mercredi 28 septembre 2011

Du nouveau sur Expat Forever !


La semaine dernière, j’ai retravaillé le look de mon blog par petites touches. Comme je ne sais pas si vous l’aviez remarqué, j’en profite pour faire un arrêt sur image.
  • Après de longues tergiversations, je me suis enfin décidée à mettre une photo de moi dans la page « Qui suis-je ? » Vous savez donc désormais qui est derrière le clavier !
  • J’ai revu et corrigé ma page "liens" qui s’appelle maintenant « Blogroll ». Pour chaque site internet ou blog, vous trouverez une description de ceux-ci en une phrase ou quelques mots. 
  • La colonne de gauche a été simplifiée. Il vous est desormais possible de vous inscrire au blog en laissant votre adresse électronique afin de recevoir mes billets directement dans votre boîte mail. 
  • Et enfin, j’ai créé une page Facebook où vous pouvez suivre les aventures du blog et de Writer Forever (ma micro-entreprise) mais aussi toutes les infos que je trouve sur des thèmes qui me tiennent à cœur comme : l’expatriation (et tous les sous thèmes que cela implique), le voyage et l’écriture. Alors rendez-vous sur ma page Facebook et cliquez sur « J’aime » ! Merci.


Tous vos commentaires sont les bienvenus ! A bientôt sur Expat Forever !

lundi 26 septembre 2011

Interview d'expat : rencontre avec Laurence Galambert d'Easy Social Media


Laurence Galambert
Easy Social Media

Une fois par mois, Expat Forever vous propose de rencontrer une femme expatriée, un expat entrepreneur ou parfois les deux en même temps afin de mieux comprendre et d’appréhender la vie au quotidien en expatriation. Ce mois-ci, j’ai rencontré Laurence Galambert, une française expatriée à Rochester dans l’Etat de New York depuis un an. Elle vient de créer le site fort utile Easy Social Media.

Expat Forever : D’où êtes-vous originaire ?
Laurence Galambert : Je suis une parisienne pure souche! 

EF : Où vivez-vous actuellement et depuis combien de temps ? Est-ce votre premiere expatriation ? 
LG : Actuellement je vis aux USA, à Rochester plus précisément. Je suis arrivée il y a près d’un an dans cette “petite ville” américaine d’1 millions d’habitants tout au nord des Etats-Unis, à la frontière avec le Canada. Rochester est tristement reconnu pour son taux d’enneigement record...

EF : Dans quels autres pays avez-vous déjà vécu ?
LG : C’est ma première véritable expatriation. 

EF: Quelle est la raison de votre expatriation ?
LG : J’ai suivi mon futur mari, tout simplement ! EN réalité, nous avions toujours eu ce projet de partir quelques années en expatriation pour découvrir une nouvelle culture, sortir de notre routine et vivre une petite aventure. L’occasion s’est présentée de partir aux USA, mon conjoint ayant l'opportunité d’y être transféré, nous avons sauté sur l’occasion. De mon côté, ayant la double nationalité franco-américaine (grâce à ma mère !) j’étais ravie d’avoir l’occasion de vivre dans ce pays ou j’ai également mes racines. Autre avantage, ma nationalité me permet d’y travailler sans problèmes de visas.

EF: Quelles difficultés avez-vous rencontré au début de votre installation aux Etats-Unis ?
LG : A notre arrivée, nous étions grisés par la découverte. Tout était nouveau pour nous et malgré le rythme effréné imposé par l’arrivée dans un nouveau pays, nous avons véritablement prit plaisir à nous acclimater et nous avions de l'énergie à revendre. Ce n’est que deux mois plus tard, lorsque nous avons emménagé dans notre maison définitive que nous avons été un peu submergés par les problèmes d’ordre logistique... la fatigue aidant et l’enthousiasme de la découverte un peu estompé, il y a eu un passage un peu difficile, pour nous comme pour les enfants.

EF : Vous avez créé en 2011 le site Easy Social Media. Comment et pourquoi avez-vous été amenée à développer un tel projet ?
LG : J’étais responsable marketing dans une société de grande consommation avant de démissionner pour vivre à Rochester. Lorsque je suis arrivée, j’ai compris qu’il ne serait pas évident de trouver un emploi dans mon domaine. Mais il était inconcevable pour moi de rester sans activité professionnelle. J’ai donc fait le choix de lancer ce site pour à la fois me démarquer et mettre en avant mes compétences mais également continuer à développer mon expertise marketing en m’inspirant de l’avance des américains sur l’utilisation des réseaux sociaux et du webmarketing. Le principe de mon site est simple, j’apprends, vous apprenez, nous apprenons.

