dimanche 19 septembre 2010

Petite Souris versus Tooth Fairy

"Tooth Fairy Time" par Susan Magsamen.
Photo Copyright © VMP - Expat Forever
Septembre 2010.

Ma fille de 7 ½ vient de perdre sa troisième dent de lait. Vous vous demandez sûrement ce que vient faire un tel événement sur mon blog ? Eh bien figurez-vous, que la petite souris n’existe pas aux Etats-Unis. Mais alors, ils font comment les petits américains ???

En France, c’est la petite souris qui vient chercher la dent perdue cachée sous l’oreiller. Oui, mais voilà, aux Etats-Unis, ce n’est pas la petite souris. Trop dur pour elle de traverser l’océan à la nage ou bien peut-être que par ici le fromage n’est pas assez savoureux. Alors, elle a mandaté la « Tooth Fairy » (la fée de la dent). Ici aussi, les enfants placent leur quenotte sous l’oreiller ou tout près de leur lit. Pendant la nuit ou au petit matin, la fée vient ramasser la jolie petite dent et laisse un trésor à la place (des dollars, un crayon à papier, des autocollants, etc. …). Il parait que la fée collectionne les dents des petits enfants pour se construire un château. Il doit être sacrément grand et toujours en construction …
En classe, la perte d’une dent de lait est un événement d’une haute importance. La maîtresse reporte sur un tableau en forme de dent le nombre de quenottes tombées pour chaque enfant tout au long de l’année. Parfois, une dent est perdue en classe, c’est le grand événement de la journée … et la maîtresse vous tend royalement la relique de votre princesse dans un immense sac en plastique de congélation bien fermé, histoire de ne pas la perdre. 
A l’occasion de son 6ème anniversaire, ma fille a reçu en cadeau de la part de l’un de ses petits copains un livre intitulé, « Tooth Fairy Time » de Susan Magsamen. Il s’agit en fait d’un coffret contenant en plus du livre : 
- un coussin en forme de dent afin d’y mettre la dent perdue.
- des fiches pour y reporter les dates à laquelle chacune des dents sont tombées et ce que l’enfant a reçu en retour. 
Le tout permet de mieux appréhender ce passage de la vie parfois effrayant pour les enfants. 

samedi 18 septembre 2010

Robin Pascoe - Successful Living Abroad

Robin Pascoe, l’expert en expatriation, vient de lancer une série de conférences sous forme de vidéos intitulés “Successful Living Abroad”.

Vous pouvez les regarder soit sur son site web soit sur sa chaîne You Tube.
Je vous recommande vivement de visionner ces conférences en ligne si vous êtes une conjointe accompagnatrice, une mère de TCK, si vous avez transféré votre mariage à l’étranger ou si vous avez récemment vécu une impatriation (retour dans votre pays natal). 
Je suis une grande fan de Robin et ses livres m'ont beaucoup aidé notamment lors de ma dernière expatriation aux Etats-Unis avec deux jeunes enfants. 

Merci Robin pour cette fantastique idée de conférences en ligne !!

mardi 14 septembre 2010

Les uniformes scolaires

La rentrée a eu lieu ! Et avec elle, s’est enfin terminée la période des préparatifs et des multiples achats nécessaires à la reprise des activités de nos chères têtes blondes. Sauf qu’ici, aux Etats-Unis et en particulier à Chicago, certaines écoles publiques et privées font porter l’uniforme à nos chéribibis. Donc, en plus des cartables, classeurs et autres cahiers à spirales, c’est la garde robe entière de nos loulous et louloutes qu’il faut revoir. Car, pendant l’été, ils ont eu la bonne idée de grandir et plus rien ne leur va ! Voici donc ce que je pense de l’uniforme et ce que toute « parfaite » maman expatriée aux Etats-Unis se doit de savoir à ce sujet. 

Lorsque j’ai appris que mes filles allaient porter l’uniforme, j’étais un peu réticente. Je trouvais cela complètement démodé. Mais, je n’ai pas eu le choix. Cela faisait partie des règles de l’école que nous pensions être la mieux adaptée à nos filles. Apres quelques semaines d’école, j’étais conquise et pour rien au monde je ne retournerais en arrière. Voici pourquoi :
  • C’est pratique et cela fait gagner un temps fou le matin. Le choix étant limité à trois couleurs, bleu marine (pantalon, jupe, robe et veste), bleu ciel ou blanc pour les hauts (polos ou chemisiers à col), mes filles ne passent plus 3 heures devant leurs armoires à changer 10 fois d’avis sur leurs tenues du lendemain … et moi je n’y perds plus ni mon latin ni mes cheveux !!!
  • Les marques et la pression du look ne rentrent pas dans la cour de recréation dès le plus jeune âge et c’est tant mieux. Il y a une uniformisation des looks qui efface de facto les origines sociales. Tout le monde s’habille de manière identique dans ce lieu précis qu’est l’école. La pression du look et le regard des pairs sur son apparence est moins forte. Tout le monde se sent plus à l’aise dans ses baskets, les enfants et les parents. 

