beaucoup en l’avenir de l’Angola.

EF : Pouvez-vous retracer brièvement votre parcours d’expatriée ?
CB : Je ne sais pas si ça compte mais mon Capes en poche je suis tout de suite partie au Pays de Galles pour être assistante française. J’ai toujours aimé bouger et j’avais envie de vivre au Royaume Uni, pays cher à mon coeur.
J’ai ensuite passé 2 ans en France pour être titularisée et avoir un peu d’expérience en tant qu’enseignante.
Puis mon conjoint a eu l’opportunité de travailler près de Londres donc j’ai demandé une disponibilité pour le suivre.
Retourner outre-Manche était un rêve donc je n’ai pas hésité. J’ai pu enseigner pendant deux ans au Lycée Français de Londres. Un réel honneur. Mon rêve de petite fille se réalisait : enseigner le Latin et le Grec en Angleterre ! Drôle de rêve, non ?
Mon conjoint a ensuite eu une proposition de travail. Deux en réalité : c’était Paris ou l’Angola. Pour moi il n’y avait pas de doute : Angola! J’avais de toute façon déjà réalisé mon rêve et à cette période je commençais à avoir quelques doutes sur ma carrière professionnelle. Même si enseigner, passer des connaissances à d’autres, me passionne, je n’étais plus très sûre du public auquel je souhaitais enseigner. J’ai essuyé quelques déceptions et je commençais à me poser des questions.

EF : Dans quel état d’esprit êtes-vous partie la première fois en expatriation et avec quels objectifs ?
CB : L’ Angola n’était donc pas la première expatriation à proprement parler, mais la première lointaine. Celle aussi qui était la plus éloignée des codes de la culture européenne.
Je partais donc avec l’objectif de découvrir une nouvelle culture, d’avoir de nouvelles habitudes, de tenter l’expérience africaine.
J’avais passé deux semaines dans un petit village en Mauritanie quand j’avais 10 ans. Là bas, j’avais pu me promener dans les rues, aller au marché avec ses étales de viande recouverte de mouches. Les tissus, les épices, les couleurs... Cela m’avait marquée et plu donc même si je ne savais pas à quoi m’attendre en Angola, l’idée d’aller en Afrique me plaisait.

EF : Quelles difficultés avez-vous rencontré lors de votre installation en Angola ?
CB : La première difficulté fut de trouver un logement. Nous faisions partie des premiers couples à être gérés par la société de mon conjoint donc trouver un appartement fut assez compliqué. En outre il y a cinq ans il n’y avait quasiment pas de bâtiments neufs dans Luanda. Les logements étant extrêmement chers, il y avait également un budget à respecter. Nous avons passé deux mois et demi dans une chambre d’hôtel très propre mais très sombre et à la fin je tournais en rond. Je ne pouvais pas cuisiner ou m’installer vraiment.
Grâce à un coup du sort (bouche à oreille et pur hasard) nous avons trouvé notre appartement actuel qui est vraiment agréable et cela a contribué à nous faciliter la vie ici.

EF : Souhaitiez-vous travailler lors de votre arrivée ?
CB : Je souhaitais travailler. Il me semblait inconcevable de ne pas gagner ma vie. J’avais contacté le lycée français sur place et j’ai pu enseigner l’anglais pendant un an. Mais je m’éteignais. Je sentais que quelque chose n’allait pas professionnellement et je n’ai pas souhaité poursuivre l’année suivante. En outre il n’y avait pas de poste de Lettres. Et quand il y en a eu un quelques années après, c’était un poste d’expatrié et je n’avais pas le droit de postuler puisque j’habitais déjà dans le pays... La logique des administrations françaises...
J’ai donné des cours particuliers mais j’ai aussi souhaité faire le point sur ce que je pouvais faire d’autre. Ce fut très compliqué car je ne pensais pouvoir qu’enseigner. J’ai eu une période difficile où je me suis sentie seule, sans talent, sans confiance en moi et surtout en ayant l’impression que je ne savais rien faire sinon être prof.
Le responsable du CIO à la fac me l’avait dit: "Avec une maîtrise de Lettres Classiques, vous ne pouvez rien faire d’autre que prof." La sentence avait été sans appel. Alors que je me rends compte maintenant que cette voie est très riche et qu’elle permet de bâtir des bases solides et d’avoir des compétences en de nombreux domaines. Sur ce point les anglo-saxons sont moins "narrow- minded" et reconnaissent les capacités des littéraires même dans le monde de l’entreprise.
De même, lorsqu’on réussit un concours, on a un chemin tout tracé et aucune question à se poser. Pas besoin de chercher un emploi non plus. On est en quelque sorte protégé. Donc le jour où on souhaite sortir de ce cadre, l’inconnu est effrayant. Que puis-je faire ? Où aller ?
J’ai suivi une formation avec une coach qui m’a aidée à me poser les bonnes questions et à réévaluer mes priorités. Cela a été un vrai déclic.
C’est tout naturellement que je me suis tournée vers les nouvelles technologies car déjà dans mon métier de prof j’essayais de les utiliser un maximum. En outre je me souviens avoir créé une sections Lettres Classiques sur le site d’un des lycées où j’avais enseigné et c’est en général aussi vers moi que mes collègues se tournaient lorsqu’elles avaient un souci technique. J’adorais résoudre leurs problèmes. J’adorais apporter de l’information via internet.

