Après mon billet sur les défis de la recherche d’emploi du conjoint accompagnateur, je tente dans celui-ci d’apporter des solutions et vous propose quelques pistes concrètes.
Quelques conseils de base :
- Anticiper, anticiper, anticiper toujours et encore !
- Oui, j’ose encore le dire : apprendre la langue du pays. C’est la meilleure solution pour rencontrer d’autres personnes qui sont dans la même situation que vous, vous créer un réseau d’amis qui non seulement vous soutiendra au début mais qui peut aussi par la suite être une source d’information sur les us et coutumes en matière de recherche d’emplois localement.
- Saisir les opportunités professionnelles ou savoir se les créer : on ne va peut-être pas vous proposer immédiatement le job de vos rêves, alors il faut savoir attendre tout en étant active. Avec l’expatriation, j’ai appris la patience, la flexibilité et la persévérance. Même un petit boulot de quelques heures peut permettre de sortir de chez soi, de rencontrer des gens et donc de remonter le moral. Et puis, quand l’heure sera venue de faire votre CV, vous pourrez toujours faire le tri au sein de ces différentes expériences. L’important, ce sont les compétences acquises, peu importe le contexte de l’expérience (bénévolat, associations de français, écoles des enfants …).
- Dans le cadre d’une recherche d’emploi en expatriation, il y deux questions récurrentes auxquelles les conjoints accompagnateurs doivent de préparer: Qu’est-ce qui vous a amené dans notre beau pays et pour combien de temps ? La première, on peut y répondre facilement puisqu’en général c’est pour suivre son partenaire. Pour la deuxième, je conseillerai de rester vague sinon cela peut être rédhibitoire (croyez-moi, c’est du vécu !). Je pense que la durée du séjour à l’étranger ne doit pas intervenir dans le recrutement. Dans ce cas, c’est la loi du marché de l’emploi qui s’applique. Après tout, si un local est recruté, il est tout à fait possible qu’il reste moins longtemps dans le poste que vous.
- Si vous êtes une multi-expat ou comme je les appelle une « serial expat », créez une activité portable et mobile basée sur vos motivations personnelles. C’est l’aventure dans laquelle je me suis lancée depuis 2009.
Enfin, quelques sites pour vous aider dans votre recherche en amont de votre expatriation :
L’objectif de cette fondation est de développer l’accès au marché de l’emploi aux conjoints accompagnateurs en facilitant l’octroi de permis de travail, en faisant améliorer la législation des pays d’accueil. Je vous conseille notamment de visiter leur page lien qui en fonction du pays fait un état des lieux de la situation.
Partnejob est une base de données mondiale dont les entreprises qui en sont membres peuvent mettre en ligne leurs offres d’emplois. Parallèlement, les conjoints de leurs employés peuvent y poster leur CV, consulter et poser leur candidature aux offres d’emplois de toutes les entreprises membres de ce réseau. Les entreprises paient une adhésion pour pouvoir utiliser ce service. Les conjoints peuvent y accéder par le biais d’un mot de passe qui leur ai donné par l’entreprise de leur conjoint à partir du moment où celle-ci est membre. Pour continuer à bénéficier de ce service, le conjoint doit rester actif dans sa recherche d’emploi en visitant et en mettant à jour son CV au moins une fois tous les six mois sur une période de 18 mois.
Dualexpat est un « club d'entreprises ayant des salariés en situation de mobilité internationale, qui souhaitent apporter aux intéressés et à leurs conjoints un support concret, notamment pour répondre aux situations de double carrière, en pariant sur les synergies nées de la mise en commun de moyens, idées, initiatives et opportunités. » (Source : site Dualexpat). Les entreprises adhèrent à Dualexpat puis transmettent au conjoint du salarié un mot de passe pour accéder à l’ensemble des services. Une adhésion individuelle, c’est-à-dire pour les personnes non sponsorisées par une entreprise membre, est possible notamment par le biais des programmes en ligne (e-pack mobility, e-services, e-coaching).
Ces accords ont été signés en décembre 2001. « Cette convention permet au salarié d’une entreprise signataire dont le conjoint ou le partenaire (PACS) est envoyé en expatriation par une autre entreprise également signataire, de bénéficier d’un congé sans solde destiné à lui permettre de quitter son pays d’origine sans obligation de rompre son contrat de travail. A ce jour, 28 grandes entreprises ont signé cet accord pour faciliter la mobilité internationale de leurs collaborateurs. » (Source : site internet des accords Cindex)
Bonne recherche !
Et vous quels autres conseils donneriez-vous ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.
Crédit Photo : Free Digital Photos
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