Ce qu’il faut savoir :
Toutes les écoles de Chicago ne font pas porter l’uniforme à leurs élèves. Il s’agit d’une prérogative qui est propre à chaque école. Ainsi certaines écoles publiques imposeront un uniforme et pas certaines écoles privées. Lorsque vous prospectez pour une école, il vous faut demander s’il y a un code vestimentaire ou pas. 
De plus, la rigueur avec laquelle est imposé le port de l’uniforme varie d’une école à l’autre. Dans certaines, il s’agira juste d’un code vestimentaire avec trois couleurs et quelques interdits. Pour d’autres, cela sera plus strict et un calendrier vestimentaire sera imposé : les filles seront toujours en robe avec des chaussettes hautes bleues marines !

Quelques conseils pratiques :
  • Bien se renseigner au moment de la recherche de l’école sur les coutumes vestimentaires : existe-t-il un code vestimentaire rigoureux, quel est-il ?
  • Si c’est le cas, prévoir un budget « Uniforme » en plus des autres coûts générés par la scolarisation. 
  • Lors des achats d’uniformes, prévoir pour l’année entière et les différentes saisons car l’on trouve principalement des produits de ce type en août et en septembre puis plus du tout le reste de l’année, sauf auprès de sites internet ou de revendeurs spécialisés. 

Où acheter et trouver des uniformes ?
Vous trouverez des uniformes au mois d’août et de septembre dans des grands magasins tels que Target, Kohls, Gap, Sears, etc. … Mais très peu le reste de l’année. Si vous ne pouvez pas stocker des vêtements pour toute l’année scolaire et les différentes saisons, vous pouvez toujours commander sur internet auprès de compagnies de vente par correspondance comme Landsend, French Toast ou Dickies

Et vous, vos enfants doivent-ils porter l’uniforme dans votre pays d’expatriation ? Qu’en pensez-vous et qu’en pensent-ils ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

lundi 13 septembre 2010

Third Culture Kids. The Experience of Growing Up Among Worlds

Une fois par mois, Expat Forever vous propose une critique sur un ouvrage traitant de l'expatriation. Ce mois-ci, il s'agit du livre de David C. Pollock et Ruth E. Van Reken, intitulé "Third Culture Kids. The Experience of Growing Up Among Worlds", publié aux éditions Nicholas Brealey Publishing en 2001.

On m’avait recommandé de lire ce livre. J’ai un peu pris mon temps avant de l’acheter. Mais une fois que je l’ai commencé, je n’ai plus pu le lâcher. Je l’ai lu d’une main, la seconde servant soit à surligner les passages essentiels soit à attraper un paquet de mouchoirs. Car lire l’ouvrage de Pollock et Van Reken, c’est comme tenir un miroir : les auteurs vous renvoient votre propre histoire familiale, passé et présente voire même future. Les nombreux témoignages de TCK renforcent ce sentiment d’empathie.
Apres avoir défini ce que recouvre la notion de « Third Culture Kid », les auteurs examinent en profondeur dans une première partie les caractéristiques de l’expérience TCK et ses conséquences sur le développement de l’enfant, de l’adolescent puis de l’adulte. Cette partie de l’ouvrage s’adresse d’une certaine manière directement aux enfants de la troisième culture. En lisant ces pages, ils comprendront mieux leurs dilemmes, leurs questionnements et leurs conflits internes. 
La deuxième partie de l’ouvrage est une série de conseils visant à mettre à profit cette merveilleuse expérience qu’est celle des TCK. Ces derniers, leurs parents, les TCK devenus adultes, leur entourage familial et amical y trouveront une mine de conseils et de solutions pour mieux se comprendre ou aider ceux qui leur sont chers. 
Ce livre sera donc d’une aide inestimable pour les enfants de la troisième culture et leurs parents mais aussi et surtout pour les professionnels du secteur de l’expatriation et les entreprises ou organisations qui envoient leurs employés et leurs familles vivre à l’étranger. 

Cette critique a été publiée pour la première fois sur Writer Forever, le 14 juin 2010.



Et vous, avez-vous lu ce livre ? Qu'en avez-vous pensé ? Sa lecture vous a-t-elle aidé ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.
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