Easy Social Media
EF : Quels genres de services proposez-vous ? Sur le moyen – long terme, comment souhaitez-vous faire évoluer ce projet ?
LG : Easy Social Media a pour but d’aider les entrepreneurs à utiliser les réseaux sociaux et outils webmarketing pour promouvoir leurs services sur internet. Via mon blog, je propose des tutoriels simples et pratiques pour que Facebook, Linkedin, Twitter et blogs deviennent des alliés dans la conquête de nouveaux clients. 
A moyen terme, je souhaite proposer des modules de formations en ligne pour accompagner mes clients dans leur apprentissage. Mon objectif est que tout entrepreneur puisse se sentir à l’aise avec les réseaux sociaux et les utilise de façon optimale sans y passer des heures.
Je proposerai également des séances de coaching individuelles afin de répondre aux attentes spécifiques de chacun.

EF : D’un point de vue personnel mais aussi professionnel, quels avantages trouvez-vous dans la réalisation d’un tel projet ?
LG : D’un point de vue personnel je m’épanouie dans la création de ce projet qui me ressemble. L’entreprenariat est un challenge, mais il offre une véritable diversité dans les missions abordées et vous oblige à vous dépasser pour tirer le meilleur de vous même. C’est un véritable travail de connaissance de soi! 
D’un point de vue professionnel, j’ai apporté une nouvelle corde à mon arc en terme de marketing mais j’ai également développé des compétences propres à la création d’entreprise: créativité, indépendance, audace, sens commercial...

EF: Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre vie d’expatriée et pourquoi ?
LG : J'apprécie l’ouverture que cela m’a apporté. La découverte d’une nouvelle culture m’aura permis de relativiser, de m’enrichir, d’élargir ma palette. L’expatriation c’est également être constamment en dehors de ces zones de confort, c’est épuisant, vous êtes obligés de vous réinventer, mais je n’ai jamais autant appris! 

EF : Qu’est-ce que vous détestez le plus dans ce mode de vie et pourquoi ?
LG : Deux choses: le côté éphémère et l’incertitude quant au lendemain. 
Le côté ephémère: pour moi, l’expatriation n’a qu’un temps, il est donc très difficile de véritablement “s’ancrer” et faire des projets à long terme. Par exemple, quelque soient les efforts que l’on fait pour s'intégrer dans la communauté, nous savons que nous n’allons pas rester et les gens aussi, ceci rend beaucoup plus difficile la création de véritables liens avec les personnes sur place. 
Et puis l’incertitude, comme nous sommes de passage...à peine arrivés, et il faut rapidement anticiper la prochaine étape....Que d’énergie dépensée!

Q: Que conseillerez-vous à d’autres femmes qui s’apprêtent à suivre leur conjoint à l’étranger pour la première fois ?
LG : De ne pas sous-estimer la difficulté d’une expatriation. Il est préférable d’être bien préparé et d’anticiper une période de six mois d’adaptation. Le rôle de la femme est crucial, c’est le ciment de la famille, elle veille à ce que tout le monde s’acclimate au mieux, gère la logistique de l’installation... bref, ce n’est qu’une fois que tout le monde est confortablement installé qu’elle peut véritablement s’occuper d’elle. Cela est vrai professionnellement comme personnellement. Compter six mois avant d’être véritablement efficace dans une recherche d’emploi par exemple ! Mais ça vaut le coup !

Merci Laurence et longue vie à Easy Social Media !

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vendredi 23 septembre 2011

Pistes, solutions et conseils pour la recherche d’emploi du conjoint accompagnateur en expatriation


Après mon billet sur les défis de la recherche d’emploi du conjoint accompagnateur, je tente dans celui-ci d’apporter des solutions et vous propose quelques pistes concrètes. 

