vendredi 31 décembre 2010

Bonne année 2011 !!!

Voici mon petit cadeau de fin d'année pour vous souhaitez à ma facon une bonne et heureuse année 2011. J'espère que la nouvelle année vous apportera tout ce que vous souhaitez : BONHEUR, REUSSITE, AMOUR et SANTE!!

Mon petit cadeau ... des photos prises dans Lincoln Park lors d'une ballade revigorante et pleines de discussions avec mes filles. Meilleurs voeux à tous et à toutes. 








Les photos sont toutes Copyright Expat Forever - Décembre 2010. Merci.

lundi 27 décembre 2010

Differences culturelles ... jusqu'au bout des ongles !

Crédit photo : Photo-libre.fr
Il y a un moment que je souhaite écrire un billet d’humeur sur le sujet. Alors, en cette période de fêtes, où nos cerveaux et nos estomacs sont alourdis par des repas riches en calories, je ne peux m’empêcher de vous proposer un billet un peu plus léger qu’à l’ordinaire. 

En France, on a une boulangerie, une pharmacie et un coiffeur à chaque coin de rues. Aux Etats-Unis, c’est soit un Starbuck, un Mac Do, un Wallgreen ou un CVS (des chaînes de pharmacie). Mais en y regardant de plus près, les services à la personne très développés à Chicago sont aussi les pressings et les Nail SPA Salons. 
L’omniprésence de ces derniers à Chicago m’a frappé dès mon arrivée. Pour ceux qui ne voient pas ce dont je parle, il s’agit de petits salons qui proposent uniquement des services de pédicures et de manucures. Au début, je me suis dit que je devais vivre dans un quartier où les femmes prêtaient une attention toute particulière à leurs ongles. Après plusieurs mois, je me suis rendue compte que j’avais raison. En revanche, cette tendance ne se limitait pas à mon quartier, bien que celui-ci soit particulièrement bien doté en la matière. 
Alors que la française fait tout particulièrement attention à sa coiffure, à son maquillage, à sa tenue vestimentaire, bref à son allure générale, l’américaine - mais ce n’est que mon humble avis et je n’ai sans aucun doute qu’une vision partielle du sujet - elle, attache beaucoup d’importance à … ses pieds !!! 
Dès que les premiers rayons de soleil du mois de mars apparaissent, la TONG sous toutes ses formes est de rigueur (bon OK, j’exagère un peu) et ce même s’il vente et que les températures extérieures mériteraient encore l’usage de la botte (des UGG sinon rien, s’il vous plaît !). Bref, on montre ses pieds tant qu’on le peut : printemps, été, automne et parfois même en hiver avec la TONG D’HIVER (si, si, je vous jure que cela existe, la preuve ici). Alors évidement, on chouchoute ses petits petons et on opte pour des couleurs de vernis qui attirent le regard : jaune ou orange fluo et même bleu turquoise. Certaines osent le tatoo d’ongle ou même le piercing d’ongle (plus frequent sur les ongles des mains). 
Pour les soins des pieds, vous n’aurez que l’embarras du choix. Alors que certains salons proposent encore une méthode très traditionnelle : le bain de pied avec du sel dans une simple bassine en plastique, la pierre ponce et les bras musclés de la personne qui vous fera votre traitement, d’autres ont opté pour le confort et la modernité : la cliente (ou le client) est assise dans un énorme fauteuil relaxant avec une mini-baignoire incorporée pour les pieds et de multiples petits jets d’eau !!! La limousine de la pédicure, en quelque sorte ! Très impressionnant et surtout extrêmement relaxant surtout si vous optez pour la formule SPA avec un massage de la cheville jusqu’au bout des orteils en plus de la pédicure classique. 

Personnellement, je n’ai jamais vu tout cela en France et pourtant je n’habitais pas à Tataouines-les-Clopinettes. 

Et vous, quelles sont les différences culturelles que vous avez remarquées dans le look ou les soins du corps dans votre pays d'accueil ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

lundi 20 décembre 2010

Faut-il rentrer à Noël quand on est une famille expatriée ?

Source : Photos libres
Allez ! Avouons-le ! Quand on est expatrié, on se pose forcément cette question à l’approche du mois de Novembre et parfois même bien avant si on veut avoir des billets à des tarifs intéressants. Cette question en entraîne toute une série d’autres :
- est-ce que ça vaut le coup de rentrer pour 10 jours de vacances ou au mieux 15 jours (si vous avez la chance d’avoir un patron qui vous laisse prendre 15 jours à Noël !!) ?
- On va chez qui ? Mes parents ou tes parents ? En sachant qu’on va forcément briser le cœur d’une des mamans …
Arghh ! Rentrez à Noël, oui ou non ? C’est franchement la question mortelle quand on est une famille expatriée. Personnellement voici ce que j’en pense. 

