mercredi 31 décembre 2014

Chroniques Shanghaiennes - Décorations des fêtes de fin d'année

Depuis notre arrivée à Shanghaï, nous avons pu constater que dans notre quartier des efforts de décoration étaient faits à chaque célébration chinoise ou occidentale. 


Cette année pour Noël et les fêtes de fin d'année, nous avons droit à cela : 

Jinqiao - Noël 2014

Jinqiao - Noël 2014

Autrement dit, un mélange de Père Noël et d'oeufs de Pâques. Bref, parfois en Chine, il ne faut tout simplement pas chercher à comprendre  !

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

mercredi 24 décembre 2014

Joyeux Noël et bonne année 2015 !

Une fois n'est pas coutume, je vous souhaite la bonne année en vidéo ! Profitez bien de vos vacances de Noël et je vous retrouve l'année prochaine !


Tous mes voeux de bonheur, de santé et de réussite pour 2015.


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mercredi 17 décembre 2014

Une vidéo sur les enfants de la troisième culture ou Third Culture Kids

J'ai écrit plusieurs billets sur ce blog sur les enfants expatriés que l'on nomme aussi les enfants de la troisième culture, en anglais Third Culture Kids


Mes filles sont des TCK, elles le savent. Elles connaissent le terme anglophone. Mais à ma grande surprise, beaucoup d'enfants qui ont le même mode de vie qu'elles ne savent pas toujours de quoi il s'agit, encore moins leurs parents. 
En effet, cette notion est encore assez peu connue en France car il existe peu de livres sur la question en langue française mais les choses évoluent rapidement. En revanche, il existe de nombreux livres sur le sujet en anglais. 
Pourtant, je pense qu'il est essentiel que les enfants eux-mêmes aient connaissance de l'existence de cette notion. Cela peut leur permettre à l'adolescence et au moment du passage à l'âge adulte de mettre des mots sur certaines de leurs difficultés, de mieux comprendre certaines situations inconfortables auxquelles ils sont confrontés.
En faisant mes propres recherches sur internet pour préparer les conférences sur l'expatriation en famille que je réalise à Shanghai, j'ai dégoté cette merveilleuse vidéo qui explique très bien le concept ... dans la langue de Shakespeare ! Elle vaut la peine d'être regardée car elle résume très bien le concept de TCK, les avantages et les challenges que rencontreront tôt ou tard nos têtes blondes, élevées dans des contextes d'expatriation récurrente. 

Je vous encourage à la regarder d'abord seul puis si vous le souhaitez avec vos enfants. 

N'hésitez à faire part de vos réactions et avis dans les commentaires.





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mercredi 10 décembre 2014

De l'utilité de créer un blog en expatriation

expat blogueuse
Je suis une expat blogueuse ;)

J'ai déjà écrit plusieurs billets sur ce blog à propos du ... blogging et de tout ce que cela m'avait apporté sur les plans personnel et professionnel dans le cadre de mes expatriations récurrentes. 


Pour le site Femmexpat, j'ai fait le tour complet de la question. Pour en savoir plus, lisez mon article publié le 12 novembre 2014 sur le site de la femme expatriée francophone, qui s'intitule Pourquoi créer et tenir un blog en expatriation ?

Est-ce que cela vous donne envie de vous lancer ? Si oui, dites-le moi en commentaire et surtout dites-moi pourquoi ?

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation au quotidien. 

lundi 1 décembre 2014

Interview avec Virginie Jocteur, fondatrice d'Optimexpat

Virginie Jocteur, fondatrice d'OptimExpat
Virginie Jocteur

Je reprends aujourd’hui mes interviews d’expat entrepreneur. Vous avez sans doute remarqué qu’ils sont beaucoup moins réguliers qu’auparavant. La raison principale est que je souhaite privilégier des parcours d’expat de qualité en fonction des demandes qui me sont faites mais aussi et surtout en fonction de mes envies et de mon souhait de montrer la diversité des expériences possibles. 


Dans le cadre de ces entretiens, je vous propose de rencontrer une femme expatriée, un expat auto-entrepreneur,  et très souvent les deux en même temps afin de mieux comprendre la vie au quotidien en expatriation et au retour de celle-ci (impatriation). Ces interviews démontrent que l’on peut être une conjointe d’expatrié, se réaliser professionnellement et avancer dans sa vie active. 


Ce mois-ci, j’ai rencontré Virginie Jocteur, fondatrice d'Optimexpat, qui propose des services d’accompagnement professionnel aux conjoints d’expatriés.

Expat Forever : D’où êtes-vous originaire ?
Viginie Jocteur : Je suis originaire de Normandie, mais j’ai beaucoup déménagé en France avant de me stabiliser dans le Nord.

EF : Où vivez-vous actuellement et depuis combien de temps ? 
VJ : Suite à notre expatriation, je suis rentrée dans la région Lilloise en juillet 2013. Dans cette région,  j’ai retrouvé mes contacts et ma famille avec un grand plaisir.

EF : Pouvez-vous retracer brièvement votre parcours d’expatriée?
VJ : J’ai suivi mon conjoint à l’été 2010 pour une expatriation en Roumanie. Nous avons vécu à Bucarest avec nos enfants pendant trois belles années. Notre choix a été de revenir à la fin de la mission plutôt que de la prolonger comme cela nous a été proposé. Cela n’a pas été facile de prendre cette décision, mais nous ne la regrettons pas.

EF : Dans quel état d’esprit êtes-vous partie en Roumanie et avec quels objectifs ?
VJ : J’étais un peu inquiète, car je quittais mon emploi pour devenir « femme au foyer ». J’avais jusque-là toujours travaillé et j’aimais cela ! Mais, j’étais également motivée par cette aventure qui ouvrait selon moi, le champ des possibles et bousculait nos habitudes.
J’ai décidé de prendre des cours de langue roumaine, bien que l’anglais soit très parlé à Bucarest, pour mieux comprendre ce pays et sa culture, à défaut de vraiment m’y intégrer à long terme.

