mercredi 14 septembre 2011

Cinq conseils pour bien commencer son expatriation


Les enfants ont fait leur rentrée scolaire la semaine dernière. Vous avez presque terminé de vider les derniers cartons. Vous commencez à pouvoir souffler un peu. Alors voici quelques conseils d’une maman expat qui a déjà roulé sa bosse sur trois continents ces dix dernières années. 

  • Conseil numéro 1 : Vous avez trouvé un très joli logement. Maintenant ne négligez surtout pas l’importance de la décoration et des finitions. C’est principalement vous, la conjointe accompagnatrice, qui allez passer un maximum de votre temps à la maison. Alors il faut que vous vous y sentiez bien, surtout si vous habitez dans un pays où les hivers sont longs et froids. Faites-moi confiance, j’ai vécu trois hivers norvégiens et dans quelques mois je vivrai mon quatrième hiver à Chicago (l’année dernière, nous avons eu droit à trois jours de blizzard !). Il est donc crucial de faire de votre « home sweet home » un havre de paix, où vous et toute votre petite famille vous sentirez bien. 
  • Conseil numéro 2 : Commencez à apprendre la langue de votre pays d’accueil ou perfectionnez-vous si vous la parlez déjà. On ne le répétera jamais assez, parler la langue de son pays d’expatriation est le premier moteur d’intégration. Vous rencontrerez d’autres personnes dans la même situation que vous et vous comprendrez mieux culturellement votre pays et ses habitants. Si ce n’est pas déjà fait, commencez à vous renseigner sur les cours de langues disponibles dans votre nouvelle ville d’accueil.
  • Conseil numéro 3 : Découvrez votre quartier. Baladez-vous sans relâche à pied ou en voiture en fonction des conditions climatiques et de sécurité. Mais au plus vous connaitrez votre environnement au plus vous vous y sentirez en sécurité et donc à l’aise. C’est un peu un cercle vertueux. Discutez avec les commerçants ou vos voisins dans la mesure du possible, c’est-à-dire en fonction de votre niveau de langue locale ou en fonction de leur niveau en anglais à eux. 
  • Conseil numéro 4 : Prenez des photos de tout ce qui vous semble bizarre, inconnu et/ou différent. Vous verrez que dans quelques temps, tout cela vous semblera normal et passera inaperçu (enfin presque, dans certains cas …). Profitez de cette fraîcheur parce que vous êtes nouvelle et d’une certaine manière la candide de service. Si vous préférez écrire comme moi, le même conseil s’applique à la tenue d’un journal quotidien ou journal intime. 
  • Conseil numéro 5 : Prenez le temps de faire quelque chose pour vous-même, quelque chose que vous n’aviez pas le temps de faire jusque là : lire un bon livre, voir un bon film, faire un soin esthétique ou un massage, bref quelque chose que vous rêviez de faire mais que les contraintes quotidiennes (métro, boulot, dodo) vous empêchaient de faire dans votre vie d’avant. 

Etes-vous prête pour partir du bon pied ? Alors foncez !

Et vous, quels conseils donneriez-vous pour bien commencer votre expatriation ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

Crédit photos : Free Digital Photos

8 commentaires:

  1. Merci pour votre blog tres interessant, le seul point qui me choque au fil de la lecture c'est le parti pris de la femme expat qui reste a la maison s'occuper de la deco et des enfants. Je pense que cela reflete une realite, mais du coup vous mettez de cote toutes les femmes qui s'expatrient pour leur boulot et qui embarquent avec elles enfants et mari (ou non d'ailleurs). C'est d'ailleurs tres vrai chez les postdocs surtout en biologie ou plus de 50% des ex-thesards sont des femmes. Alors je sais que votre blog reflete une realite et ne ce veut pas porteur d'un message mysogyne mais voila je n'arrive pas a m'en extraire.

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  2. oh que je me reconnais dans cet article : arrivée de Californie au Kansas : cela n'a jamais été aussi dur : vous savez pourquoi ? parce-que ici, il n'y a aucun accueil français et on a beau se dire, qu'on a déjà roulé sa bosse dans de multiples expatriations, une chose facilite vraiment l'intégration, c'est l'expérience et le contact des autres culturellement proches de nous : nos compatriotes qui ont déjà des repères et vous les offrent.