  • Si vous voyagez avec des bébés, pensez qu’ils se seront à peine adaptés au décalage horaire en France qu’il faudra faire le voyage dans l’autre sens. Attendez-vous donc à quelques nuits sans sommeil une fois en France mais aussi à votre retour chez vous, à moins que votre enfant soit super cool et dans ce cas, vous avez de la chance. 
  • A cette période de l’année, comme vous le savez, c’est l’hiver en France et dans l’hémisphère nord, mais pas dans l’hémisphère sud !!! Ce que je veux dire par là, c’est qu’en fonction de la région du monde d’où vous venez, votre enfant va aussi subir un changement climatique sur une période courte, ce qui pour un petit organisme n’est pas forcément facile à gérer surtout s’il n’a connu que la vie sous les tropiques, par exemple. Et franchement, décalage horaire + changement climatique, ça ne fait vraiment pas bon ménage. Croyez-moi, c’est du vécu !
  • Un autre critère à prendre en considération est la situation géographique et familiale de vos familles et parents respectifs : habitent-ils dans la même région en France ou pas ? Vos parents sont-ils divorcés ou non ? Autant de situations qui compliqueront votre court séjour en France pendant les fêtes de Noël. Soyons honnêtes, se partager entre deux familles à Noël n’a jamais été simple même quand on habite le même pays. Alors quand vous rentrez de l’étranger tout particulièrement à cette période de l’année, les attentes de chacun sont énormes surtout si vous avez des enfants, notamment en bas-âge. Le sentiment de frustration peut être grand tant pour vous que pour vos proches. 
  • Enfin si vous êtes arrivés moins de 6 mois avant Noël dans votre nouveau pays d’accueil et que vous avez des enfants scolarisés, des préadolescents et des adolescents, il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de rentrer au pays à cette période de l’année. En effet, si l’adaptation dans leur nouvel environnement a été chaotique et difficile, rentrer à Noël sera reproduire une deuxième fois le contexte de séparation (de la famille, des amis, de l’école, etc. …). Le retour dans le pays d’accueil après les fêtes sera compliqué. Mieux vaut peut-être demander aux grands-parents de venir, s’ils peuvent voyager, afin que vos enfants leur fasse découvrir et partager leur nouveau mode de vie. 

Vous l’aurez sans doute compris, je ne suis pas une fan du retour en France à Noël. Et vous, vous en pensez quoi ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

lundi 13 décembre 2010

Interview d'expat : rencontre avec Aida Camara-Crowder

Aida Camara-Crowder

Une fois par mois, Expat Forever vous propose désormais de rencontrer une femme expatriée, un expat entrepreneur ou parfois les deux en même temps afin de mieux comprendre et d’appréhender la vie au quotidien en expatriation. 
Ce mois-ci, j’ai rencontré Aida Camara-Crowder, presidente et fondatrice de Next Land Consulting


Expat Forever : D’ou êtes-vous originaire ?
Aida Camara-Crowder : D’origine africaine, élevée en partie par un père Breton, j’ai effectué la majorité de mes études et une partie de ma vie professionnelle en France (Grenoble et Paris).

EF : Est-ce votre première expatriation ?
ACC : Non, j’ai quitté l’Afrique pour terminer mes études secondaires et universitaires en France. J’ai ensuite effectué un programme d’échange universitaire franco-américain en 1999 dans le cadre de mon Masters en Business international.

EF: Où vivez-vous à Chicago ?
ACC : J’habite dans le South Loop. C’est un quartier en pleine expansion et très bien situé sur le bord du lac Michigan puisqu’il se trouve entre 5 et 10 minutes du centre ville, à proximité de 3 musées : le musée d’histoire naturel (Field Museum), le planetarium, et l’aquarium. C’est d’ailleurs le quartier du maire de Chicago, ce qui nous vaut un rapide et efficace déneigement des routes en hiver.

EF : Depuis combien de temps y vivez-vous ?
ACC : Je vis à Chicago depuis bientôt 5 ans.

EF : Pourquoi avez-vous déménagé à Chicago ?
ACC : J’y ai déménagé pour une opportunité de travail et aussi pour retrouver mon fiancé qui depuis est devenu mon mari.

EF : Que faites-vous dans la vie ? 
ACC : Je suis présidente et fondatrice d’une entreprise qui offre des services de coaching professionnel ainsi que des services de consulting pour le secteur de l’éducation supérieure et des institutions internationales.