EF : Quelles difficultés avez-vous rencontré lors de votre installation en Roumanie ?
VJ : Me retrouver face à moi-même. La fameuse courbe de l’expatriation… passée la phase de découverte un peu joyeuse, la perte des repères liés à mon activité professionnelle d’avant a été un peu difficile. 
Jusqu’à ce que je trouve les ressources en moi, et que je réalise la chance d’avoir du TEMPS ! J’ai compris que le vrai luxe pour moi, était d’avoir enfin la possibilité de respirer et de penser à mon présent… et mon avenir. J’ai alors décidé de construire mon parcours et de profiter de ce temps qui ne m’était pas accessible auparavant.

EF : Souhaitiez-vous travailler en Roumanie ?
VJ : En arrivant j’y ai pensé, puis, j’ai renoncé. Peut-être par peur de ne pas être à la hauteur… ou par envie de vivre autre chose pendant cette période de vie.

EF : Vous avez créé en 2014 un projet professionnel nomade qui s’appelle Optimexpat. Comment et pourquoi avez-vous été amenée à développer un tel projet ?
VJ : En revenant d’expatriation, j’avais en poche un diplôme Master 2 en Management des Organisations obtenu en juin 2013. Cette formation en e-learning suivie à partir de la Roumanie, m’a permis de faire un stage de six mois en ONG locale. 
Travailler en milieu interculturel et reprendre mes études, m’a aidé à me réaliser et à me dépasser.
Quand j’ai souhaité postuler aux offres d’emploi en France, mon CV était en phase et la période d’expatriation n’y faisait pas un trou de 3 années.
Mais… une idée a germé… j’avais envie (ou besoin), de créer ma propre société. Mon expérience professionnelle de 12 ans en accompagnement professionnel (orientation, recherche d’emploi…), et mon expérience de l’expatriation m’ont alors inspiré ce projet qui est devenu une évidence : proposer des services d’accompagnement professionnel pour les conjoints d’expatriés, qui soient accessibles à distance.
Il y a un vrai besoin dans ce domaine, sachant que la majorité des conjoints quittent un emploi pour aller vivre à l’étranger, et que cela créé des ruptures voire des changements profonds de parcours.

OptimExpat - L'accompagnement au-delà des frontières

EF : Quels genres de services proposez-vous et à qui s’adressent-ils ? 
VJ : Les services que je propose s’adressent aux conjoints d’expatriés qui souhaitent être aidés, pendant ou après l’expatriation, dans leur réflexion sur leur projet professionnel ou sur leurs démarches de recherche d’emploi.
L’accompagnement se fait par rendez-vous fréquents sur skype, et également par les échanges de documents partagés, mails, téléphone… la technologie permet d’effacer la distance, et d’être toujours suffisamment en proximité pour faire du sur-mesure.
Ma démarche concerne les expatriés qui ont besoin de clarifier leurs projets, grâce à un bilan de compétences. Pour cela, je m’appuie notamment sur l’utilisation du logiciel de bilan Transférence, qui a été développé par l’Université de Laval au Québec, et est utilisé par de nombreux centres de formation et cabinets conseils en France.
Elle concerne également les personnes qui vont revenir en France d’ici quelques mois et qui souhaitent anticiper leur retour en préparant leurs outils et méthodes de recherche d’emploi, en fonction du métier et du lieu du retour, préparer les entretiens futurs et surtout valoriser les compétences acquises durant l’expatriation.
J’accompagne aussi les personnes revenues d’expatriation, qui souhaitent être aidées dans la définition d’un projet et dans leur recherche d’emploi. Actuellement, j’accompagne des personnes qui sont revenues en province et ne trouvent pas forcément d’interlocuteur adapté dans leur région. Savoir valoriser la période de vie à l’étranger et aider les personnes à bien se positionner et se valoriser, font partie des atouts des outils que j’ai développé. 

Mes objectifs sont :
  • de permettre aux conjoints d’expatriés de faire des choix de métiers qui les motivent, être plus sûrs d’eux et plus performants dans leurs démarches.
  • de faire évoluer les pratiques de mobilité internationale des entreprises, en améliorant la prise en compte des conjoints.

Les financements de ces services peuvent se faire par les entreprises qui expatrient les familles (dans le cadre des packages conjoints), et également à titre personnel par les particuliers.

EF : D’un point de vue personnel mais aussi professionnel, quels avantages trouvez-vous dans la réalisation d’un tel projet ?
VJ : D’un point de vue personnel, m’investir dans cette activité me donne la possibilité de développer un projet qui est une rencontre entre mon expérience professionnelle et personnelle. Je comprends  les besoins et problématiques rencontrées par les personnes que j’accompagne, et leur propose des solutions professionnelles adaptées. Aider mes clientes à faire émerger des projets qui leur tiennent à cœur, à reprendre confiance et à retrouver un emploi est très motivant et épanouissant. 
Professionnellement, j’ai énormément appris de cette création d’entreprise. Il y a une vraie nécessité à être polyvalent et capable de décisions. J’ai ainsi développé des compétences dans des domaines très variés tels que la communication, le commercial, la gestion… j’ai aussi appris à organiser mon travail sans avoir de cadres fixes tels que des horaires de bureau.

EF: Que conseillerez-vous à d’autres femmes qui s’apprêtent à suivre leur conjoint à l’étranger pour la première fois ?
VJ : Chaque situation est différente, mais le premier conseil que je donnerai à quelqu’un qui s’apprête à partir, c’est de communiquer avec son conjoint. C’est important que cette expatriation soit bien un choix des deux époux, elle implique des tels changements que le dialogue et la compréhension sont primordiales, pour que chacun s’épanouisse et trouve sa place.
Le second conseil, serait de préparer l’expatriation afin de ne pas être trop atteinte par le fameux choc culturel une fois sur place. Quant au retour en France, je conseille aussi de l’anticiper.