EF : Vous avez créé en 2014 un projet professionnel nomade qui s’appelle Calliframe. Comment et pourquoi avez-vous été amenée à développer un tel projet ?
CB : Je me souviens que j’avais essayé de créer un site pour parler de ma vie en Angola lors de ma première année. Et je n’avais vraiment pas trouvé ça facile. Les histoires d’hébergement, de nom de domaine, tout cela était complexe. Puis suite à mon coaching en 2013, j’ai découvert WordPress. WordPress permet d’avoir un site auto-hébergé et de construire un site à son image et surtout de l’éditer assez facilement. J’étais sous le charme. J’ai donc approfondi mes connaissances sur le sujet et souhaitant faire des choses de plus en plus spécifiques, j’ai commencé à coder.
J’ai découvert de nouveaux langages et je pense que ça m’a tout de suite plu car comme en latin, grec ancien ou sanskrit, il y a une logique derrière le code. Même si le code s’apprend (surtout en pratiquant) il y a quelque chose là dedans qui résonnait en moi.
Outre le côté technique, le côté graphique m’a également attirée. Quand j’étais plus petite, j’aimais faire de l’aquarelle, de la calligraphie, du dessin avec des pastels. C’est donc avec un grand intérêt que je me suis tournée vers l’apprentissage de logiciels de retouches ou de créations graphiques.
Le web design regroupait toutes les compétences qui existaient déjà en moi et qui me faisaient vibrer.
Je me suis donc formée intensément à ces technologies et continue encore car j’adore apprendre et dans ce domaine, l’apprentissage ne s’arrête jamais !
En outre comme nous souhaitons continuer l’expatriation avec mon conjoint, je peux exercer mon activité n’importe où. Pas besoin d’attendre qu’un poste se libère dans un lycée. J’aime cette sensation de liberté et d’avoir également le contrôle sur mon métier.

EF : Quels genres de services proposez-vous et à qui s’adressent-ils ?
CB : Je me suis rendue compte que je n’étais pas la seule à m’être posée des questions sur mon avenir professionnel lors de mon expatriation. Beaucoup de femmes expatriées se remettent en question, doutent ou au contraire ont des projets. Certaines ont des hobbies qui prennent tellement d’ampleur que finalement elles se professionnalisent.
A l’ère du numérique, que l’on souhaite faire partager sa passion ou vendre ses services, il est essentiel d’avoir un site internet. Et surtout si on souhaite vraiment avoir l’air Pro, bien construire son site dès le début évite de perdre énormément de temps.
J’aide donc des femmes entrepreneurs expatriées ou non à créer LE site internet qui saura les mettre en valeur et être en phase avec leurs services et leur audience. Je les aide à déterminer leur style pour qu’elles se créent une identité en ligne, une marque reconnaissable au premier coup d’oeil. Je mets en place leur site en utilisant WordPress pour leur laisser un maximum de flexibilité sur leur contenu. J’aspire à créer des sites qui correspondent à la personnalité de ma cliente mais aussi qui s’adressent à leur audience. J’aime que les choses soient belles mais surtout fonctionnelles. Le but étant de faire grandir leur communauté, de se faire connaître en ligne et d’avoir un outil solide pour le faire.
Ma démarche vise à les dispenser du côté technique qui peut-être à la fois chronophage et déconcertant mais aussi à les conseiller pour qu’elles aillent dans la bonne direction dès le début. C’est là je pense que mon côté pédagogique ressort car j’aime écouter, comprendre et expliquer les choses simplement pour que la personne en face de moi se sente à l’aise et comprise.
En plus de mes services, j’écris des articles sur mon blog afin que les femmes qui souhaitent se lancer dans l’aventure du numérique puissent trouver des ressources et des conseils faciles à mettre en pratique.