Quelques conseils de base :

  • Anticiper, anticiper, anticiper toujours et encore !
  • Oui, j’ose encore le dire : apprendre la langue du pays. C’est la meilleure solution pour rencontrer d’autres personnes qui sont dans la même situation que vous, vous créer un réseau d’amis qui non seulement vous soutiendra au début mais qui peut aussi par la suite être une source d’information sur les us et coutumes en matière de recherche d’emplois localement. 
  • Saisir les opportunités professionnelles ou savoir se les créer : on ne va peut-être pas vous proposer immédiatement le job de vos rêves, alors il faut savoir attendre tout en étant active. Avec l’expatriation, j’ai appris la patience, la flexibilité et la persévérance. Même un petit boulot de quelques heures peut permettre de sortir de chez soi, de rencontrer des gens et donc de remonter le moral. Et puis, quand l’heure sera venue de faire votre CV, vous pourrez toujours faire le tri au sein de ces différentes expériences. L’important, ce sont les compétences acquises, peu importe le contexte de l’expérience (bénévolat, associations de français, écoles des enfants …). 
  • Dans le cadre d’une recherche d’emploi en expatriation, il y deux questions récurrentes auxquelles les conjoints accompagnateurs doivent de préparer: Qu’est-ce qui vous a amené dans notre beau pays et pour combien de temps ? La première, on peut y répondre facilement puisqu’en général c’est pour suivre son partenaire. Pour la deuxième, je conseillerai de rester vague sinon cela peut être rédhibitoire (croyez-moi, c’est du vécu !). Je pense que la durée du séjour à l’étranger ne doit pas intervenir dans le recrutement. Dans ce cas, c’est la loi du marché de l’emploi qui s’applique. Après tout, si un local est recruté, il est tout à fait possible qu’il reste moins longtemps dans le poste que vous. 
  • Si vous êtes une multi-expat ou comme je les appelle une « serial expat », créez une activité portable et mobile basée sur vos motivations personnelles. C’est l’aventure dans laquelle je me suis lancée depuis 2009. 

Enfin, quelques sites pour vous aider dans votre recherche en amont de votre expatriation : 


L’objectif de cette fondation est de développer l’accès au marché de l’emploi aux conjoints accompagnateurs en facilitant l’octroi de permis de travail, en faisant améliorer la législation des pays d’accueil. Je vous conseille notamment de visiter leur page lien qui en fonction du pays fait un état des lieux de la situation. 

Partnejob est une base de données mondiale dont les entreprises qui en sont membres peuvent mettre en ligne leurs offres d’emplois. Parallèlement, les conjoints de leurs employés peuvent y poster leur CV, consulter et poser leur candidature aux offres d’emplois de toutes les entreprises membres de ce réseau. Les entreprises paient une adhésion pour pouvoir utiliser ce service. Les conjoints peuvent y accéder par le biais d’un mot de passe qui leur ai donné par l’entreprise de leur conjoint à partir du moment où celle-ci est membre. Pour continuer à bénéficier de ce service, le conjoint doit rester actif dans sa recherche d’emploi en visitant et en mettant à jour son CV au moins une fois tous les six mois sur une période de 18 mois. 


Dualexpat est un « club d'entreprises ayant des salariés en situation de mobilité internationale, qui souhaitent apporter aux intéressés et à leurs conjoints un support concret, notamment pour répondre aux situations de double carrière, en pariant sur les synergies nées de la mise en commun de moyens, idées, initiatives et opportunités. » (Source : site Dualexpat). Les entreprises adhèrent à Dualexpat puis transmettent au conjoint du salarié un mot de passe pour accéder à l’ensemble des services. Une adhésion individuelle, c’est-à-dire pour les personnes non sponsorisées par une entreprise membre, est possible notamment par le biais des programmes en ligne (e-pack mobility, e-services, e-coaching). 


Ces accords ont été signés en décembre 2001. « Cette convention permet au salarié d’une entreprise signataire dont le conjoint ou le partenaire (PACS) est envoyé en expatriation par une autre entreprise également signataire, de bénéficier d’un congé sans solde destiné à lui permettre de quitter son pays d’origine sans obligation de rompre son contrat de travail. A ce jour, 28 grandes entreprises ont signé cet accord pour faciliter la mobilité internationale de leurs collaborateurs. » (Source : site internet des accords Cindex)

Bonne recherche !

Et vous quels autres conseils donneriez-vous ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

Crédit Photo : Free Digital Photos

mercredi 21 septembre 2011

Les défis de la recherche d’emploi du conjoint accompagnateur en expatriation


Comme promis il y a deux jours, voici mon second billet sur le thème de l'emploi du conjoint expatrié