EF: Quels conseils donneriez-vous à d’autres conjoints accompagnateurs souhaitant développer ou poursuivre une activité professionnelle nomade ?
VJ : Avoir une activité nomade signifie bien souvent développer son propre business, qui nous suit partout où l’on va. Je leur conseille de se faire accompagner dans cette démarche, car seul on peut vite être dépassé. Du contact et du dialogue avec d’autres professionnels, naissent bien souvent de bonnes idées et les bons conseils.
Il faut aussi se sentir capable de travailler seul. Rares sont les activités nomades qui permettent d’avoir des collègues.

EF : Vous avez créé votre entreprise à votre retour en France. Aujourd’hui, compte tenu de votre expérience, seriez-vous prête à repartir à l’étranger si l’occasion se présentait  à nouveau ?
VJ : Pour le moment notre choix de revenir en France nous convient. L’expatriation nous a nourris et changés, nous ne vivons plus les choses de la même façon qu’avant. Je crois que cela nous a permis de relativiser les tracas quotidiens et donné envie de redécouvrir notre pays et notre culture avec ce regard neuf. Mais, à terme, si une opportunité de vivre à l’étranger se présente nous serons contents de repartir à l’aventure.

Merci Virginie et bonne continuation. 

Vous pouvez aussi suivre Virginie sur la page Facebook Pro d'Optimexpat


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lundi 17 novembre 2014

Une vidéo sur le choc culturel


J'ai déjà parlé de nombreuses fois, sur ce blog et lors de conférences, du choc culturel lors d'une expatriation mais aussi du choc culturel inversé lors d'un retour d'expatriation / impatriation.


En faisant des recherches pour un cours que je fais auprès d'étudiants en Master afin de les préparer à leur séjour d'études à l'étranger, j'ai découvert cette superbe vidéo qui met en image et avec beaucoup d'humour ces périodes de transitions culturelles qui, il faut bien le reconnaître, ne sont pas toujours évidentes à vivre. 
J'ai pensé qu'en ce mois de novembre, cela pourrait être utile à ceux et celles qui se sont installés à l'étranger pendant l'été. Qu'en dites vous ? Où en êtes vous sur cette fameuse courbe en U de l'adaptation culturelle ?



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samedi 15 novembre 2014

Conférence sur les enfants de la troisième culture à Shanghaï


Dans le cadre du cycle de conférences sur l'expatriation en famille au Lycée Français de Shanghaï, je réaliserai et animerai une conférence sur les enfants de la troisième culture (Third Culture Kids en anglais) et les enfants expatriés

Les informations clefs sont les suivantes : 
  • Date : 19 novembre 2014
  • Horaire : 9h00 - 11h00
  • Lieu : Foyer du LFS Pudong
Pour plus de renseignements, écrivez-moi : contact@writerforever.com


Merci de diffuser cette information le plus largement possible.

jeudi 6 novembre 2014

Halloween 2014

Oui, oui, je sais je suis en retard ... mais je ne pouvais pas ne pas partager cela avec vous ... Évidemment, ils ont été mangés depuis belle lurette !

Special thanks to Marcy, JB and Linéa for this very special treat ... We loved them all.










lundi 13 octobre 2014

Shanghaï vue d'en haut

Ça donne envie, hein ? Buildings à perte de vue. That is Shanghaï !


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lundi 6 octobre 2014

Conférence sur la protection sociale en expatriation avec ExpatUnited

S'il y a une chose qui est primordiale lors de votre expatriation,  c'est bien votre santé et celle de votre famille (conjoint accompagnateur, enfant), ainsi que votre et leur protection sociale.


Expat United, le site gratuit d'entraide pour la communauté française et francophone expatriée dans le monde, en partenariat avec Le Petit Journal, le media des français et francophones à l'étranger, organisent un rendez-vous de l'expatriation sur le thème de la santé et de la protection sociale le jeudi 16 octobre 2014 à 15h00, heure française. 

Pour vous inscrire en avance à cette conférence en ligne, merci de remplir le formulaire d'inscription

Ne ratez pas cette occasion unique de vous informer sur cette question essentielle avant votre départ en expatriation.

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mardi 23 septembre 2014

Conférences sur l'expatriation en famille à Shanghai

Cette année, je réalise à nouveau un cycle de conférences sur l'expatriation en famille au Lycée Français de Shanghai (Pudong).


Les objectifs des quatre conférences qui auront lieu tout au long de l'année scolaire 2014-2015 sont :

  1. De présenter l'expatriation sous l'angle particulier de la famille;
  2. D'informer sur les avantages et les défis de l'expatriation en famille;
  3. De conseiller et de donner des ressources sur le sujet pour que les familles concernées puissent aller plus loin dans leur recherche d'information;
  4. De partager ses expériences dans le cadre d'une discussion pour mieux vivre son expatriation.

Les thèmes abordés lors des conférences seront dans l'ordre chronologique les suivants :

  1. Réussir sa transition culturelle et sa nouvelle vie d'expatrié(e);
  2. Les enfants expatriés ou les enfants de la troisième culture;
  3. Le couple et l'expatriation;
  4. Le retour d'expatriation.
La première conférence sur "Réussir sa transition culturelle et sa nouvelle vie d'expatrié(e)" aura lieu demain, mercredi 24 septembre 2014 à partir de 9 h 00. Pour tous renseignements, contactez-moi par e-mail : contact@writerforever.com.

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mardi 16 septembre 2014

Ecriture et expatriation, mon article publié sur Femmexpat

Me revoilà ! Oui, oui, je suis toujours à Shanghai et non, je n'ai pas disparu de la toile. Disons que je ne peux pas être de partout à la fois ! Promis, je reviens tres bientôt de manière régulière sur Expat Forever. 

Pour l'heure, je souhaite partager l'info suivante : Femmexpat a publié très récemment mon article sur les bienfaits de l'écriture en expatriation. Je vous en ai deja parlé et il s'intitule "Six bonnes raisons de se mettre sérieusement à l'écriture en expatriation" et vous pouvez le lire sur le site de Femmexpat tout simplement en cliquant sur le lien du titre que je viens de vous donner. 

