mardi 30 août 2011

Mon coup de cœur : Larry Gets Lost in Chicago

Larry Gets Lost in Chicago
 de John Skewes et Mickael Mullin
Vous ne le savez peut-être pas encore mais je suis aussi une avide lectrice de livres pour enfants, et pas uniquement parce que j’ai deux filles. J’adore la littérature jeunesse. Je rêve d’écrire et de publier un « picture book » (mon objectif pour 2012-2013 !). Alors quand je découvre un livre comme Larry Gets Lost in Chicago, je bave de jalousie car tout me plaît : l’objet en tant que tel, le sujet, le texte, les illustrations, bref ab-so-lu-ment tout. 

Larry est un chien qui découvre Chicago en compagnie de son petit maître, Pete. Mais en voulant absolument goûter à une des spécialités culinaires de Chicago, Larry et Pete sont séparés. A travers leur quête désespérée pour se retrouver, le lecteur découvre tous les sites incontournables de la ville. 

Je recommande vivement ce livre car les illustrations simples mais superbes sont d’une grande efficacité.  L’histoire fera sourire tant le jeune lecteur que le plus âgé. D’autant qu’elle est accompagnée d’informations concrètes sur chacun des sites traversés par les personnages principaux.  Ce livre est fait tant pour les touristes, petits ou grands, qui souhaitent conserver un souvenir de leur passage dans la Windy City que pour les enfants expatriés désirant garder une image dynamique et heureuse de la ville qui aura été leur « home » pendant quelques années. 

Et si vous n’habitez pas Chicago, ne soyez pas jaloux. Les auteurs, John Skewes et Mickael Mullin, ont créé une série. Vous pourrez donc aussi trouver Larry Gets Lost in Los Angeles, Larry Gets Lost in New York City, Larry Gets Lost In San Francisco, Larry Gets Lost in Seattle,  Larry Gets Lost in Boston … Vous pouvez évidemment acheté ces livres sur Amazon.

Enfin, si vous venez  aux Etats-Unis en famille et que votre itinéraire vous fait passer par Chicago, sachez que j’ai publié un article afin que tous les membres de la famille trouvent leur compte lors de la visite de Chicago. 

Quelle est votre idée de business pour vous lancer aux Etats-Unis ?


J’ai trouvé cet article de Biba Pedron très intéressant. Il répond à beaucoup de questions que l’on se pose souvent lorsque l’on souhaite venir s’établir aux Etats-Unis. Cet article est reproduit avec l’autorisation de Biba. 

Vous êtes intéressé(e) par les États-Unis et souhaitez venir vous y installer !
Deux options : vous cherchez un job ou vous créez votre société.
  1. Trouver un job sur les 2 à 3 dernières années est devenu très complexe, en raison de la crise et du taux de chômage élevé. Sachant que pour sponsoriser un étranger, une société américaine doit prouver qu’elle ne peut trouver personne de qualifier sur le territoire américain, à moins que vous ayez des qualifications exceptionnelles, la tache est quasi impossible. Donc impossible de trouver un emploi, comme assistante, secrétaire, chauffeur livreur, prof de gym, ou commercial, comme certains d’entre vous m’ont demandé sur ces derniers mois. Si vous avez un Bac+4, Bac+5, MBA ou un diplôme d’ingénieur cela laisse des portes ouvertes. Mais en revanche lorsque vous contactez des sociétés, il est impératif d’avoir un resume à l’américain et non un simple CV français traduit en anglais, car il partira directement à la poubelle sans même être lu par les recruteurs. (Voir mes articles précédents sur le sujet)
  2. Créer une société : Hormis la question éternelle « Combien dois-je investir pour obtenir un visa E2 ? » la question qui revient le plus souvent est « ok j’ai un peu d’argent, mais surtout je n’ai aucune idée de projet. Que puis-je lancer aux États-Unis ? ». Il n’y a pas que l’ouverture d’un magasin, d’un restaurant ou d’une boulangerie qui vous permettra d’obtenir un visa. Il y a beaucoup d’autres options – vous pouvez lancer un site e-commerce, proposer du consulting ou du coaching, lancer un blog sur une niche qui rapporte.Tout ceci peut se développer sur une activité avec employés qui générera du chiffre et évoluera sur les années afin de prouver aux services d’immigration que cela sera un business lucratif. J’ai déjà parlée des foods truck dans des articles précédents, mais une fois de plus il n’y a pas que la restauration. Preuve en est, mon dernier client à avoir obtenu son visa le mois dernier, à un site e-commerce de téléchargement de DVD pour adultes (traduisez porno).
Donc à vous d’être créatif sur l’idée.