EF : Pourquoi avez-vous créé une entreprise ? 
ACC : Cela faisait un moment que j’avais en tête de créer un projet professionnel personnel. Déjà en travaillant en France, je m’étais rendue compte, dans mes différentes missions que j’appréciais plus particulièrement ce qui était lié au développement de la personne dans un contexte professionnel. Par exemple, je prenais à cœur et menait efficacement  les entretiens d’évaluation de l’équipe que j’encadrais, j’aimais motiver chacun pour son propre épanouissement professionnel. J’avais en retour des appréciations encourageantes sur l’évaluation du potentiel de chacun. En fonction de cela je définissais leurs tâches en prenant en compte leurs obligations professionnelles. Mon projet d’entreprise est parti de ce constat ; je souhaitais exercer un métier qui se focaliserait sur les gens et les personnes. Lors de mon arrivée aux US, j’ai eu l’opportunité de travailler dans les ressources humaines et la formation, ce qui me convenait parfaitement. 
En 2009, l’entreprise a été en pleine restructuration. C’est à ce moment là que j’ai décidé de franchir le pas et que j’ai fondé ma propre entreprise de coaching.  Cela me permettait en outre de concilier vie familiale et projet professionnel. J’ai alors décidé de  suivre une formation intensive pour obtenir une certification en coaching de carrière. Parallèlement, j’ai obtenu la certification en développement organisationnel pour travailler avec des entreprises et notamment les départements de RH en tant que consultante. 
J’ai donc créé ma compagnie Next Land Consulting pour offrir aux jeunes diplômés, jeunes professionnels, étudiants internationaux et souvent jeunes expatriés, des outils stratégiques de développement de carrières professionnelles locales ou internationales.
NEXT LAND CONSULTING

EF : Selon vous, quels avantages et quels inconvénients voyez-vous à la création d’entreprise dans votre cas ?
ACC : J’y trouve d’abord une satisfaction immédiate. Les progrès réalisés par mes clients sont très gratifiants. Pour chaque problème résolu c’est une avancée positive dans leur objectif de carrière.
En second lieu, j’ai une grande latitude d’action par rapport au choix de mes clients, et suis constamment en plein brainstorming. Je peux utiliser toute ma créativité pour moduler l’entreprise et lui donner la direction que je souhaite. Autrement dit, il n’y a pas de limite ou du moins c’est moi qui la fixe. Je peux donc façonner mon entreprise à mon image, en fonction de mes choix. Cette liberté est à la fois enrichissante et épanouissante. 
En revanche, je dirais que le plus difficile est d’être en mode projet, dans l’action, tout en étant en mode promotion. En effet travaillant seule, il faut à la fois que je m’investisse pleinement  dans mes projets actuels, et que je prospecte d’autres opportunités de développement. C’est un vrai challenge d’assurer les deux en même temps … 
En dépit de cela, c’est une très belle aventure, pleine d’opportunités, de diversité, extrêmement motivante, passionnante permettant d’aller au maximum de mes capacités. Je suis ravie d’avoir fait ce choix. 

EF : Selon vous, est-ce que le fait d’être expatriée a rendu votre démarche de création d’entreprise plus difficile ou plus facile ? 
ACC : Le fait d’être expatriée n’a pas rendu plus difficile, ni plus facile ma démarche de création, cependant je dirais que l’esprit entrepreneur des Etats Unis a été un catalyseur pour me lancer dans la création de mon entreprise.

EF : Est-ce qu’il est facile pour un entrepreneur français expatrié à Chicago comme vous de rencontrer d’autres professionnels dans le même secteur que le vôtre ?
ACC : Oui, il est facile de rencontrer d’autres professionnels dans le secteur du coaching professionnel et surtout d’avoir leur soutien. Je suis également membre de l’ICF (International Coaching Federation) qui fédère le métier de coach, et il existe une structure locale à Chicago qui permet de rencontrer d’autres membres dans le même domaine.

EF : Quelles sont les principales différences culturelles entre le monde du travail en France et aux Etats-Unis ? 
ACC : Les américains sont dans l’action alors que nous, les français, sommes beaucoup plus dans la réflexion avant l’action. 
Prenons l’exemple du recrutement aux US. Ici, c’est très rapide. Par exemple, si vous rencontrez un recruteur le vendredi et qu’il vous dit que vous lui convenez, vous allez commencez le lundi. Cela peut être déconcertant pour un français, car en France, il y a les trois mois de préavis et les trois mois de période d’essai. Ici, les choses se font très rapidement et donc il faut souvent prendre une décision très vite avec un laps de temps allant de quelques jours à une semaine pour réfléchir. Une autre chose à savoir c’est que les américains font systématiquement une vérification du passé professionnel et juridique de leurs employés potentiels, alors que cela n’existe pas forcément chez nous. Il faut le savoir.
Un autre aspect marquant pour moi, c’est une appréhension différente de la notion d’urgence. Par exemple, un jour un de mes anciens managers a commence à me parler d’un projet en me disant qu’il n’y avait pas d’urgence à le traiter. J’ai donc pensé que j’avais le temps et en fait c’était pour la semaine suivante ! Il faut s’assurer qu’on a bien tous les éléments en main pour éviter ce genre de malentendus. 