Je vous encourage à le partager avec vos ami(e)s expatrié(e)s ou futures expatrié(e)s par e-mail, sur Facebook, Twitter et tout autre réseau social !

Je pense que l'écriture est un merveilleux outil de développement personnel et qu'elle peut être très utile dans toutes les étapes de transition de vie, dont l'expatriation

Merci à toute l'équipe de Femmexpat !

lundi 30 juin 2014

Chroniques shanghaiennes - Shanghai en vert


Shanghai est une ville tres urbanisée, débordante d'énergie et fatiguante. Elle est polluée - j'en ai déjà parlé à ma manière -  mais elle est aussi changeante, surprenante et déroutante. Bref, elle peut donner le tourni. Il faut savoir se ménager et trouver des lieux pour recharger ses batteries. 

En cherchant bien, j'ai fini par trouver un petit havre de paix verdoyant et silencieux (enfin presque !). 

La preuve en photos :



Lieu : Parc du Dong Jiao Compound, Long Dong Road, Pudong.

Et non loin de là ... un petit quartier très chinois le long d'un canal.


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samedi 28 juin 2014

Expatriation et écriture

 Expatriation et écriture
Expatriation et écriture

Aujourd'hui, je partage avec vous un billet que j'ai publié sur le blog de Writer Forever - mon site internet d'écrivain. Il s'intitule Les six bonnes raisons de vouloir se mettre sérieusement à l'écriture en expatriation. 

L'expatriation est une merveilleuse occasion de se réinventer, de s'extérioriser et de laisser parler sa créativité sous toutes ses formes. L'écriture est un moyen parmi beaucoup d'autres de le faire. Dans ce billet, j'explique pourquoi écrire permet de mieux vivre son expatriation

Je vous encourage à le lire que vous partiez vivre à l'étranger pour la première fois ou pour la énième. N'hésitez pas à me faire part de vos réactions en commentaires. 

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lundi 12 mai 2014

Les deux roues à Shanghai

Des photos de deux roues et plus pour la route ... ;))

Version oeuvre d'art
Version recyclage
Version porte frigo
Et pour finir avec de jolies couleurs ...

En version fleuriste
Version fleuriste bis - parce que je la trouve jolie !
Photos de Véronique Martin-Place (merci de demander mon autorisation avant toute utilisation). 

Partageons nos expériences (et pourquoi pas nos photos) pour mieux vivre notre expatriation. 

jeudi 8 mai 2014

Ma rubrique Shanghai en famille dans Le Petit Journal


Le Petit Journal Shanghai a publié jeudi 1er mai 2014 ma rubrique Shanghai en famille. Ce mois-ci, je fais part de ma réflexion sur le choix d'une école à Shanghai et je donne quelques pistes pour choisir celle qui conviendra le mieux.

Merci de partager cet article sur les réseaux sociaux ainsi qu'auprès des personnes que cela pourrait intéresser. 

mercredi 30 avril 2014

Six bonnes raisons de faire ses courses en ligne à Shanghai avec Epermarket

Epermarket
[Ce billet n'est pas sponsorisé]

J’ai toujours eu horreur de faire les courses (alimentaires). À Shanghai, mon premier réflexe, après plusieurs tentatives au Carrefour du coin, a été de trouver la meilleure solution pour me faire livrer mes courses comme je le faisais à Chicago (avec Peapod) ou en France (avec Ooshop et Chronodrive). Apres différentes tentatives auprès de supermarchés en ligne locaux, mon choix s’est arrêté sur Epermarket et voilà pourquoi.


De nombreux produits de qualité

Outre le choix important de produits, ces derniers sont de très bonne qualité, y compris les produits frais (fruits et légumes, produits laitiers). On y trouve de nombreux produits importés français, américains, allemands, italiens, etc …, ce qui permet une réelle variété culinaire. C’est appréciable lorsqu’on fait au quotidien une cuisine familiale. Sur Epermarket, on trouve même des produits bios, halal et du sans gluten ! Bon à savoir, quand certains membres de la famille ont des régimes alimentaires spécifiques. 

Un site multilingue et toujours en amélioration

J’utilise ce site depuis novembre 2012. J’ai donc vu de nombreuses améliorations en tant qu’utilisatrice. Outre le fait que vous pouvez faire vos courses dans votre langue maternelle (anglais, français, allemand, chinois), le site est désormais optimisé pour que vous fassiez vos achats en cinq minutes chrono puisqu’il se rappelle de vos précédents achats et de vos produits favoris au fur et à mesure de vos commandes. Et comme, on achète en général toujours plus ou moins la même chose, le gain de temps est considérable. Enfin, si certains produits ne sont pas disponibles lors de votre commande, cela est clairement indiqué sur le site. 

La livraison

Les créneaux horaires de livraison sont pratiques et respectés : après-midi, fin de journée ou soirée. Si le livreur est en retard, vous en serez informé par SMS. Et il reste possible de changer son horaire de livraison si nécessaire. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est d’être quasiment livré dans ma cuisine et de pas avoir à me battre avec les nombreuses portes, mes multiples sacs et mon caddie à roulettes ! Le livreur s’en charge. De plus, la livraison est gratuite au-delà de 200 RMB d’achat. Pour une famille avec deux enfants, on dépasse largement ce montant à tous les coups ! Finalement, si vous êtes hyper pressé(e) et que vous souhaitez être livre(e) le jour même, vous payerez 20 RMB de plus. 

Les prix et le paiement

Les prix sont les mêmes qu’en supermarché classique. Le paiement peut se faire en ligne ou au moment de la livraison en cash ou par carte. Autrement dit, vous vous évitez une corvée et tout ce qui fait la joie des courses en temps normal mais aussi la spécificité du shopping alimentaire en Chine : la queue, les bousculades, les regards envieux et curieux dans votre caddie rempli, la stupéfaction du client suivant et de la caissière quand ils constatent la note que vous avez à payer, etc…

Le recyclage des emballages

Enfin, ce que j’apprécie le plus, c’est qu’Epermarket soit un Green Eper. Fini les sacs plastiques à ne plus savoir quoi en faire ! Depuis janvier 2014, les courses sont livrées dans de grandes boîtes en carton. J’y recycle le papier, les bouteilles en plastique, en verre, les piles usagées, etc ... Quand mes courses sont livrées dans une nouvelle boîte, je remets au livreur l’ancienne avec tous mes emballages. Le tout part au recyclage. 