Il existe quatre principaux défis ou obstacles à la recherche d’emploi lorsque l’on est conjoint accompagnateur : 
  • Le permis de travail : tout conjoint accompagnateur souhaitant continuer à travailler à l’étranger doit se poser urgemment les questions suivantes : suis-je autorisé(e) à travailler dans mon futur pays d’accueil ? Est-ce que mon visa m’y autorise ou non ? Si cette question n’est pas valable dans le cadre de l’Union Européenne pour les ressortissants de celle-ci, elle l’est évidemment en dehors. Avant de dire oui, à votre conjoint (ou plutôt à sa DRH), explorer avec lui (et dans la mesure du possible avec sa DRH) quelles sont les options envisageables. 
  • La connaissance de la langue du pays d’accueil : même si vous êtes autorisé(e) à travailler en Pétaouchnoquie, parlez-vous suffisamment bien le Pétaouchnoquais pour pouvoir décrocher un emploi correspondant à vos compétences ? Comme j’aime à le répéter sur ce blog, apprendre la langue du pays d’accueil est indispensable pour bien s’y intégrer. Mais pour y travailler, il vous faudra atteindre un bon niveau et cela demande du temps. Il faut parfois plusieurs années pour acquérir un niveau permettant de trouver du travail, ce qui ne colle pas toujours avec la durée des contrats d’expatriation. Pour résumer, c’est juste quand votre niveau en Pétaouchnoquais est à peu près potable, qu’il faut partir. A titre d’exemple, j’ai pris neuf mois de cours intensifs de Norvégien et c’est seulement au bout de deux ans que j’ai trouvé un emploi à plein temps mais pas dans le secteur auquel je me destinais initialement. 
  • La reconnaissance des diplômes : certaines formations sont difficilement exportables et il est difficile d’obtenir des équivalences. Les conjoints expatriés doivent souvent refaire une formation voire parfois carrément refaire leurs études. Si cette option est valable pour ceux qui s’expatrient définitivement dans un pays, elle n’est pas envisageable pour ceux qui changent de pays régulièrement. 
  • Des opportunités d’emplois limitées et la concurrence locale sont les derniers défis. Même si vous êtes autorisé(e) à travailler, que vous parlez la langue du pays et que vos diplômes sont reconnus, il n’en demeure pas moins que vous devrez faire face à la concurrence locale, qui dans le cadre de la crise économique actuelle, peut etre forte. Si le taux de chômage est élevé, comme c'est par exemple le cas aux Etats-Unis en ce moment, un employeur sera tout de meme plus tenté de recruter un compatriote que vous. Enfin, c'est ce que je pense (là, j'aimerais bien avoir vos avis!!!)
Evidemment dans la pratique, il y a toujours des opportunités qu’il faut savoir saisir. Mais il faut aussi avoir conscience des difficultés auxquelles on peut être confronté(e) pour mieux s’y préparer. Dans ce billet, je ne fais donc que dresser un état des lieux de la situation compte de tenu de ma propre expérience et de celle de conjoints que j’ai pu rencontrer. Mais haut les cœurs ! Car mon prochain billet traitera des pistes et des solutions à mettre en place dans le cadre de la préparation d'une recherche d’emploi en expatriation. 

A suivre …

Et vous, quels défis avez-vous rencontré dans votre recherche d’emploi à l’étranger ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

Credit photos : Free digital Photos

mardi 20 septembre 2011

Expatriation et emploi du conjoint accompagnateur


Lorsque je suis partie pour la première fois en expatriation en 1999 en Norvège pour suivre celui qui n’était pas encore mon mari, je ne me suis pas trop posée la question de savoir ce que j’allais faire là-bas. Tout simplement parce que j’entamais ma dernière année de doctorat en Sciences Politiques et qu’il fallait que je termine de rédiger ma thèse. 

Que je sois en France ou en Norvège pour le faire ne faisait pas une grande différence. J’avais finalisé mes recherches et j’emportais avec moi tout mon matériel empirique. Je n’avais donc plus qu’à terminer ce long labeur entamé trois ans auparavant. Et puis, la rédaction ne me faisait pas peur, au contraire, c’était une étape libératrice ! C’est seulement dix mois plus tard que j’ai vraiment été confrontée à la réalité : qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire en Norvège avec un doctorat en Sciences Politiques alors que je baragouinais tout juste la langue locale? Bien sur, j’avais des projets et des idées. Mais mon choix personnel de vivre à l’étranger avait remis en cause mon projet professionnel initial. Il allait falloir que je m’adapte pour concilier ce mode de vie de « serial expat » (un déménagement à l’international tous les trois ans) et ma volonté de travailler. 