Lancer une activité sur internet via un site e-commerce ou un blog, est une excellente approche car cela vous permet de vous lancer sans trop de frais pour démarrer et de voir si votre produit ou service se vend correctement et une fois un certain chiffre d’affaire obtenu, vous pourrez envisager le même projet aux États-Unis et aurez l’investissement nécessaire. (Voir les témoignages de mes clients)

Pour ma part, je viens de lancer un nouveau projet et un nouveau blog en anglais qui combine du coaching et du e-commerce, mais aussi ma passion de coacher des entrepreneurs et ma passion pour la mode en permettant à mes clientes que leur image/look représente parfaitement leur business afin de décrocher plus de clients. Pour en savoir plus allez sur YourBusinessInStyle.com

Donc quelles sont vos passions ? Quel business pourriez-vous démarrer en faisant uniquement ce qui vous plait ? Comment pourriez-vous vivre de votre passion ?

Article rédigé par Biba Pedron du blog Entreprendre aux Etats-Unis

Crédit Photo : Photo libre de droit

mardi 23 août 2011

De l’avantage d’avoir des enfants expats

Dans mon billet précédent, j’expliquais comment j’essaie tant bien que mal de maintenir au quotidien notre langue maternelle, le français, tant à l’écrit qu’à l’oral. Mais élever des enfants expats (également appelés Global Nomads ou TCK) a aussi plein d’autres avantages au quotidien. En voici un exemple, il y en a d’autres, j’y reviendrai. 

Au début de votre séjour, vos petits chéris n’en mènent pas large car ils ne parlent pas un mot de Petaouchnoquais. Ils sont donc carrément et systématiquement collés à vos basques. Et là, vous êtes aux anges, dans le rôle de la maman bienveillante et indispensable (enfin, ça dépend des moments et de votre tempérament). Mais ne vous y trompez pas, car six mois plus tard :
  • Ce sont eux qui vous donnent des cours de langue locale en vous reprenant du style «  Mais, non maman, c’est comme ça qu’il faut dire ! », ou en disant très sérieusement : « Tu peux répétez ce que tu viens de lui dire, parce que là, j’ai rien compris ! »
  • ce sont eux qui se tordent de rire à chaque fois que vous ouvrez la bouche pour demander quelque chose à la maîtresse (qui est pétaouchnocaise, of course !).
  • La discussion sur la manière dont on prononce « table » en Petaouchnoquais finit systématiquement en pugilat car vous êtes toutes les deux des têtes de mules. Après tout, vous avez aussi appris à parler le Petaouchnoquais et cela bien avant la Miss de 8 ans et demi qui vous sert de fille aînée. Non mais ! 
Oui, je sais, ça sent le vécu !

Bref, vous n’avez pas le bon accent et non seulement la caissière du Walgreens vous le fait remarquer régulièrement mais vos enfants sont les premiers à se fendre la poire et/ou à vous reprendre. 

Afin de remédier à ce genre de situation (pas toujours valorisante pour les mamans expats que nous sommes), j’ai transformé mes TCK préférées en consultantes en langues étrangères privées. Je leur demande donc systématiquement des conseils sur la manière de prononcer des mots ou sur le sens d’expressions locales. Je suis toute ouïe quand elles parlent avec leurs copines et à l’affut de nouvelles expressions familières. Elles sont d’ailleurs fières comme tout quand j’explique cela à qui veut bien m’entendre ! Se sentant valorisées par leur maman chérie, elles sont beaucoup mieux dans leurs baskets … et du coup moi aussi. Elle est pas belle la vie !?!



Je ne me fais donc aucun souci pour la prochaine expatriation, elles sauront sûrement parler la langue du pays bien avant moi et me serviront de traductrices officielles. Y a pas à dire, élever des enfants à l’étranger (et même dans son pays d’origine d’ailleurs), ce n’est pas toujours facile, mais en contrepartie, il y a quand même des avantages ! 

Et vous, quels avantages voyez-vous au fait d’élever vos enfants à l’étranger ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

mardi 16 août 2011

Comment maintenir le français dans la vie quotidienne des enfants expats ?

Il n’est pas toujours facile de maintenir la pratique de notre belle langue française au quotidien quand on est une famille expatriée. Il s’agit en réalité d’un réel défi quand en plus votre progéniture est scolarisée dans le système locale et non pas dans une école française de l’étranger. Voici donc, quelques petites astuces et autres pistes que j’ai personnellement mises en place avec mes filles lors de notre expatriation aux Etats-Unis. 

