lundi 30 septembre 2013

Huit conseils pour réussir sa nouvelle vie d’expat (deuxième partie)

Reussir sa nouvelle vie d'expat - deuxieme partie

Partir vivre à l’étranger pour quelques années ou plus fait partie des transitions de vie qu’il ne faut pas négliger, surtout si c’est la première fois que vous vivez une telle aventure. Pour vous aider à faire vos premiers pas dans votre nouvelle vie d’aventurier(e) expatrié e), je vous ai fait part de mes quatre premiers conseils la semaine dernière, voici les quatre suivants ! 


  • Avoir des objectifs personnels 


Il est important d’avoir des objectifs personnels pour se motiver et de penser de manière progressive, par exemple en se fixant d’abord des buts quotidiens puis hebdomadaires pour passer ensuite à des objectifs sur le moyen terme (3-6 mois) puis à plus long terme (1 an). Ses buts à atteindre peuvent être très diverses : aller faire une balade en vélo (très court terme), passer le HSK niveau 3 dans trois mois (moyen terme), lancer son site internet dans un an (long terme). Si vous êtes un(e) conjoint(e) accompagnateur(ice), je vous encourage à avoir des objectifs (professionnels ou non) qui vous rendent acteur ou actrice de votre expatriation. A vous de décider en fonction de vos centres d’intérêts et de vos envies, de la direction à prendre. Ainsi vous resterez active, motivée et fier de vous-même. 

  • Communiquer avec son conjoint


La communication au sein du couple est mise à l’épreuve lors d’une expatriation, surtout lors d’un premier séjour à l’étranger. Il y a en général deux situations opposées. Le premier est celle où le conjoint accompagnateur attend de pied ferme le retour du conjoint salarié. A peine, celui-ci a-t-il franchi la porte que le premier dresse la liste de ses doléances au second. La deuxième est celle ou le conjoint accompagnateur a peur de déranger son époux (se) avec ses craintes, ses peurs, ses angoisses et ne dit rien de peur de rajouter du stress à celui dont les nouvelles responsabilités professionnelles se sont alourdies. Donc tout va bien. Sauf qu’en réalité, tout va mal. En expatriation, il faut donc trouver une communication appropriée et sereine. Ce n’est pas toujours un exercice facile et il faut trouver le bon équilibre. 

  • Garder son sens de l’humour et son sourire


C’est essentiel au quotidien surtout dans les situations interculturelles parfois complexes. Ceux qui suivent ce blog savent que je réside désormais depuis un an à Shanghai. Communiquer avec les locaux, n’est pas toujours facile même si je mets en pratique mon conseil numéro un : l’apprentissage du mandarin. Un jour j’ai pris un taxi en sachant exactement où je devais aller. Sauf que je me suis rapidement rendu compte que le taxi en question ne m’emmenait pas où je voulais. Je ne reconnaissais pas les lieux. J’étais perdue. En baragouinant quelques mots, je me suis rendue compte que le taxi, lui aussi était perdu … J’aurais pu m’énerver dans toutes les langues, il n’aurait rien compris alors j’ai préféré rire de la situation. Il l’a bien pris. J’ai fini par arriver à bon port. Bref, garder son sourire, ça peut toujours servir. 

  • Savoir demander de l’aide quand c’est nécessaire


Enfin, si vous sentez que vous ne réussissez à vous adapter et à surmonter le fameux choc culturel, vous avez le droit de demander de l’aide. Commencez par en parler avec d’autres expatriés qui comme vous en sont passés par là et donc connaissent les aléas des 6 à 12 premiers mois d’un séjour à l’étranger. Si en parler ne suffit pas et que certains symptômes plus graves s’installent, il faut alors ne pas hésiter à demander de l’aide à des professionnels (psychologues, thérapeutes, coachs)

Et vous qu’en pensez-vous ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

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