Décollage. Atterrissage. Me voilà de retour sur Mars. Voici donc un petit texte inspiré par l'arrivée et/ou le retour dans mon pays d'accueil.
C’est comme le Ying et le Yang, le jour et la nuit, l’amour et la haine. Un jour, je vis sur la planète Terre. Le lendemain, ma vie bascule et je suis sur Mars. Je n’ai plus de repères. Je ne comprends plus les gens autour de moi. Je suis perdue dans la rue.
Sur Mars, je suis parfois prise de panique, d’angoisse ou de peur. Alors, je me raccroche à ce que je connais à travers des objets, des photos, des livres. Je m’isole. Je m’enferme. Je me cache. C’est un cercle vicieux.
A mon corps défendant, je me force à sortir de ma cage air conditionnée et à affronter l’autochtone, même s’il ne comprend pas un piètre mot de ce que je lui raconte. Le martien n’est pas toujours une langue étrangère vivante facile. Progressivement, je respire mieux l’air ambiant, je m’habitue et je peux enlever mon masque de terrienne mécontente.
Je renoue avec la vie, avec autrui et je trouve finalement les martiens et les martiennes plutôt charmants.
Et vous, est-ce que vous avez dejà vécu sur Mars au moins une fois ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.
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