Offre promotionnelle

Vous avez envie d’essayer ? Alors rendez-vous vite sur le site Epermarket et profitez de cette offre exceptionnelle pour toute première commande quel que soit le montant que vous dépensez. Vous recevrez ces produits gratuits. Offre valable jusqu’au 31 mai 2014 et sur Shanghai (évidemment). 


Vous souhaitez réagir à ce billet ? Laissez un commentaire. 

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lundi 28 avril 2014

Expat Forever a quatre ans : le bilan

Joyeux anniversaire Expat Forever

Eh oui, quatre ans déjà ! Le 28 avril 2010, je postais mon premier billet sur ce blog. Je ne savais pas alors où je mettais les pieds. Aujourd’hui, je ne regrette vraiment pas d’avoir sauté le pas. Voilà en quelques lignes pourquoi. 

Quatre ans de blogging, c’est beaucoup, surtout quand on sait que la durée de vie moyenne d’un blog est de trois à six mois ! Eh oui, bloguer, c’est du boulot, mine de rien ! Il faut être organisée, trouver des idées de billets, les écrire, les illustrer, etc … Désormais bloguer fait partie de ma vie quotidienne et j’y trouve toujours autant de plaisir. 

Je ne donnerai qu’un seul chiffre : 246. C’est le nombre billets que j’ai publié en quatre ans, celui-ci inclus, soit en moyenne un billet par semaine. Pour certains blogueurs, ce chiffre est ridicule – certains postent tous les jours voire plusieurs fois par jour. Personnellement ce rythme hebdomadaire me convient et me suffit amplement – et à mes lecteurs aussi, je crois !

Ce blog m’a permis d’échanger beaucoup avec la communauté expatriée, tous horizons confondus. Il m’a aussi permis de rencontrer virtuellement et dans la vraie vie des personnes qui aujourd’hui compte pour moi. Bloguer, ne signifie pas rester toute la journée derrière un écran. Tout dépend de ce que l’on en fait. Bloguer permet de se motiver, de se donner des objectifs, de les atteindre et de reprendre confiance en soi. Et en tant que conjoint accompagnateur, on a besoin de cela. Expat Forever a joué ce rôle pour moi, et je sais, grâce à certains commentaires qu’il a pu aider – à son niveau – certaines lectrices. 

Concrètement, Expat Forever m’a aussi permis d’écrire un livre, de faire des conférences sur l’expatriation, d’avoir une visibilité en ligne qui s’est traduite par un article dans le journal Le Monde en juin 2013. Ce n’était pas forcément l’objectif de départ. Non, vraiment pas. J’ai créé Expat Forever surtout pour partager mes expériences, faire comprendre que la vie de conjoint accompagnateur est une très belle aventure à vivre, mais qu’il y a aussi des défis (nombreux) à relever et à gagner. Ce n’est pas « paillettes et champagne » tous les jours. L’idée d’écrire Finding Your Feet In Chicago est venue en faisant ce blog, au gré des messages que je recevais et de mon envie toujours plus grande d’écrire et de partager ce que je savais sur l’expatriation en famille

En résumé, Expat Forever m’a beaucoup apporté et je ne regrette vraiment pas de l’avoir créé. Il m’a emmené sur des chemins inconnus que j’ai découverts avec plaisir et énergie, me rendant plus forte et plus déterminée que jamais. 

J’ai bien l’intention de continuer !

Vous hésitez à créer un blog en expatriation ? Dites-moi pourquoi et j’essaierai de vous convaincre ! 
Ou bien, vous avez créé un blog en expatriation. Alors, dites-moi ce qu’il vous a apporté en commentaire. 

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

Crédit pour la première illustration : Free Digital Photos.

lundi 21 avril 2014

Interview avec Françoise Cléchet-Groleau, experte en gestion de carrière des expatriées

Françoise Cléchet-Groleau

Une fois par mois, Expat Forever vous propose de rencontrer une femme expatriée, un expat auto-entrepreneur ou parfois les deux en même temps afin de mieux comprendre la vie au quotidien en expatriation. Ces interviews démontrent que l’on peut être un conjoint d’expatrié et se réaliser professionnellement. 

Ce mois-ci, j’ai rencontré Françoise Cléchet-Groleau qui est coach et experte en gestion de carrière des expatriées

Expat Forever: D’où êtes-vous originaire ?
Françoise Cléchet-Groleau : Je suis bretonne, c’est mon point d’ancrage. Nous y retournons tous les étés pour retrouver la famille, les cousins. Mais j’ai aussi vécu 16 ans en Alsace, mes trois garçons, nés à Strasbourg, sont des alsaciens. Disons que j’ai une double culture : bretonne-alsacienne ! 

EF : Où vivez-vous actuellement et depuis combien de temps ? 
FCG : Nous sommes rentrés en France en janvier 2014. Depuis trois mois, nous habitons dans l’ouest parisien, le coin où se retrouvent les expats. Nous nous installons pour de bon : nous déménageons dans notre maison cet été. 

EF : Pouvez-vous retracer brièvement votre parcours d’expatriée ?
FCG : Je suis partie avec ma famille vivre cinq ans à Naples et unan et demi à Rome dans la foulée. J’ai aussi vécu un an en Angleterre pendant mes études, mais l’aventure était vraiment différente : j’étais étudiante. 

EF: Quelle est la raison de votre expatriation ?
FCG : Comme beaucoup de femmes, j’ai suivi mon conjoint qui était muté vers Naples puis au siège de son entreprise à Rome. 