EF : D’un point de vue personnel mais aussi professionnel, quels avantages trouvez-vous dans la réalisation d’un tel projet ?
CB : D’un point de vue personnel, je suis plus en phase avec moi même. Devoir créer et apprendre sans cesse , cela est très stimulant!
D’un point de vue professionnel, cela me permet d’ajouter une corde à mon arc. J’ai certes un parcours atypique et qui contient deux disciplines diamétralement opposées néanmoins je crois qu’elles se recoupent et elles me permettent de me bâtir un background solide.
Dans tous les cas, ce changement de situation m’a permis de me rendre compte qu’on a tous des capacités et qu’on n'est pas obligé de s’enfermer dans une profession.

EF : Et selon vous, quels sont les inconvénients ?
CB : Les inconvénients c’est que lorsqu’on se met à son compte, il faut savoir tout faire. Donc ce n’est pas le tout d’être doué dans son domaine, mais il faut aussi revêtir plusieurs casquettes. Savoir communiquer, vendre, faire la comptabilité etc. C’est aussi ne pas forcément avoir un revenu régulier tout le temps. La sécurité de l’emploi n’est pas assurée. Néanmoins dans ces inconvénients, j’y vois toujours une force car je n’aurais jamais découvert tout ça si je n’avais pas changé de voie donc même si un jour l’aventure devait s’arrêter, j’aurais énormément appris.
L’autre inconvénient, c’est de faire comprendre à son entourage que non, on n’a pas raté sa vie parce qu’on n’a pas suivi la voie toute tracée par ses études. Le monde professionnel est en plein bouleversement et en tant qu’expatriée on ne rentre pas dans un moule. Il est donc normal de se réinventer professionnellement.

EF : Pensez-vous que l’expatriation rende la gestion de votre projet plus difficile ou au contraire plus facile ? Pourquoi ?
CB : Dans mon cas l’expatriation est ce qui a rendu ce projet possible. L’expatriation pour la conjointe peut signifier avoir du temps pour soi. C’est donc à soi de mettre à profit tout ce temps alloué. En outre, l’expatriation permet d’être avec des personnes qui vivent les mêmes problématiques donc on se sent soutenue, on se sent moins seule et on peut partager nos expériences.

EF: Que conseillerez-vous à d’autres femmes qui s’apprêtent à suivre leur conjoint à l’étranger pour la première fois ?
CB : Si c’est pour la première fois, et si elles peuvent avoir du temps pour elles lors de l’expatriation, je leur conseillerais d’abord de profiter de leur nouvel environnement. Après tout s’implanter dans un nouveau pays peut être déstabilisant donc autant bien connaître son environnement. Inscrivez-vous dans des alliances françaises si vous devez apprendre la langue de votre pays d’accueil, allez à des cafés rencontre, visitez la ville et le pays. C’est ce que j’appellerais la phase d’adaptation.
Ensuite selon les rencontres que vous allez faire, des opportunités vont se créer que ce soit via une association, un club, une activité sportive. Petit à petit vous allez trouver votre place et participer à la vie de votre communauté.
Enfin, n’hésitez pas à proposer vos services aux expatriés qui vous entourent, à vous faire connaître et si vous n’avez pas d’activité, cherchez ce qui vous plairait d’accomplir pendant cette expatriation. N’hésitez pas à vous former aussi. Commencer un blog est également une bonne idée car on ne sait jamais où cela va vous emmener. Je crois aussi qu’il est important de montrer sur votre CV que votre expatriation a été l’occasion de découvrir de nouvelles compétences même si elles sortent du cadre de votre formation initiale.

EF: Quels conseils donneriez-vous à d’autres conjoints accompagnateurs souhaitant développer ou poursuivre une activité professionnelle nomade ?

CB : Trouvez votre idée, celle qui vous fait vibrer. Etablissez un plan d’action sur comment la mettre en place. Demandez vous : Quelle est mon audience ? Que puis-je apporter ? Comment m’y prendre ? Il faut bien sûr un peu de préparation mais surtout lancez-vous ! Étant perfectionniste moi-même je me suis freinée inutilement par moments. C’est dans l’action qu’on apprend le plus. AGISSEZ !

Merci Christelle pour ce partage d'expérience très riche et vos conseils. 
Vous pouvez retrouver Christelle sur son site internet Calliframe, mais aussi sur  Facebook et Twitter

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 
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