  • Règle d’or numéro 1 : Ne parler que le français à la maison.
Soyez ferme et mettez en place des systèmes de sanctions/récompenses afin que tout le monde suive cette règle. Par exemple dans notre famille, il est interdit de parler Franglish. Chaque fois que l’un d’entre nous (parents inclus) utilise un mot anglais dans une phrase française, la personne concernée doit donner 25 centimes de dollars et la mettre dans un pot commun. A la fin du mois, nous utilisons l’argent pour manger une glace chez Bobtail ou un cupcake chez Molly’s. C’est parfois difficile pour le porte-monnaie des enfants, mais au final ca marche ! 
Cet été, nous avons teste une autre technique : un mot en anglais équivalait à cinq pompes à faire sur le champ. Un bon moyen aussi pour garder la forme physique … des parents !!!
  • Règle d’or numéro 2 : Faire lire ses enfants en français. 
C’est parfois l’une des tâches les plus difficiles des parents expatriés surtout si les enfants vont dans une école locale. De plus, il n’est parfois pas facile de trouver, d’acheter ou d’emprunter localement des livres en français. Néanmoins, des sites comme celui d’Amazon permettent d’y remédier. Il y a aussi bien sur les bibliothèques des Alliances françaises.
Si aucune de ces solutions n’est accessible, l’abonnement de chacun de vos enfants à des magazines mensuels en France est un bon compromis. Ils les recevront directement à la maison et pourront les partager entre eux, les plus grands de la fratrie pouvant même les lire aux plus petits. Les enfants adorent en général cette solution : ils guettent avec impatience la boîte aux lettres et dévorent leurs magazines dès leur arrivée. Les deux grandes maisons d’éditions de magazines pour enfants sont Milan Presse et Bayard Jeunesse. Les éditions Play Bac proposent des abonnements à trois quotidiens (Le Petit Quotidien dès six ans ; Mon quotidien dès 10 ans ; L’Actu dès 14 ans) à lire en version .pdf, donc directement depuis son ordinateur ! Enfin, Unipresse, le spécialiste de l’envoi de journaux à l’étranger, propose des abonnements aux grands classiques de la presse magazine jeunesse.
Une autre solution est de démarrer un club de lecture pour enfants francophones. Ainsi, des livres de différents styles peuvent circuler au sein des familles. Surtout, les enfants d’un même groupe d’âge ont la possibilité d’en discuter entre eux et de se conseiller dans les choix de lecture. Cela peut aussi être un bon moyen pour attirer des enfants, préados ou ados réticents à la lecture en faisant des réunions du club un événement festif et convivial.

  • Règle d’or numéro 3 : Les faire écrire en français. 
Encore une fois, il est plus difficile de faire écrire en français ses enfants s’ils vont dans une école locale et non pas dans une école française de l’étranger. Dans ces conditions, vous serez l’unique moteur pour les faire écrire dans leur langue maternelle. Si l’envoi de lettres, cartes et même e-mails ne fonctionnent plus, pourquoi ne pas démarrer une lettre mensuelle familiale ou un blog afin de garder le contact avec la famille et les amis restés en France ? Evidement, soyez prudents et mettez en place des règles de sécurité afin d’éviter tout dérapage surtout si vous souhaitez commencer un blog. Cela peut devenir un vrai projet familial vous permettant même de passer plus de temps avec vos enfants. 
  • Règle d’or numéro 4 : L’immersion inversée. 
Faire rentrer en France ses enfants au moins une fois par an pour au moins un mois est encore la solution la plus efficace pour qu’ils gardent un bon niveau dans leur langue maternelle et une connaissance approfondie de leur culture. Les grands-parents vont adorer !!! Succès garanti en termes de richesse du vocabulaire familier ! Mais c’est aussi cela, la langue de Molière …

Et vous, comment réussissez-vous a maintenir la langue française au quotidien avec votre petite famille lors de votre séjour à l’étranger ?
Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

Crédit photo : Free Digital Photo

dimanche 7 août 2011

E.T., maman et moi ... en expatriation

Hier, j’ai regardé E.T. de Steven Spielberg avec mes filles. Ce film sorti aux Etats-Unis en 1982 a marqué toute une génération d’adultes dont je fais partie. J’en avais gardé une image très positive. Cette fois-ci, j’ai regardé E.T. avec les yeux d’une maman française expatriée aux Etats-Unis et vivant au quotidien dans une société qui se veut politiquement correcte. 