EF: Quelles difficultés avez-vous rencontré au début de votre installation à l’étranger ?
FCG : La solitude et l’ennui. Je ne connaissais personne et je parlais très peu italien. La communauté française est réduite à Naples, il n’y avait pas de café d’accueil, ni d’occasion de se retrouver. De plus, mes enfants allaient en bus à l’école américaine.Il ne m’était donc pas possible de bavarder avec les mamans à la sortie de l’école. Du coup, j’ai mis le paquet sur la maîtrise de l’italien, ce qui m’a permis de devenir copine assez vite avec mes voisines du quartier. Puis l’année suivante, plein de familles françaises sont arrivées sur la base de l’Otan de Naples : j’avais trouvé mon gang de copines pour vadrouiller en ville, visiter et rigoler.

EF : Vous avez créé en 2008 un projet professionnel nomade qui s’appelle Graines d’Expat. Comment et pourquoi avez-vous été amenée à développer un tel projet ?
FCG : Au bout d’un an, je tournais en rond. Comme beaucoup d’expatriées, j’avais envie de recommencer à travailler. En France, j’adorais mon activité auprès des personnes, des managers et des équipes : je les aidais à utiliser leurs potentiels, à réussir des transitions, à «conduire le changement» dans leurs équipes. Mais là, du fin fond de l’Italie de sud, comment faire ? J’y ai réfléchi avec deux coachs, Steve Mitten, expert en marketing et Amanda Alexander de Coachingmum, spécialisée dans le coaching des mamans entrepreneurs. C’est ainsi que j’ai décidé de créer Graines d’Expat, pour aider à distance les femmes qui comme moi ne veulent pas renoncer à leur carrière en expatriation. Une activité que je pouvais faire à Naples et qui me suivrais à chaque déménagement. 

EF : Quels genres de services proposez-vous et à qui s’adressent-ils ? 
FCG : La plupart de mes clientes me contactent parce qu’elles s’ennuient en expatriation. Elles en ont assez d’être femme au foyer ou d’être sous-employées dans un poste trouvé sur place faute de mieux. Elles veulent vivre autre chose, travailler, lancer une activité, utiliser leur potentiel laissé en friche. Certaines souhaitent lancer une activité qui les suive, d’autres veulent choisir un job à leur mesure sur place ou au retour en France. 
Je propose un programme complet d’accompagnement : Expat Compétences. Sur une période de quatre à six mois, ce programme propose en alternance des rendez-vous avec moi par téléphone ou Skype et un travail de réflexion à faire tranquillement à la maison. Nous échangeons aussi beaucoup par mail entre les rendez-vous. Je les encourage à valoriser leurs expériences réussies et leurs talents naturels. Nous balayons toutes les possibilités avant de choisir une ou deux pistes plus prometteuses qui débouchent sur du concret : commencer un job qui leur ressemble.

EF : D’un point de vue personnel mais aussi professionnel, quels avantages trouvez-vous dans la réalisation d’un tel projet ?
FCG : Je n’avais pas envie de renoncer à mon métier, je suis passionnée par ce que je fais. J’ai trouvé une formule qui m’a permis de continuer à accompagner des personnes qui cherchaient leur voie, qui voulaient valoriser leur expérience expatriée, tout en développant leur potentiel. Je travaille de chez moi, c’est pratique. J’ai bougé il y a 18 mois pour Rome, j’ai à nouveau déménagé en banlieue parisienne récemment : mon activité me suit ! Comme, j’ai la liberté d’organiser mon agenda, j’ai bien profité de la vie d’expat : visites, cafés avec les copines, cours de cuisine, etc.  C’était un bon équilibre entre mes aspirations à travailler et ma vie expatriée.

EF : Que conseillerez-vous à d’autres femmes qui s’apprêtent à suivre leur conjoint à l’étranger pour la première fois ?
FCG : Prendre le temps ! Retravailler n’est pas forcément la première priorité ! La vie expatriée peut être rude au début, cela demande beaucoup d’énergie pour s’adapter. C’est à la femme de gérer une vie quotidienne, dont elle ne comprend pas les codes. Il lui faudra probablement de six mois à un an pour faire son trou et s’y sentir bien.  
Dès le début de l’expatriation, je les encourage à sortir de chez elles. Elles ont besoin de refaire rapidement un cercle de soutien, de copines, d’autant plus qu’elles sont loin de chez elles. Je conseille donc d’aller aux cafés d’accueil, de suivre des cours de langues, de traîner à la sortie de l’école... autant d’occasion de voir du monde et de se faire des copines.

EF: Enfin, quels conseils donneriez-vous à d’autres conjoints accompagnateurs souhaitant développer ou poursuivre une activité professionnelle nomade ?
FCG : D’être actives ! Cours de langue, de peinture, visites guidées, bénévolat etc .... Faire quelque chose qui plaît vraiment, c’est ressourçant, cela donne de l’énergie, de la confiance en soi. Cela permet de rencontrer du monde, de se créer un réseau sur place. C’est aussi un vrai tremplin pour le retour à l’activité. Cela met en mouvement et puis certaines y trouvent une source d’inspiration pour imaginer une activité professionnelle.

Merci Françoise et bonne continuation.

Vous pouvez aussi suivre Françoise sur sa page Facebook pro.

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

lundi 31 mars 2014

Retour d'expatriation : Qu’est-ce que le choc culturel inversé ?

Retour d'expatriation - le choc culturel inversé 

Le choc cultuel inversé est le choc culturel que l’on traverse lorsque l’on retourne vivre dans son pays d’origine. 

Concrètement, c’est lorsque vous visitez des endroits qui devraient vous être familier mais ne le sont plus, lorsque vous interagissez avec des personnes de votre entourage avec qui vous devriez vous sentir à l’aise mais vous ne l’êtes pas ou encore lorsque vous faites face à des situations que vous pourriez résoudre facilement et simplement mais vous ne le pouvez pas. Autant de situations inconfortables et frustrantes car l’on pense que l’on ne devrait pas les vivre puisqu’on est « à la maison » !