EF : Qu’est-ce que vous appréciez le plus à Chicago ? Que pensez-vous de la qualité de vie dans cette ville notamment par rapport à d’autres villes américaines ?
ACC : Je trouve que Chicago est très agréable à vivre, c’est un bon compromis entre une grande ville américaine et l’accès aux activités en extérieur (plage, bateau, marche, vélo, etc). Le rythme y est moins stressant qu’à New York ou Paris. Les gens sont ouverts, et c’est également une ville tres diversifiée avec différents quartiers, différentes cultures et spécialités. L’hiver est un peu rude, mais il est bien compensé par un été très agréable avec une myriade de festivals (Blues, Jazz, latin, classique, concerts en plein air, danse en plein air, fête de voiliers, etc…)  et un automne magnifique et très doux.

EF : Que conseillerez-vous à d’autres femmes expatriées qui souhaiteraient créer leur entreprise aux Etats-Unis et à Chicago en particulier ?
ACC : D’emblée croire en son projet, avoir un plan défini, s’entourer de personnes qui croient en votre projet, de se préparer en faisant des recherches et en rencontrant des gens dans le domaine concerné, assurer ses arrières et se lancer ! Ceci est valable à Chicago ou ailleurs.

EF : Merci Aida et bonne continuation à Next Land Consulting !


Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

mardi 7 décembre 2010

Lisez mon interview sur Seen the Elephant !

Sources : photos libres de droit
Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur Expat Forever et découvrir un très bon blog d’expat, alors je vous encourage à lire mon interview sur Seen the Elephant, réalisé avec beaucoup de professionnalisme par Mary Lea Awanohara. 
Sur Seen the Elephant, vous pourrez lire, entre autre, de nombreux interviews d’expats de toutes nationalités et installés de part le monde. Un bon moyen pour découvrir de nouvelles cultures et mieux comprendre la communauté expatriée en général. 

Bonne lecture !!

lundi 6 décembre 2010

A Career in Your Suitcase ou comment developper un projet professionnel nomade

Une fois par mois, Expat Forever vous propose une critique sur un ouvrage traitant de l'expatriation. Ce mois-ci, il s'agit du livre de Jo Parfitt intitulé "A Career in Your Suitcase" et publié en 2008 chez Bookshaker. 


A Career in Your Suitcase est un guide pratique qui démontre que l’on peut créer une activité professionnelle nomade à partir de ses passions, de ses motivations et de ses compétences lorsque l’on est un conjoint accompagnateur. Après un état des lieux de la situation relative aux conjoints souhaitant travailler lors d’une expatriation, l’auteur consacre les trois parties suivantes de son ouvrage à coacher son lecteur. Elle le pousse à une réflexion personnelle intense. Puis par le biais d’exercices, elle l’aide à déterminer ses passions profondes tout en donnant des exemples concrets de carrières portables. Jo Parfitt insiste sur l’idée de flexibilité à laquelle doit adhérer toute personne s’engageant dans un tel projet. Elle martèle tout au long du livre qu’il faut avoir conscience de ses motivations, de ses valeurs et de ses compétences afin de les réévaluer à chaque nouvelle expatriation. Il sera alors plus aisé d’adapter son projet localement mais aussi globalement. Dans la suite de l’ouvrage, l’auteur donne de nombreux conseils pratiques afin de passer concrètement à l’action : comment « networker », comment obtenir un travail à l’étranger, comment créer une entreprise nomade, comment gérer les avantages et les inconvénients du travail à domicile, etc. … 
Si votre identité est profondément liée à votre activité professionnelle et que vous renoncez à celle-ci pour suivre votre conjoint, ce livre est donc fait pour vous. Les chapitres relatifs à l’auto-évaluation sont efficaces. L’implication personnelle de l’auteur qui relate son propre cheminement est revigorante. Néanmoins certains chapitres relatifs aux aspects pratiques (networking, recherche d’emploi) vous sembleront peut-être évidents et donc inutiles. Ils ont toutefois le mérite d’être clairement et systématiquement exposés. 
Alors avant de partir pour une nouvelle expatriation, pensez donc à mettre A Career In Your Suitcase dans votre valise. Indiscutablement ce livre vous aidera à mieux appréhender ce nouveau tournant de votre vie personnelle et professionnelle. 

Cette critique a été publiée pour la première fois sur Writer Forever, le 29/09/2010.

Et vous, avez-vous lu ce livre ? Qu'en avez-vous pensé ? Sa lecture vous a-t-elle aidé ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

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