jeudi 4 août 2011

Force expat

J. Howard Miller's "We Can Do It!"
Comme vous avez sûrement du vous en rendre compte, je n’ai pas beaucoup écrit au mois de juillet. Normal, j’étais en vacances … en France. Et cette année, j’ai découvert la côte basque en famille. 

J’ai bien aimé les épreuves traditionnelles de force basque où deux équipes s’affrontent en pratiquant des jeux ruraux tels que:
  1. Le tir à la corde.
  2. Le ramassage des épis (course de vitesse et dextérité)
  3. La levée d’une balle de foin de 45 kg suspendue à une poulie.
  4. La levée d’une enclume de 18 kg le maximum de fois en un temps limite.
  5. L’épreuve du passe partout : scier le plus rapidement possible en rondelles une bûche.
Et bien d’autres jeux traditionnels faisant appel aussi bien à la force et à l’intelligence qu’au travail d’équipe.

Alors que j’étais en train de faire mes valises pour la quatrième fois (et pas la dernière) de notre séjour estival en France, je visualisais mentalement deux équipes s’affrontant à l’épreuve du passe partout. Je suais sang et eau pour faire du mieux possible mes valises en un temps record. N’étais-je pas moi aussi en train de pratiquer l’une des épreuves les plus difficiles de force expat ? 

Car chaque année lors de la période estivale, c’est toujours la même histoire, il nous faut nous, les expats, et peut-être plus particulièrement les conjointes accompagnatrices, faire preuve de force (physique et morale), d’intelligence et d’esprit d’équipe. Sans vraiment nous en rendre compte, nous remplissons avec aisance des épreuves traditionnelles mais difficiles de force expat dont voici quelques exemples :
  1. La préparation d’une « to do list » en cinq minutes en vue des vacances en France : cadeaux à emmener et à ramener, produits divers à acheter sur place car introuvable dans le pays de résidence, prises de RDV pour les visites médicales, médicaments de base à acheter, etc. 
  2. Faire une valise de moins de 23 kg pour chaque membre de la famille en moins de 15 mn sans rien oublier pour un séjour impliquant des arrêts dans différentes parties de notre beau pays d’où une garde robe variée mais complète.
  3. Trouver une solution en cinq minutes suite à l’annulation du vol retour alors que vous devez prendre l’avion le lendemain et le travail le surlendemain … le tout sans s’énerver.

Il ne s’agit là que de petites épreuves locales mais récurrentes, car tous les deux, trois ou quatre ans selon les cas, des mondiaux de force expat se préparent et là, les épreuves sont plus difficiles :
  1. Décider en 48 heures si finalement oui ou non on part à Pétaouchnock sans faire de voyage découverte au préalable. 
  2. Préparer un déménagement à l’international en moins de trois mois.
  3. Trouver et choisir une école puis y inscrire les enfants.
  4. Apprendre le pétaouchnoquais en un mois de cours intensifs.
  5. Trouver un logement en moins d’une semaine une fois sur place.

J’en passe et des meilleures. 

Alors, qui veut monter un club de force expat et créer les premiers jeux intersidéraux ?? Hein qui ?? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

4 commentaires:

  1. LOL !! You made me lough :) It's so true what you've written. I would add just one more "sport" : visiting as many relatives and friends in the less time possible. We could state an olympic mark!! Don't you think?
    Hope you all are having fun, see you in a few weeks :)
    Ana G

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  2. Thank you Ana for this very positive comment. Yes, I completely agree with you about "visiting as many relatives and friends in the less time possible". Oh yes! Let's go for an olympic mark.
    See you very soon.

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  3. Ce petit reportage est amusant et proche de la réalité.

    Amicalement

    Nadine N.

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  4. Bonjour Nadine et merci. Heureuse que ce billet vous ait fait sourir. A bientot.

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