Du coup, je n’ai pas vu le même film. J’ai notamment prêté beaucoup d’attention au personnage de la mère d’Elliott, Mary. Plusieurs scènes où elle apparaît m’ont interpellé. Elles mettent relativement bien en exergue l’évolution de la société américaine en 30 ans par rapport à la manière dont les enfants sont traités. 

Au tout début du film, Elliot découvre quelque chose de bizarre en allant chercher une pizza pour son frère et ses amis qui jouent dans la maison. Il revient effrayé. Le groupe de garçons décide alors d’aller inspecter la cabane du jardin avec Mary. En retournant à l’intérieur de la maison, celle-ci donne une petite tape sur la tête de l’un des copains de son fils aîné. Le geste en lui-même n’est pas violent mais on sent qu’il est réprobateur. Aujourd’hui, jamais, au grand jamais, une mère ou un père américain n’oserait faire un tel geste à un enfant qui n’est pas le sien (ni même au sien d’ailleurs !!!).
Cette petite tape m’a choqué car on ne voit jamais cela aux Etats-Unis. Pour moi, cette scène est révélatrice d’une profonde transformation des relations entre parents/adultes et enfants aux Etats-Unis. De nos jours, le niveau de tolérance à l’égard des comportements des enfants est beaucoup plus élevé par rapport à ce que l’on connait en France. Concrètement, cela signifie qu’il ne faut jamais s’énerver en public sur ses enfants même si selon nos valeurs ils se sont mal comportés. Vous pouvez leur dire quelque chose mais en gardant un calme impérial et si possible en souriant. En d’autres termes, il faut prendre sur soi et s’expliquer avec sa progéniture en privée. De même, il n’est pas conseillé de toucher les enfants des autres, même si leur comportement peut avoir été insultant à votre égard ou à l’égard de vos enfants. Bref, il faut rester zen. 

Un peu plus loin dans le film, Elliot fait semblant d’être malade pour rester avec E.T. Mary part tout de même travailler et le laisse seul à la maison en lui promettant de l’appeler. Le personnage d’Elliot n’a que 10 ans. Dans une autre scène, Mary doit aller chercher Elliot à l’école pour mauvaise conduite alors qu’elle vient de rentrer à la maison avec sa cadette, Gertie, âgée de cinq ans. Elle laisse alors cette dernière seule pour aller chercher Elliot. De telles scènes dans un film aujourd’hui sont impensables ou du moins pas politiquement correctes. Aucune mère américaine de ma connaissance ne laisserait ses enfants sans la surveillance d’un adulte ou d’un jeune adulte en son absence même pour quelques minutes, non seulement pour des raisons de sécurité évidentes mais aussi parce que dans l’Illinois où j’habite, la loi précise qu’un « neglected minor » est tout mineur de moins de 14 ans laissé seul sans surveillance … et les parents sont tenus pour responsable s’il arrive quoi que ce soit. 

Alors si vos regardez des films américains emblématiques de votre enfance avec vos petits chéris, pour leur montrer comment c’était dans le temps, … sachez et dites leur que cela a BEAUCOUP changé.

Ce billet a aussi été publié sur Job et Maman, blog pour lequel Véronique tient une rubrique mensuelle. 

Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

Credit photo : Free Digital Photos

jeudi 4 août 2011

Force expat

J. Howard Miller's "We Can Do It!"
Comme vous avez sûrement du vous en rendre compte, je n’ai pas beaucoup écrit au mois de juillet. Normal, j’étais en vacances … en France. Et cette année, j’ai découvert la côte basque en famille. 

J’ai bien aimé les épreuves traditionnelles de force basque où deux équipes s’affrontent en pratiquant des jeux ruraux tels que:
  1. Le tir à la corde.
  2. Le ramassage des épis (course de vitesse et dextérité)
  3. La levée d’une balle de foin de 45 kg suspendue à une poulie.
  4. La levée d’une enclume de 18 kg le maximum de fois en un temps limite.
  5. L’épreuve du passe partout : scier le plus rapidement possible en rondelles une bûche.
Et bien d’autres jeux traditionnels faisant appel aussi bien à la force et à l’intelligence qu’au travail d’équipe.

Alors que j’étais en train de faire mes valises pour la quatrième fois (et pas la dernière) de notre séjour estival en France, je visualisais mentalement deux équipes s’affrontant à l’épreuve du passe partout. Je suais sang et eau pour faire du mieux possible mes valises en un temps record. N’étais-je pas moi aussi en train de pratiquer l’une des épreuves les plus difficiles de force expat ? 

