lundi 23 septembre 2013

Huit conseils pour réussir sa nouvelle vie d’expat (première partie)

Reussir sa nouvelle vie d'expat

Partir vivre à l’étranger pour quelques années ou plus, fait partie des transitions de vie qu’il ne faut pas négliger, surtout si c’est la première fois que vous vivez une telle aventure. Pour vous aider à faire vos premiers pas dans votre nouvelle vie d’aventurier(e) expatrié(e), voici huit conseils testés et approuvés ! 


Découvrez les quatre premiers aujourd’hui et les quatre suivants, la semaine prochaine !



Si vous suivez ce blog depuis ses débuts, c’est un leitmotiv. Si vous venez d’atterrir pour la première fois sur Expat Forever (au passage, bienvenue !!), sachez qu’il s’agit de mon conseil « number one ». Je l’ai appris à mes dépends. La seule fois où je n’ai pas fait l’effort d’apprendre la langue du pays, mon séjour n’a pas été des plus reluisants. Certes, ce ne fut pas la raison principale, mais avec le recul, je suis certaine que ce choix a contribué à mon mal-être ambiant de l’époque. Je ne vous demande pas non plus de devenir « fluent » en six mois top chrono mais de faire l’effort pour ne pas vous sentir isolé(e) dans un environnement différent. Pensez que par la force des choses, vous allez être seul(e) au tout début alors si en plus vous ne pouvez même pas communiquer un peu avec les locaux, cela ne va pas être facile. La culture d’un pays passe aussi par sa langue. En l’apprenant, vous allez découvrir des aspects inattendus de votre pays d’accueil. 

  • Ne pas juger et comparer …


… avec son pays d’origine ou son ancien pays d’accueil si l’on est un ou une multi-expat. Oui, mais on a tous tendance à le faire notamment dans les premiers temps de son séjour a l’étranger. Si c’est un comportement classique, il est toutefois important de ne pas s’y complaire au risque de s’enfermer dans une logique malsaine et de ne pas voir tous les aspects positifs de l’expatriation. Continuellement juger et comparer peut vous amener à regarder souvent en arrière (votre vie d’avant en France, par exemple) et en période de choc culturel, cela ne peut qu’aggraver la situation. Concentrer vous plutôt sur tous les avantages de l’expat et les découvertes que vous allez faire. 

  • Accepter les différences culturelles


C’est la suite logique du conseil précédent. Rappelez-vous que vous êtes un hôte dans votre nouveau pays d’accueil. C’est à vous de vous adapter, pas le contraire. Cela ne signifie pas non plus que vous devez tout accepter de la culture d’accueil ni renoncer à la vôtre. Mais que vous devez faire preuve de respect, de savoir vivre et d’humilité. Et oui, l’expatriation est une vraie leçon de vie !

  • Ne pas créer les conditions d’un repli sur soi


Il est essentiel de ne pas s’isoler. Pour cela, il faut aller à la rencontre des autres. Il existe de nombreux réseaux d’expatriés français ou francophones à l’étranger. Utilisez-les comme point d’ancrage. Vous aurez sans doute l’impression de vous éparpiller au début. Mais ceci est normal : il faut prendre la température et déterminer vos affinités en fonction de vos centres d’intérêts afin de reconstituer un réseau qui vous corresponde. 
En plus de ne pas créer les conditions d’un repli sur soi, je pense qu’il faut aussi éviter de créer les conditions d’un entre soi. Nous avons tous tendance – et c’est bien normal – à vouloir rencontrer des compatriotes. On nous y pousse même parfois sans qu’on le demande. Ou que vous soyez, la communauté expatriée est accueillante, diverse et pleine de ressources. Elargissez votre horizon, pensez global. Car comme j’ai l’habitude de le dire : l’expatriation, c’est comme un train, elle peut en cacher une autre. Constituez-vous dès maintenant un réseau international. On ne sait jamais de quoi demain peut être fait. Vos relations d’aujourd’hui vous serviront lors de votre prochaine expatriation.

Et vous qu’en pensez-vous ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

3 commentaires:

  1. J'ai reçu récemment un mil d'une expat en partance qui critiquait déjà tout an l'avance : je lui ai répondu à peu près ce que tu as écrit ... J'ai urtoyt été étonnée par sa négativité ... Sinon, ce ue tu dis est vrai sur le fait de ne pas s'isoler ... Mais parfois, il n'y a pas de réseau francophone ..

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    1. Merci Isabelle pour ton commentaire. Si on a pas envie de partir, on est dans le negatif. Partir n'est pas facile : on sait ce qu'on quitte et on ne sait pas ce que l'on va trouver. C'est la grande inconnue. Je peux comprendre la reaction mais il ne faut pas que cela dure trop longtemps ou que cela prenne de trop grande proportion sinon c'est l'echec assure.
      A tres bientot sur le web !

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    2. désolée il y a des mots incompréhensibles dans mon message précédent. J'ajouterai aussi le mental joue beaucoup : on peut arriver au paradis et ne rien voir si on est en période down, mais si on est plus forte, on peut supporter des situations bien plus difficiles en sachant trouver en soit des ressources .. ce n'est pas forcément évident..

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