Points communs et différences entre le choc culturel et le choc du retour d'expatriation

Lors d’une impatriation, vous allez revivre exactement les mêmes émotions ambivalentes que lorsque vous êtes arrivés dans votre pays d’expat, sauf que cette fois-ci tout se passe dans votre propre pays. En résumé, vous vous sentez étranger chez vous. Une situation parfois très déstabilisante surtout quand on pense que parce que l’on rentre chez soi, on va forcément se sentir comme un poisson dans l’eau. La chute peut être rude. 

Pour vous rassurer, sachez qu’il existe des points communs entre le choc culturel en expatriation et le choc du retour en France (ou votre pays d’origine). Vous avez déjà vécu le premier, alors préparez-vous à le revivre mais dans un contexte qui cette fois vous sera a priori connu. Les points communs sont les suivants :
  • Il s’agit d’une période d’ajustement et de transition. Gardez donc à l’esprit que vos aléas émotionnels sont temporaires.
  • Il s’agit d’un processus naturel : personne n’y échappe. Ce que vous vivez est donc normal !
  • Il s’agit d’un processus individuel : chaque personne le vivra de manière différente en fonction de son histoire personnelle. 

La principale différence du choc du retour avec le choc culturel vécu lors de l’expatriation est que cette période d’ajustement a tendance à durer souvent plus longtemps - surtout si le retour est définitif - que le choc culturel classique. 

Le choc du retour à un cycle qui lui est propre et on doit passer par différentes étapes pour le dépasser. 

Les phases du choc culturel du retour

Elles sont identiques à celles vécus lors du choc culturel en expatriation :
  • La lune de miel : on redécouvre son pays avec plaisir. Profitez-en, en général, c’est court !
  • La crise, c’est le choc du retour ou choc culturel inversé en tant que tel : cette étape démarre en général classiquement lorsque tous les cartons sont vides, que le conjoint a repris le chemin du bureau et les enfants celui de l’école. On est confronté d’une part à de grand moments de solitudes et de réflexion et d’autre part à des situations d’ordre pratiques que l’on doit résoudre seule. Cette période se caractérise par un moral en dent de scie : d’un côté, on regrette cette vie d’avant, qui sur le moment ne nous satisfaisait pas toujours complètement, de l’autre on est insatisfaite de la situation actuelle. 
  • La période d’ajustement : le début de cette période varie selon les personnes et les situations de retour. Mais le déclic a souvent lieu quand on commence à se sentir à nouveau connecté à son environnement, à sa communauté, lorsque l’on a retrouvé du travail.
  • Puis vient enfin la période d'adaptation : on retrouve un niveau de bien-être normal. 


L’intensité du choc du retour


L’amplitude du choc du retour sera plus ou moins importante en fonction d’un certain nombre de facteurs.
  • Retour permanent ou temporaire : votre état d’esprit ne sera pas le même si vous savez que vous allez repartir (même si c’est dans deux ou trois ans) ou si au contraire vous savez d’ores et déjà qu’il s’agit d’un retour définitif. 
  • Si vous vous êtes particulièrement bien intégré dans la culture locale du pays d’accueil, la tendance serait la suivante : plus l’intégration a été un succès, plus le retour serait difficile.
  • La durée de votre séjour à l’étranger : plus vous êtes resté longtemps en expatriation, plus le retour serait difficile. Pendant votre absence, votre pays et votre entourage (famille, amis) auront changé. Vous ne vous y attendez pas forcément et vous n’y êtes pas non plus forcément préparé. 
  • Les attentes de votre famille : à votre retour, on vous attend de pied ferme et on s’attend à ce que vous et vos enfants passiez du temps avec la famille élargie. Or en expat, on a souvent pris l’habitude, par la force des choses, de vivre de manière rapprochée avec son mari et ses enfants. Il peut y avoir des décalages de ce côté-là. La situation inverse est aussi tout à fait possible. Votre famille et vos amis ont appris à vivre sans vous … et ils ne vous attendent pas forcement à bras ouverts. 
  • Ce sont aussi vos propres attentes, notamment par rapport à votre retour à l’emploi, qui peuvent rendre le retour difficile. Ne soyez pas trop exigeante envers vous-même. Soyez réaliste en la matière et tout ira mieux. 


Et vous, comment avez-vous vécu votre retour d’expatriation ? Comment avez-vous traversé puis dépassé le choc culturel inversé ? Faites part de vos témoignages dans les commentaires. 

Partageons notre expérience pour mieux vivre notre expatriation et/ou retour d’expatriation. 

lundi 24 mars 2014

Comment maintenir les relations entre générations à distance ?

Quand on part en expatriation, toutes les relations interpersonnelles sont transformées, en particulier les relations entre nos enfants et nos parents. Au quotidien, comment continuer à entretenir une relation de qualité alors que l’on se trouve à des milliers de kilomètres ?

Je pense que nous avons toutes tout essayé ou bien nous avons nos solutions préférées : le bon vieux téléphone, le mail, la newsletter mensuelle, le blog privé pour la famille et les amis, Skype, Facetime, j’en passe et des meilleures. 
Toutes ces solutions ont leurs avantages et leurs inconvénients. Personnellement, j’ai connu de nombreuses séances Skype cauchemardesques ou délirantes entre mes filles qui faisaient leur show devant l’écran et leurs grands-parents patients mais légèrement frustrés (sans qu’ils osent le dire) ! Désormais nous utilisons Facetime. Elles ont grandi et sont beaucoup plus calmes devant l’écran quoique … La nouveauté, c’est que les séances doivent être individualisées, sinon bonjour les bagarres !

Dans le cyberspace est apparue une nouveauté en la matière dont j’ai envie aujourd’hui de vous parler. Il s’agit d’un jeu vidéo. Mais pas n’importe lequel. Pixigarden est avant tout un jeu familial, créé pour les grands-parents et les petits-enfants qui vivent éloignés les uns des autres. Autrement dit, pour nos enfants expats et leurs grands-parents. Pixigarden permet de discuter, de jouer ensemble et de s’échanger des cadeaux et des photos, même lorsque l’on n’est pas ensemble.