Car chaque année lors de la période estivale, c’est toujours la même histoire, il nous faut nous, les expats, et peut-être plus particulièrement les conjointes accompagnatrices, faire preuve de force (physique et morale), d’intelligence et d’esprit d’équipe. Sans vraiment nous en rendre compte, nous remplissons avec aisance des épreuves traditionnelles mais difficiles de force expat dont voici quelques exemples :
  1. La préparation d’une « to do list » en cinq minutes en vue des vacances en France : cadeaux à emmener et à ramener, produits divers à acheter sur place car introuvable dans le pays de résidence, prises de RDV pour les visites médicales, médicaments de base à acheter, etc. 
  2. Faire une valise de moins de 23 kg pour chaque membre de la famille en moins de 15 mn sans rien oublier pour un séjour impliquant des arrêts dans différentes parties de notre beau pays d’où une garde robe variée mais complète.
  3. Trouver une solution en cinq minutes suite à l’annulation du vol retour alors que vous devez prendre l’avion le lendemain et le travail le surlendemain … le tout sans s’énerver.

Il ne s’agit là que de petites épreuves locales mais récurrentes, car tous les deux, trois ou quatre ans selon les cas, des mondiaux de force expat se préparent et là, les épreuves sont plus difficiles :
  1. Décider en 48 heures si finalement oui ou non on part à Pétaouchnock sans faire de voyage découverte au préalable. 
  2. Préparer un déménagement à l’international en moins de trois mois.
  3. Trouver et choisir une école puis y inscrire les enfants.
  4. Apprendre le pétaouchnoquais en un mois de cours intensifs.
  5. Trouver un logement en moins d’une semaine une fois sur place.

J’en passe et des meilleures. 

Alors, qui veut monter un club de force expat et créer les premiers jeux intersidéraux ?? Hein qui ?? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

mardi 2 août 2011

Andrea Martins et Victoria Hepworth, Expat Women: Confessions – 50 answers to your Real-Life Questions

Une fois par mois, Expat Forever vous propose une critique sur un ouvrage traitant de l'expatriation. Ce mois-ci, il s'agit du livre d'Andrea Martins et de Victoria Hepworth intitulé Expat Women: Confessions – 50 answers to your Real-Life Questions (2011).

Après 12 ans d’expatriation et la lecture de nombreux livres sur le sujet, je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir apprendre de nouveau en lisant le livre d’Andrea Matins et Victoria Hepworth. Bien m’en a pris. Ce livre est d’une immense richesse et d’une grande nouveauté. 
J’ai particulièrement aimé la manière dont sont traités chacun des thèmes clefs de l’expatriation : installation, carrière, enfant, couple, émotions et l’impatriation. Pour chacun de ceux-ci, une multitude de sous-thèmes sont explorés par le biais de questions posées par les lectrices du site ExpatWomen. Andrea et Victoria y répondent de manière systématique et objective, pointant à chaque fois les éléments positifs et négatifs, orientant la lectrice dans la direction la plus judicieuse tout en lui rappelant que la décision finale lui revient. Bref beaucoup de tact et de finesse et du travail de professionnelles. 
Outre des conseils très détaillés sur comment élever des enfants à l’étranger, commencer un nouveau business ou bien la question du divorce en expatriation, c’est le ton globalement positif de l’ouvrage qui donne envie de le lire. De plus, rédigé sous forme de billets à la manière d’un blog, la lectrice y trouvera son bonheur en lisant les passages ou les chapitres qui l’intéressent au gré des étapes de son expatriation. 
Vous l’aurez compris, ce livre est donc un guide pratique qui s’adresse principalement à la communauté des femmes expatriées, qu’elles soient conjointes accompagnatrices ou collaboratrices. Elles y trouveront des conseils pratiques de la part de deux femmes expertes en la matière : Andrea est la co-fondatrice et directrice du site anglophone ExpatWomen et a vécu en Indonésie, au Mexique et en Malaisie ; Victoria Hepworth est psychologue et a vécu au Japon, en Chine, en Russie, en Suède, en Inde et aux Etats Arabes Unis. 
Si vous êtes expatriée ou que vous allez l’être, ce livre est fait pour vous. 

Cette critique a été publiée pour la première fois sur Writer Forever, le 01/07/2011.
Et vous, avez-vous lu ce livre ? Qu'en avez-vous pensé ? Sa lecture vous a-t-elle aidé ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

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