L’emploi du conjoint accompagnateur est un sujet crucial non seulement pour les intéressés mais aussi pour les entreprises qui expatrient leurs salariés, car cette question conditionne souvent les départs à l’international. En effet, bon nombre de couples refusent une telle expérience car l’un des membres du couple doit renoncer à son emploi. Ainsi selon une étude réalisée par Permits Foundation (1) en 2008 auprès de conjoints ou partenaires accompagnateurs, « environ 25% de salariés auraient dans le passé refusé un poste à l’étranger (22%) ou mis fin à leur contrat (7%) à cause de préoccupations liées à l’emploi ou à la carrière de leur conjoint ». Et le rapport de préciser que ceci ne serait que la partie émergée de l’iceberg puisque lors de l’enquête n’ont été interrogés que des conjoints accompagnateurs alors en poste à l’étranger. 

L’emploi du conjoint accompagnateur est vous l’aurez compris un sujet qui me tient à cœur, car il est au centre de la problématique de l’expatriation. C’est la raison pour laquelle j’entame une série de billets sur ce thème. Quels sont les défis à relever, les pistes à explorer et les solutions à mettre en place. Vos commentaires, réflexions et témoignages seront les bienvenus ! A suivre ...

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mercredi 14 septembre 2011

Cinq conseils pour bien commencer son expatriation


Les enfants ont fait leur rentrée scolaire la semaine dernière. Vous avez presque terminé de vider les derniers cartons. Vous commencez à pouvoir souffler un peu. Alors voici quelques conseils d’une maman expat qui a déjà roulé sa bosse sur trois continents ces dix dernières années. 

  • Conseil numéro 1 : Vous avez trouvé un très joli logement. Maintenant ne négligez surtout pas l’importance de la décoration et des finitions. C’est principalement vous, la conjointe accompagnatrice, qui allez passer un maximum de votre temps à la maison. Alors il faut que vous vous y sentiez bien, surtout si vous habitez dans un pays où les hivers sont longs et froids. Faites-moi confiance, j’ai vécu trois hivers norvégiens et dans quelques mois je vivrai mon quatrième hiver à Chicago (l’année dernière, nous avons eu droit à trois jours de blizzard !). Il est donc crucial de faire de votre « home sweet home » un havre de paix, où vous et toute votre petite famille vous sentirez bien. 
  • Conseil numéro 2 : Commencez à apprendre la langue de votre pays d’accueil ou perfectionnez-vous si vous la parlez déjà. On ne le répétera jamais assez, parler la langue de son pays d’expatriation est le premier moteur d’intégration. Vous rencontrerez d’autres personnes dans la même situation que vous et vous comprendrez mieux culturellement votre pays et ses habitants. Si ce n’est pas déjà fait, commencez à vous renseigner sur les cours de langues disponibles dans votre nouvelle ville d’accueil.
  • Conseil numéro 3 : Découvrez votre quartier. Baladez-vous sans relâche à pied ou en voiture en fonction des conditions climatiques et de sécurité. Mais au plus vous connaitrez votre environnement au plus vous vous y sentirez en sécurité et donc à l’aise. C’est un peu un cercle vertueux. Discutez avec les commerçants ou vos voisins dans la mesure du possible, c’est-à-dire en fonction de votre niveau de langue locale ou en fonction de leur niveau en anglais à eux. 
  • Conseil numéro 4 : Prenez des photos de tout ce qui vous semble bizarre, inconnu et/ou différent. Vous verrez que dans quelques temps, tout cela vous semblera normal et passera inaperçu (enfin presque, dans certains cas …). Profitez de cette fraîcheur parce que vous êtes nouvelle et d’une certaine manière la candide de service. Si vous préférez écrire comme moi, le même conseil s’applique à la tenue d’un journal quotidien ou journal intime. 
  • Conseil numéro 5 : Prenez le temps de faire quelque chose pour vous-même, quelque chose que vous n’aviez pas le temps de faire jusque là : lire un bon livre, voir un bon film, faire un soin esthétique ou un massage, bref quelque chose que vous rêviez de faire mais que les contraintes quotidiennes (métro, boulot, dodo) vous empêchaient de faire dans votre vie d’avant. 

Etes-vous prête pour partir du bon pied ? Alors foncez !

Et vous, quels conseils donneriez-vous pour bien commencer votre expatriation ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

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lundi 12 septembre 2011

Un livre pour expat entrepreneur : Start Your Dream Business Today de Biba Pedron


Une fois par mois, Expat Forever vous propose une critique sur un ouvrage traitant de l'expatriation. Ce mois-ci, il s'agit du livre de Biba Pedron intitulé Start Your Dream Business Today: The proven 11 steps to start and grow your own business et publieé en 2006.


