mercredi 21 septembre 2011

Les défis de la recherche d’emploi du conjoint accompagnateur en expatriation


Comme promis il y a deux jours, voici mon second billet sur le thème de l'emploi du conjoint expatrié


Il existe quatre principaux défis ou obstacles à la recherche d’emploi lorsque l’on est conjoint accompagnateur : 
  • Le permis de travail : tout conjoint accompagnateur souhaitant continuer à travailler à l’étranger doit se poser urgemment les questions suivantes : suis-je autorisé(e) à travailler dans mon futur pays d’accueil ? Est-ce que mon visa m’y autorise ou non ? Si cette question n’est pas valable dans le cadre de l’Union Européenne pour les ressortissants de celle-ci, elle l’est évidemment en dehors. Avant de dire oui, à votre conjoint (ou plutôt à sa DRH), explorer avec lui (et dans la mesure du possible avec sa DRH) quelles sont les options envisageables. 
  • La connaissance de la langue du pays d’accueil : même si vous êtes autorisé(e) à travailler en Pétaouchnoquie, parlez-vous suffisamment bien le Pétaouchnoquais pour pouvoir décrocher un emploi correspondant à vos compétences ? Comme j’aime à le répéter sur ce blog, apprendre la langue du pays d’accueil est indispensable pour bien s’y intégrer. Mais pour y travailler, il vous faudra atteindre un bon niveau et cela demande du temps. Il faut parfois plusieurs années pour acquérir un niveau permettant de trouver du travail, ce qui ne colle pas toujours avec la durée des contrats d’expatriation. Pour résumer, c’est juste quand votre niveau en Pétaouchnoquais est à peu près potable, qu’il faut partir. A titre d’exemple, j’ai pris neuf mois de cours intensifs de Norvégien et c’est seulement au bout de deux ans que j’ai trouvé un emploi à plein temps mais pas dans le secteur auquel je me destinais initialement. 
  • La reconnaissance des diplômes : certaines formations sont difficilement exportables et il est difficile d’obtenir des équivalences. Les conjoints expatriés doivent souvent refaire une formation voire parfois carrément refaire leurs études. Si cette option est valable pour ceux qui s’expatrient définitivement dans un pays, elle n’est pas envisageable pour ceux qui changent de pays régulièrement. 
  • Des opportunités d’emplois limitées et la concurrence locale sont les derniers défis. Même si vous êtes autorisé(e) à travailler, que vous parlez la langue du pays et que vos diplômes sont reconnus, il n’en demeure pas moins que vous devrez faire face à la concurrence locale, qui dans le cadre de la crise économique actuelle, peut etre forte. Si le taux de chômage est élevé, comme c'est par exemple le cas aux Etats-Unis en ce moment, un employeur sera tout de meme plus tenté de recruter un compatriote que vous. Enfin, c'est ce que je pense (là, j'aimerais bien avoir vos avis!!!)
Evidemment dans la pratique, il y a toujours des opportunités qu’il faut savoir saisir. Mais il faut aussi avoir conscience des difficultés auxquelles on peut être confronté(e) pour mieux s’y préparer. Dans ce billet, je ne fais donc que dresser un état des lieux de la situation compte de tenu de ma propre expérience et de celle de conjoints que j’ai pu rencontrer. Mais haut les cœurs ! Car mon prochain billet traitera des pistes et des solutions à mettre en place dans le cadre de la préparation d'une recherche d’emploi en expatriation. 

A suivre …

Et vous, quels défis avez-vous rencontré dans votre recherche d’emploi à l’étranger ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

Credit photos : Free digital Photos

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