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  3. Great Advices! For me it's a bit different because I moved as an Au Pair first, but what I can say is: Come out of your comfort zone and look around, discover every day how people live, get contacts and celebrate your progresses.
    (je viens juste de me rendre compte que j'ai tout ecrit en anglais! Desole, l'habitude - Merci)

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  4. Je vois que ce billet suscite des reactions et c’est tant mieux. Merci a vous.
    @ Celia : Je comprends votre position. Il est vrai que de plus en plus de femmes partent en expatriation, surtout la jeunes generation et c’est tant mieux. Toutefois je pense que c’est encore une fois minorite.
    Ce qui serait interessant de savoir et vous etes sans doute la mieux placee pour me le dire, c’est de savoir quelle est la proportion de post-docs dans la population des expats francais (toutes disciplines confondues, evidemment). Et combien de femmes y a-t-il dans cette population ?
    Le site Femmexpat a realise une enquete afin de faire un panorama de l’expatriation au feminin. Leur echantillon était compose de 221 femmes expat. 90% d’entre elles etaient des conjointes accompagnatrices et seulement 10% etaient des « collaboratrices » (c’est le terme employe dans le rapport) cad des femmes salariees expatriees. Dans les etudes que j’ai pu lire sur le sujet, plus de 80% de tous les « business transfers » (national et international) sont fait par des hommes et plus des deux-tiers d’entre eux sont maries. Sur les 20% de femmes qui demenagent a cause de leur emploi, seulement la moitie le sont.
    Alors tout cela pour dire que oui, j’ai sans doute une facheuse tendance a ecrire pour les conjointes accompagnatrices parce que ce sont elles qui la plupart du temps renoncent a leur « carriere » pour suivre leur conjoint. A noter au passage que cette population a un niveau d’etudes eleve. Sans doute devrais-je dire conjoint accompagnateur pour englober les hommes qui suivent leur compagne en expat.
    J’ecris aussi pour cette cible (mais pas tout le temps) parce que je pense par experience que c’est elle qui en a le plus besoin. Quand on est celui qui est a l’origine de l’expatriation, on a un fil directeur, un cadre, des contacts par le biais de son environnement pro. Ce n’est pas le cas du conjoint qui suit et qui doit lui tout recosntruire (socialement et professionnellement). Il peut y avoir de tres gros decalage au sein d’un couple. Le conjoint qui suit doit se sentir bien dans ses baskets. C’était l’objectif de ce billet.
    @ GIMASC : Oui, c’est vrai que les association de francais ou de francophones sont d’une grande aide quand on arrive dans un lieu nouveau. Mais c’est bien aussi d’aller a la rencontre des locaux. C’est plus ou moins facile selon les contextes.
    @Marie Harmony : Tu as raison, le plus important c’est d’aller a la rencontre se son environnement. Quelle que soit le cas de figure de l’expatriation, l’objectif c’est d’en tirer le meilleur partie, d’apprendre et d’evoluer positivement.
    Merci encore pour vos commentaires qui enrichissent ce blog. A tres bientôt sur Expat Forever.

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  5. je comprends bien ce qu'écrit Celia; la difficulté pour les conjoints étant l'impossiblité de travailler à cause des visas... Oui apprendre la langue et surtout, travailler le plus vite possible ou s'engager dans un milieu associatif ou une activité locale pour vivre le pays de l'intérieur et pas dans une communauté d'expats...

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  6. Merci Agnes pour ton commentaire. Super tes blogs. Je vais suivre.

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  7. J'ajouterais: s'accrocher pour faire la connaissance des "locaux". Saisir toutes les opportunités d'échanger les téléphones. Mettre sa timidité au vestiaire et proposer, un thé, un déjeuner, une visite d'expo, à une jeune femme étrangère qu'on vient de rencontrer (la carte enfants aussi joue énormément. Enfants dans la même classe, proposer une actiité mamans-enfants tous ensemble)
    Ca paie plus ou moins rapidement, mais au bout d'un an, vous devriez avoir développé un réseau d'amis "locaux", et ça change toute l'expatriation

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  8. Oui Bombay Magic, tu as tout a fait raison. Merci pour tes conseils.
    A bientot sur EF!

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