Start Your Dream Business Today est un guide pratique pour les personnes souhaitant s’installer aux Etats-Unis et y créer leur entreprise. L’auteur et entrepreneur, Biba Pedron, qui est française, y fait part de son expérience américaine en la matière. Elle explique les erreurs à ne pas commettre et donne des conseils très précis sur la méthode à suivre. L’ouvrage est structuré en quatre parties et 11 étapes qui guideront le lecteur depuis l’idée originale de business jusqu’aux techniques pour développer son entreprise en passant par le choix de la structure juridique, la protection de votre marque ou encore le calcul de vos impôts en tant qu’entrepreneur aux Etats-Unis. Autant dire que Biba Pedron vous met d’emblée sur le bon chemin. Le lecteur apprendra aussi beaucoup sur le networking dans son acception américaine. J’avoue que la lecture de ce livre au début de mon séjour aux Etats-Unis m’aurait été bien utile dans ce domaine !
Bien qu’il ne soit pas en relation directe avec le thème de l’expatriation, j’ai choisi de parler de ce livre parce que les conseils généraux qui y sont donnés peuvent s’appliquer à la lettre où que vous soyez. En cela, cet ouvrage s’adapte parfaitement à la problématique du conjoint expatrié qui souhaite avoir une activité professionnelle nomade ou créer un business à partir d’une passion. 
Start Your Dream Business Today est donc un livre à lire absolument pour bien démarrer sa carrière d’expat entrepreneur. 


Cette critique a été publiée pour la première fois sur Writer Forever, le 01/09/2011.
Et vous, avez-vous lu ce livre ? Qu'en avez-vous pensé ? Sa lecture vous a-t-elle aidé ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

mardi 6 septembre 2011

Expatriation et scolarisation des enfants


Une fois n’est pas coutume, je vais faire dans cet article un peu d’autopromotion. Comme vous le savez, je suis rédactrice web et je me spécialise sur certains sujets comme entre autres l’expatriation (Ah bon ?!). En cette période de rentrée scolaire, cet article fait un tour d’horizon sur la problématique liée à la scolarisation des enfants expatriés. Les liens renvoient directement sur les articles que j’ai écrits pour un site internet spécialisé. 

S’expatrier signifie dans la plupart des cas partir vivre à l’étranger en famille. Une des questions clefs à laquelle les parents expats doivent trouver une solution rapidement est la scolarisation de leurs enfants. Dans certains cas, la question du choix de l’école peut se résumer tout d'abord ainsi : dois-je scolariser mes enfants dans le système éducatif local ou dans le système éducatif français de l’étranger ? Pour répondre à cette question difficile, il vous faudra prendre non seulement en compte des critères précis (l’âge de l’enfant, la langue du pays d’accueil, la durée de votre séjour) mais aussi considérer vos valeurs en terme d’éducation au sens large. Sachez qu’en tant que français ou francophones, scolariser ses enfants dans les établissements français de l’étranger est facilité par l’existence d’un large réseau d’écoles et de lycées français que nous envient de nombreux pays. 

Si aucune des deux solutions précédentes ne vous convient, il existe toujours la possibilité de scolariser vos enfants par le biais de l’enseignement à distance de manière complète ou partielle, c’est- à -dire en complément du système local d’éducation. 

Lorsque les enfants deviennent plus grands, la question de leur scolarisation s’intensifie notamment avec les choix d’orientation. L’expatriation peut valoriser les profils de ces élèves notamment par le choix d’un bac pour l'international. Mais l’orientation post-bac peut s’avérer complexe dans le cadre d’une expatriation car les lycéens expatriés manquent de conseils et ce malgré la mise en place de dispositifs ciblés d’aide à l’orientation. 

Credit Photos : Free Digital Photos

lundi 5 septembre 2011

Labor Day


Aujourd’hui, c’est Labor Day aux Etats-Unis. Autrement dit, l’équivalent de notre fête du travail qui a lieu le 1er mai en France et ailleurs. 

Labor Day a toujours lieu le premier lundi du mois de septembre. C’est un jour férié et chômé qui marque la fin des vacances scolaires et de la période estivale. Bien que cela soit normalement une journée chômée, de nombreux magasins sont ouverts pour les clients profitent de soldes de rentrée très intéressants. 

Les vacances scolaires sont terminées. Et demain à Chicago, c’est la rentrée pour les élèves des écoles publiques (Chicago Public Schools) !


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