Pixigarden
Pensé et conçu par Nathalie Paccard, une maman expatrié en Chine et productrice de jeux vidéos, Pixigarden est sa réponse à la difficulté de voir sa fille (et donc aussi tous les nôtres) grandir loin de ses grands-parents. 
Consulter le site internet Pixigarden, pour en savoir davantage. Mais surtout, demandez à vos parents de remplir ce questionnaire (https://fr.surveymonkey.com/s/LJC5WD6), élaboré par Nathalie, afin qu’elle comprenne mieux leurs besoins et leurs envies pour maintenir une relation à distance avec leurs petits-enfants. J’insiste : ce questionnaire est à destination des grands-parents ! Merci donc de faire suivre cette adresse à vos parents. 
Un pixi


Et vous, comment réussissez-vous à maintenir les relations entre vos parents et vos enfants à distance ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

lundi 17 mars 2014

La réponse à la devinette du jour

La semaine dernière, je vous proposais de répondre à la devinette sur mon quotidien d'expatriée à Shanghai


Voici la réponse en photos :

Je vous fais peur , hein ?


Shanghai est une ville de plus en plus polluée, même si son cas reste moins grave que Pékin, Harbin et tant d'autres. Pour vous briefer rapidement, je vous encourage à regarder la vidéo « Chine : comprendre l’ampleur de la pollution en trois minutes », disponible sur Le Monde Planète.

Alors, la Chine, ça vous tente? J'en ai de la chance de vivre ma vie dorée d'expat, hein ? Allez, gardons le sourire et ...
… partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

mardi 11 mars 2014

La devinette du jour

Aujourd'hui, une petite devinette sur mon quotidien d'expatriée à Shanghai

Depuis décembre dernier, j’ai un nouvel accessoire de mode. Il me suit de partout. Il est dans mon sac, bien calfeutré dans un sac ziploc. Le matin, dès que je me réveille, je vérifie si je vais devoir le porter, car je ne le mets pas quotidiennement mais seulement quand c’est nécessaire. Je n’ai pas non plus envie de ressembler tout le temps à Mickael Jackson en son temps ! Mais il faut bien avouer que cet accessoire n’est pas des plus esthétiques. Cependant, un de ses avantages est qu’il me permet de passer complètement incognito, surtout si je le porte avec des lunettes noires et un chapeau. 

Alors, avez-vous deviné quel est cet accessoire ? Laissez vos réponses dans les commentaires. 

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

Sources Illustration : Free Digital Photos

lundi 24 février 2014

Infographie : expatriation et securité

Cette infographie publiée par le journal Le Figaro date peut-être de septembre 2010 mais elle est selon moi toujours d'actualité. Quand on part vivre à l'étranger on est confronté à d'autres codes culturels visibles ou invisibles que l'on se doit d'apprendre une fois sur place, voire même avant. C'est ce qu'on appelle l'apprentissage interculturel. Parmi les codes que l'on ne connaît pas ou mal, il y a entre autres les codes sécuritaires. Il faut par exemple se poser la question de savoir où l'on peut aller ou pas (zones dangereuses, quatiers à risques) et les attitudes à proscrire. Bref, mon objectif n'est pas de vous faire peur, mais il vaut quand même mieux savoir où l'on va, surtout si l'on part en famille. 


Infographie publie initialement dans Le Figaro, le 29/09/2010.

Partageons notre expérience pour mieux vivre notre expatriation. 

lundi 10 février 2014

Un très beau carnet de voyage sur la Chine

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un superbe livre illustré que j’ai découvert dans ma librairie de quartier à Shanghai. Il s’agit de Colours and Characters of China. Sketches and paintings de Lorette E. Roberts


J’ai déjà parlé de ce livre sur un autre blog ou je contribuais régulièrement jusqu’en novembre 2013. Ce billet reprend partiellement cet article publié par ailleurs. 

Cet ouvrage au format paysage, publié pour la première fois en 2004, n’a pas pris une seule ride. Il est composé des dessins de l’artiste qu’elle a réalisé lors de ses voyages en Chine (elle habite Hong Kong). En tournant les pages de ce magnifique journal illustré (ou carnet de voyages), vous découvrirez ou vous vous remémorerez Xi’an et ses guerriers en terre cuite, Pékin et ses monuments historiques (le palais d’été, la cité interdite, la grande muraille, etc …), Shanghai et ses quartiers (la concession française, Xintiandi, le Bund), les villes d’eau (Suzhou entre autres), Macao mais aussi des dizaines de dessins représentant le quotidien de la Chine et ses fêtes traditionnelles. Les couleurs sont éclatantes. Les doubles pages sont de belles surprises.

Personnellement, ce genre d'ouvrage me fait vibrer parce que les dessins sont superbes et les endroits reproduits au crayon, à l'encre et à l'aquarelle me sont quasiment tous familiers. Et puis, comme j'ai aussi l'habitude de tenir des carnets illustrés, ce livre m'inspire et me donne des idées. 

Si vous avez la chance de pouvoir vous le procurer, de le feuilleter et que vous connaissez la Chine, vous vous direz forcément "Mais oui, je connais cet endroit !" ou encore "On s'est baladé ici et on a mangé là". Bref, vous revivrez visuellement la Chine, votre Chine. Les enfants aussi adoreront car l’artiste y a intégré des petits animaux qui se baladent eux aussi au gré des pages. Ils s'amuseront à les chercher et ainsi à découvrir les milles et un détails des dessins. 

Pour vous donner envie de le découvrir voici quelques photos.









A Shanghai, vous pouvez vous procurer ce livre chez Shanghai Book Traders, 554 Biyun Lu, Pudong, Shanghai 201206 ou chez le même libraire mais à l’adresse suivante : 390, Fuzhou Lu, Shanghai 200001.

Et vous, avez-vous découvert des livres illustrés ou des carnets de voyage sur votre pays d’accueil ? N’hésitez pas à partager leurs références dans les commentaires. Partageons notre expérience pour mieux vivre notre expatriation. 

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